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2348

    Alexandre Piny (1640-1709)
    (Etat du pur Amour)
"Oui, c'est par cette amoureuse préférence du bon plaisir de Dieu à tout nous-même, c'est par ce fiat réitéré et comme habituel à l'égard de la divine volonté, que nous jouissons d'une vie heureuse ; c'est par là que nous trouvons et goûtons la paix au milieu des troubles, et notre bonheur dans les croix que la nature appelle malheurs." 

2312

    Marthe Robin
    (Journal - Conseils pour avancer dans la voie de la perfection )
26. Ne rechercher en rien ce que la vie a de meilleur, mais toujours ce qu’elle a de plus parfait. N’avoir qu’une volonté par amour du Christ Rédempteur : celle d’entrer toujours plus avant dans le dépouillement, le dénuement et la pauvreté de tout ce qui n’est pas Dieu. C’est en accomplissant toutes ses actions avec amour, avec grande humilité de cœur, qu’on parvient très vite à la pleine jouissance des joies divines. Que ne fait pas le divin Maître dans une âme confiante et parfaitement abandonnée à sa merveilleuse et souveraine volonté !

2279

    Saint Augustin
     (Sermon 25)
"Donc, mes frères bien-aimés, écoutez encore. Vous êtes les membres du Christ, le Corps du Christ. Considérez comment vous êtes ce que Jésus dit encore ici : "Voilà ma mère et mes frères". Comment serez-vous la mère du Christ ? "Quiconque entend, et quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans le ciel, celui-là est mon frère, ma soeur, ma mère (Mt 12, 49-s)." 
Saint Augustin - by Philippe de Champaigne, (1645-1650)

2248

    pape François
    (Angélus 22 décembre 2013 - la liberté de saint Joseph)
Chers frères et sœurs, bonjour !
En ce quatrième dimanche de l’Avent, l’Évangile nous raconte les faits qui ont précédé la naissance de Jésus, et l’évangéliste Matthieu les présente du point de vue de saint Joseph, le fiancé de la Vierge Marie. 
Joseph et Marie vivaient à Nazareth ; ils n’habitaient pas encore ensemble, parce que le mariage n’était pas encore accompli. Entre-temps, Marie, après avoir accueilli l’annonce de l’Ange, tomba enceinte par l’action de l’Esprit Saint. Lorsque Joseph se rend compte de ce fait, il en est déconcerté. L’évangile n’explique pas quelles ont été ses pensées, mais il nous dit l’essentiel : il cherche à faire la volonté de Dieu et il est prêt au renoncement le plus radical. Au lieu de se défendre et de faire valoir ses droits, Joseph choisit la solution qui pour lui représente un énorme sacrifice. Et l’évangile dit : « Parce que c’était un homme juste, il ne voulait pas la dénoncer publiquement ; il décida de la répudier en secret » (Mt 1,19). 
Cette courte phrase résume un drame intérieur véritable, si nous pensons à l’amour de Joseph pour Marie ! Mais même dans cette circonstance, Joseph veut faire la volonté de Dieu et décide, certainement avec une grande douleur, de répudier Marie en secret. Il faut méditer sur ces paroles, pour comprendre quelle a été l’épreuve à laquelle Joseph a dû faire face les jours qui ont précédé la naissance de Jésus. Une épreuve semblable à celle du sacrifice d’Abraham, lorsque Dieu lui a demandé son fils Isaac (cf. Gn 22) : renoncer à la chose la plus précieuse, à la personne la plus aimée. 
Mais, comme dans le cas d’Abraham, le Seigneur intervient : il a trouvé la foi qu’il cherchait et il ouvre une voie différente, une voie d’amour et de bonheur : « Joseph – lui dit-il – ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse : l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint » (Mt 1, 20). 
Cet évangile nous montre toute la grandeur d’âme de saint Joseph. Il était en train de suivre un bon projet de vie, mais Dieu lui réservait un autre dessein, une mission plus grande. Joseph était un homme qui écoutait toujours la voix de Dieu, profondément sensible à sa volonté secrète, un homme attentif aux messages qui lui parvenaient du plus profond de son cœur et d’en-haut. Il ne s’est pas obstiné à suivre son projet de vie, il n’a pas laissé la rancœur empoisonner son esprit, mais il a été prêt à se mettre à la disposition de la nouveauté qui lui était présentée d’une façon déconcertante. C’était un homme bon. Il n’avait pas de haine, et il n’a pas permis que la rancœur empoisonne son âme ! Cela fait du mal. Ne le permettez jamais ! Il est en cela un exemple. Et c’est ainsi que Joseph est devenu encore plus libre et encore plus grand. 
En s’acceptant selon le dessein du Seigneur, Joseph se trouve pleinement lui-même, au-delà de lui-même. Sa liberté de renoncer à ce qui est sien, à la possession de sa propre existence, et sa pleine disponibilité intérieure à la volonté de Dieu, nous interpellent et nous montrent le chemin. 
Préparons-nous donc à célébrer Noël en contemplant Marie et Joseph : Marie, la femme pleine de grâce qui a eu le courage d’avoir totalement confiance dans la Parole de Dieu ; Joseph, l’homme fidèle et juste qui a préféré croire au Seigneur plutôt que d’écouter les voix du doute et de l’orgueil humain. Avec eux, marchons ensemble vers Bethléem.


2244

    Charles de Condren (1588-1641)
(Lettre 76)
"Nous devons aller à la Sainte Communion, d'abord pour que Jésus Christ soit en nous tout ce qu'il doit y être, et que y cessions nous-mêmes d'êtres ce que nous sommes.
Nous devons aller à la communion par obéissance au désir qu'à Jésus-Christ de nous recevoir en Lui dans son être et dans sa vie, et de nous faire devenir ce qu'Il est, c'est à dire Vie, Vérité, Amour et vertu pour Dieu. Nous devons encore y aller par obéissance à la volonté qu'Il a de nous avoir pour membres, dans lesquels Il puisse vivre pour son Père, et par lesquels Il continue sa Vie divine sur la terre. 
Dans la Communion, Notre Seigneur se remplit de nous et y développe sa Vie et son être propre. Nous Lui faisons donc tort quand nous ne communion pas, tandis que rien ne nous empêcherait légitimement de le faire, un tort aussi réel que celui que nous ferions à l'âme de l'enfant auquel nous enlèverions sa nourriture, et que nous empêcherions ainsi de croître : car par là même nous lui ôterions la faculté de se développer et de se servir du corps dans toute l'étendue dont il était capable.

Et c'est ainsi que nos communions permettent l'extension universelle du sacrifice que Jésus Christ offre à son Père "pour la gloire de Dieu et le salut du monde :
L'âme qui a reçu le Fils de Dieu par la communion est vraiment un autel qui contient Jésus Christ et qui l'offre à Dieu continuellement, non seulement d'intention et de désir, comme on peut le faire sans le recevoir sacramentellement, mais réellement et en vérité en elle-même." 

2234

    Saint Jean Paul II 
   (Angélus du 17 mars 2002)
"La discrétion extrême avec laquelle Joseph accomplit le rôle que Dieu lui avait confié met encore davantage en évidence sa foi, qui consista à se placer toujours à l'écoute du Seigneur, en cherchant à comprendre sa volonté, afin d'obéir à celle-ci de tout son coeur et de toutes ses forces. C'est pourquoi l’Évangile le définit comme un homme "juste" (Mt 1, 19). En effet, le juste est une personne qui prie, qui vit de la foi et qui cherche à accomplir le bien en chaque circonstance de la vie." 

2223

    Vble François Liberman (1802-1852)
      (Lettre du 12 août 1837)
"Par cet abandon complet à la volonté de Dieu, nous adhérons très parfaitement à sa divine action ; et, par cette parfaite adhésion, nous participons à la perfection de son esprit de sainteté qui agit en nous ; et, par cette incompréhensible participation, la sainteté de Jésus se répand dans notre âme et la rend sainte."   

2199

    Sainte Jeanne de Chantal (1572-1641)
   ( Instruction sur la dévotion sensible)
"En faisant ainsi, vous ne vous apercevez pas que vous n'avez point de goût, parce que ce n'est pas le goût que vous êtes allée chercher, c'est Notre Seigneur ; et vous trouverez toujours par la foi ce divin Sauveur, cela vous doit suffire. Faites votre devoir envers Dieu, et ne vous mettez pas en peine ; Il saura bien répandre sa miséricorde sur vous quand cela vous sera convenable."  

2198

    Saint François de Sales (1567-1622)
   ( A la présidente Brûlart)
"Vous ne faites rien, me dites-vous, en l'oraison. Mais qu'est ce que vous voudriez faire, sinon ce que vous y faites, qui est de présenter et représenter à Dieu votre néant et votre misère ? C'est la plus belle harangue que nous fassent les mendiants que d'exposer à notre vue leurs ulcères et nécessités. Mais quelque fois encore ne faites-vous rien de tout cela, comme vous me dites, mais vous demeurez là comme un fantôme et une statue. Eh bien, ce n'est pas peu que cela ! Dans les palais des princes et des rois, on met des statues qui ne servent qu'à recréer la vue du prince : contentez-vous donc de servir de cela en la présence de Dieu ; Il animera cette statue quand Il lui plaira."

2177

    Saint François de Sales 
      (Lettre à la Présidente Brulart 1607)
« Qu’à jamais nos cœurs soient unis au Sien et nos volontés à son bon plaisir ! » 

2165

    Saint François de Sales 
 (Lettre à la Baronne de Chantal, 1610)
« Pour moi, je pense que nous nous tenons en la présence de Dieu même en dormant, car nous nous endormons à sa vue, à son gré et par sa volonté, et Il nous met là sur le lit comme des statues dans une niche ; et quand nous nous éveillons, nous trouvons qu’Il est auprès de nous, Il n’a pas bougé, ni nous aussi : nous nous sommes donc tenus en sa Présence, mais les yeux fermés et clos. » 

2161

    Saint François de Sales 
     (Lettre à la baronne de Chantal, 1610, n°838)
«Si une statue que l’on aurait mise dans une niche au milieu d’une salle avait du discours et qu’on lui demandât : …quel profit te revient-il d’être ainsi ?– Ce n’est pas pour mon service que j’y suis, c’est pour servir et obéir à la volonté de mon maître.
– Mais tu ne le vois pas !
-Non, dira-t-elle, mais il me voit et prend plaisir que je sois où il m’a mise. »

2149

    Saint François de Sales (1567-1622)
      (Introduction à la vie dévote -  Méditation prière)
"La méditation répand des bons mouvements en la volonté, comme sont l'amour de Dieu et du prochain, le désir du paradis, le zèle du salut des âmes, l'imitation de la vie de Notre Seigneur, la compassion, l'admiration, la réjouissance, la crainte de la disgrâce de Dieu, du jugement dernier et de l'enfer, la haine du péché, la confiance en la bonté et miséricorde de Dieu, la confusion pour notre mauvaise vie passée ; et en ces affections, notre esprit se doit épancher et étendre le plus qu'il lui sera possible.
Il ne faut pas pourtant s'arrêter tant à ces affections générales que vous ne les convertissiez pas en des résolutions spéciales et particulières pour votre correction et votre conversion. Par exemple, la première parole que Notre Seigneur dit sur la croix ("Père pardonne-leur...") répandra sans doute une bonne affection d'imitation en votre âme, à savoir le désir de pardonner à vos ennemis et de les aimer. Mais je dis maintenant que cela est peu de chose, si vous n'y ajoutez une résolution spéciale de cette sorte : "Or, donc, je ne me vexerai plus de telles paroles fâcheuses qu'un tel et une telle, mon voisin ou ma voisine disent de moi, ni de telle et telle offense qui m'est faite par celui-ci ou celle-là ; au contraire, je dirai et ferai ceci ou cela pour le gagner et adoucir, etc"
Par ce moyen, vous corrigerez vos fautes en peu de temps, là ou par les seules affections vous le feriez tard et malaisément. "

2137

    Jean Tauler (1300-1361)
       (O.P. Sermons, Paris, Desclée et Cie, 1930, II, p. 207.)
Aimer comme le Christ le demande
« Dans la sainte Église, chacun a sa fonction propre, et tous appartiennent à un seul et même corps, sous une seule tête. C'est ainsi que, dans toute la chrétienté, il n'est pas d'œuvre, si modeste et si petite soit'elle, son de cloche ou flambée de cierge, qui ne serve à l'accomplissement de cette œuvre intérieure.
Dans ce « corps mystique », ce corps spirituel, il doit y avoir une aussi grande solidarité que celle que vous voyez régner entre vos membres. Aucun membre ne doit, en ne considérant que lui seul, faire du mal ou du tort aux autres, mais il doit s'identifier à eux tous, étant là, tous pour chacun et chacun pour tous. D'où, si nous connaissions dans ce corps un membre qui ait plus de noblesse que nous ne nous en connaissons à nous-mêmes, nous devrions également le tenir pour plus précieux que nous-mêmes. De même que le bras et la main protègent plus la tête, le cœur ou l'œil, qu'ils ne se protègent eux-mêmes, ainsi devrait-il régner entre les membres de Dieu une charité si spontanée que nous devrions, avec une affection bienveillante, nous réjouir d'autant plus du bien de chacun que nous le saurions plus digne et plus cher à notre tête.
Tout ce que notre Seigneur voudrait, je devrait le prendre à cœur, aussi bien que ce qui est mien. Dès lors que j'aime plus le bien de mon frère qu'il ne l'aime lui-même, ce bien est plus vraiment à moi qu'à lui. S'il y a quelque chose de mal, cela lui reste ; mais le bien que j'aime en lui, ce bien est vraiment à moi. »

2136

    Jean Tauler (1300-1361)
       (Institutions)
"Sans cela, tout e que nous disons à Dieu, tout ce qu'Il nous dit Lui-même ne nous sert de rien, ou nous sert de très peu de chose, jusqu'à ce que nous puissions dire avec saint-Paul : "Seigneur, que voulez-vous que je fasse ? " (Ac 9, 6). Car Dieu sait ce qu'Il doit faire, et notre résignation Lui est bien plus agréable que si nous Lui promettions de faire par un mouvement de propre volonté des choses extraordinaires pour sa gloire. En effet, quoi que nous puissions faire ou dire, Dieu ne demande et ne désire rien tant de nous, que de nous entendre Lui dire du fond de notre coeur :" Seigneur, que votre Volonté, qui m'est plus chère que toutes choses, soit accomplie !"  
Jean Tauler (1300-1361)

2135

  Sainte Thérèse d'Avila (1515-1582)
(Le château de l'âme)
"Quiconque débute dans l'oraison (n'oubliez pas cela, c'est très important !), doit avoir l'unique prétention de peiner, de se déterminer, de se disposer, aussi diligemment que possible, à conformer sa volonté à celle de Dieu ; soyez bien certaines que telle est la plus grande perfection qu'on puisse atteindre dans la voie spirituelle.
Vous recevrez d'autant plus du Seigneur que vous observerez cela plus parfaitement, et vous avancerez d'autant mieux sur cette voie. Ne croyez pas qu'il y ait là des chinoiseries, des choses ignorées et secrètes : tout notre bonheur consiste en cela." 
Sainte Thérèse d'Avila - (1515-1582)

2128

  Marthe Robin (1902-1981)
(Journal - conseils pour avancer dans la voie de la perfection)
20. Ne cherchons pas à savoir ni beaucoup, ni peu, ni rien de ce qu’on pense et dit de nous ; pensons à plaire à Dieu et à L’aimer par-dessus toutes choses. Demandons-Lui que sa sainte Volonté soit faite, mais jamais la nôtre, donnons-nous à Lui, c’est là notre devoir.  


2121

  Saint François de Sales (1567-1622)
( Sermon du 23 février 1614)
"Beaucoup voudraient suivre Notre Seigneur en la montagne du Thabor, mais fort peu en celle du Calvaire. L'une est néanmoins plus profitable que l'autre : il y a plus de profit à accomplir la volonté de Dieu ou bien à l'aimer en quelque événement qui nous contrarie, qu'à écouter parler Notre Seigneur dans les consolations que l'on reçoit parfois en la prière." 
Saint François de Sales

2100

    Charles Gay (1815-1892)
     (De la vie et vertus chrétiennes)
"Sa volonté est bonne, bonne en elle-même, bienfaisante pour nous, bonne comme le bon Dieu, et je dirai, forcément bienfaisante."

2098

     Achille Desurmont (1829-1898)
     (Le Credo de la Providence)
"Fatalité, oui, pour l'homme qui n'a pas vu toutes les combinaisons ; mais pour Dieu qui a provoqué juste à point les circonstances, tout a été providentiel." 

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)