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        Jean Michel Dunand
           (Fondateur de la Communion Béthanie, au service des personnes homosensibles et transgenres - Extrait d'une réflexion publiée le 10 mai 2020, à la veille du déconfinement)
"Tu peux tout recommencer, balayer ta vie passée, et repartir à zéro ... ".
"Je suis dubitatif devant les paroles de ce chant.
Sur mon chemin de vie, je ne suis jamais reparti à zéro.
Je vois plutôt mon parcours comme un canal jalonné d'écluses.
J'apprécie la métaphore de l'écluse.
Avant et après le sas, qui permet de faire varier le niveau, l'eau est toujours la même.
L'écluse m'offre un passage, un seuil à franchir ... : une Pâque !
Après ces jours de confinement, je ne me fais aucune illusion.
Notre monde ne changera pas du tout au tout !
Petite parcelle de l'univers, je ne serai pas un homme totalement nouveau, après ces heures si particulières !
(...) entre l'église romane et le Carmel de la Paix de Mazille : XIIIe et XXe siècles.
Entre les deux, que d'écluses !
Mais, toujours la même eau vivifiante, n'est-ce pas ?
Alors qu'il réfléchit sur son chemin de vie, un ami m'écrit :
"La question de la vocation s'est transformée pour moi, en : où serais-je le plus Vivant ?"
Où serais-je le plus Vivant ?
Au sortir de ces jours de confinement, voilà la question qui me meut.
Où serais-je le plus Vivant ?
Demain la porte de l'écluse s'ouvre !
(...)

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    Saint Jean de la Croix
    (Vive Flamme B 2, 33-36)
« En cette vie nouvelle, celle de l’âme parvenue à la perfection de l’union avec Dieu, toutes les tendances de l’âme et toutes ses facultés avec leurs attraits et de leurs activités qui, de soi, sont activités de mort et privation de vie spirituelle, deviennent divines. (…) Sa mort se change en vie, à savoir sa vie animale en vie spirituelle. (…) 
Tous les mouvements, les inclinations et les actions qui trouvaient leur source et leur force dans la vie naturelle de l’âme sont désormais, par cette union, transformés en mouvements divins, morts à leur activité et leur attrait naturels et vivants pour Dieu, car l’âme, en véritable fille de Dieu, est entièrement mue par l’Esprit de Dieu, comme l’enseigne saint Paul : ceux qui sont mus par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu même (Rm 8, 14). 
Il résulte de ce qui vient d’être dit que l’intelligence de l’âme est intelligence de Dieu, sa volonté est volonté de Dieu, sa mémoire est mémoire de Dieu, sa jouissance est jouissance de Dieu. (…) Ainsi l’âme est morte à tout ce qu’elle était de par sa nature car tout cela était une mort pour elle et elle est vivante à tout ce qu’est Dieu en soi-même. C’est pourquoi, parlant d’elle-même, c’est à bon droit qu’elle dit : ‘en tuant, tu as changé la mort en vie.’ Si bien que l’âme peut dire avec saint Paul : Je vis, non pas moi, mais Christ vit en moi (Ga 2, 20). La mort de cette âme a été changée en vie du Christ et la parole de l’Apôtre : La mort est engloutie dans la victoire (1Co 15, 54), concorde bien avec celle que le prophète Osée met dans la bouche de Dieu : Ô mort, je serai ta mort (Os 13, 14 Vulgate). C’est comme s’il disait : Moi qui suis la vie, je suis une mort pour la mort et la mort sera donc engloutie par la vie. L’âme est donc engloutie dans la vie divine, étrangère à tout ce qui est mondain. (…) En cet état de vie si parfaite l’âme chemine toujours comme en fête, au-dedans comme au-dehors, et la connaissance de son bienheureux sort lui fait très souvent goûter, au palais de son esprit, une grande allégresse divine, comme un cantique nouveau, toujours nouveau, empreint de joie et d’amour. » 

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    Saint Augustin (354-430)
    (Sermon pour la semaine de Pâques)
"C'est sur la résurrection du Christ qu'est établie notre foi. Les païens, les impies et les juifs croient bien la Passion du Sauveur, mais les chrétiens seuls croient sa résurrection. Le Christ est source de Vie. C'est vers nous que s'est dirigée cette source, c'est pour nous qu'elle est morte."
au jour du baptême, cette source a jailli en nous :
" où est maintenant la mort ? Cherche dans le Christ, elle n'y est pas ; elle y a été, mais elle est morte en Lui. Ô Vie suprême, vous êtes la mort de la mort. Courage, mes frères, en nous aussi la mort mourra. Ce qui s'est fait d'abord dans le Chef se fera aussi dans les membres ; en nous aussi la mort mourra. 

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    Charles de Condren (1588-1641)
(Lettre 76)
"Nous devons aller à la Sainte Communion, d'abord pour que Jésus Christ soit en nous tout ce qu'il doit y être, et que y cessions nous-mêmes d'êtres ce que nous sommes.
Nous devons aller à la communion par obéissance au désir qu'à Jésus-Christ de nous recevoir en Lui dans son être et dans sa vie, et de nous faire devenir ce qu'Il est, c'est à dire Vie, Vérité, Amour et vertu pour Dieu. Nous devons encore y aller par obéissance à la volonté qu'Il a de nous avoir pour membres, dans lesquels Il puisse vivre pour son Père, et par lesquels Il continue sa Vie divine sur la terre. 
Dans la Communion, Notre Seigneur se remplit de nous et y développe sa Vie et son être propre. Nous Lui faisons donc tort quand nous ne communion pas, tandis que rien ne nous empêcherait légitimement de le faire, un tort aussi réel que celui que nous ferions à l'âme de l'enfant auquel nous enlèverions sa nourriture, et que nous empêcherions ainsi de croître : car par là même nous lui ôterions la faculté de se développer et de se servir du corps dans toute l'étendue dont il était capable.

Et c'est ainsi que nos communions permettent l'extension universelle du sacrifice que Jésus Christ offre à son Père "pour la gloire de Dieu et le salut du monde :
L'âme qui a reçu le Fils de Dieu par la communion est vraiment un autel qui contient Jésus Christ et qui l'offre à Dieu continuellement, non seulement d'intention et de désir, comme on peut le faire sans le recevoir sacramentellement, mais réellement et en vérité en elle-même." 

2243

    Concile Vatican II
(Décret sur le ministère et la vie des prêtres)
"Tous les Sacrements, tous les ministères toutes les œuvres d'apostolat, sont étroitement liés à l'Eucharistie et ordonnés à elle. En elle est contenu tout le bien spirituel de l'Eglise, c'est à dire le Christ lui-même, notre Pâque, pain vivant en sa chair vivifiée et vivifiante moyennant l'Esprit Saint, et qui procure la vie aux hommes. Ils sont ainsi invités et conduits à s'offrir eux-mêmes avec Lui, et à offrir leurs labeurs et toute la création.
L'Eucharistie est source et sommet de toute évangélisation. Les catéchumènes sont progressivement introduits dans la participation à l'Eucharistie, et les fidèles déjà marqués du baptême et de la confirmation, sont pleinement insérés dans le corps du Christ au moyen de l'Eucharistie." 

2217

    Saint Augustin (354-430)
   (Sermon 26) 
"Adam avait produit une masse de perdition qui ne méritait que le supplice. Réjouis-toi d'en être tiré ; car tu as échappé à la mort, et tu as trouvé la Vie à laquelle tu n'avais aucun droit." 

2216

    Sainte Gertrude (1256-1301)
   (Premier exercice spirituel) 
"Jésus, fontaine de vie, fais-moi boire en toi la coupe d'eau vive, pour que t'ayant goûté, je n'ai plus jamais soif sinon de Toi. Plonge-moi tout entière dans la profondeur de ta Miséricorde. Baptise-moi dans la pureté sans tâche de Ta mort précieuse. Renouvelle-moi dans Ton Sang, par lequel Tu m'as rachetée. Dans l'eau de Ton côté très saint, lave toutes les tâches dont j'ai pu souiller l'innocence de mon Baptême. Remplis-moi de Ton Esprit, et possède-moi tout entière en pureté d'âme et de corps. Amen."  

2214

    Charles Gay (1815-1892)
   (95ème Elévation) 
"La grande vertu du baptême est de nous incorporer à Lui, de nous donner sa vie, de nous faire de sa race, et de répandre en nous son Esprit, c'est à dire une lumière et une force par lesquelles nous sommes mis en mesure et en demeure, non seulement de ne plus pécher, mais encore de juger toutes choses, de discerner notre voie, de la suivre, et en montant de clarté en clarté, de liberté en liberté, d'en venir à l'état intérieur de saint Paul qui disait : "Vivre, pour moi, c'est Jésus-Christ". 

2194

    Bruno Leroy
   (La vie à petits pas)
La vie avance à petits pas,
Pour nous mener loin parfois,
Elle est émerveillement,
Chaque jour de se sentir vivant.
Peu importe le temps,
Il faut vivre l’instant,
Savourer le présent,
Avec un regard d’enfant.
Ceux que l’on dit vieux,
Ont perdus l’espérance,
Et sont tristes plus que joyeux,
Ceux que l’on dit vieux,
Ne savent plus être heureux.
La jeunesse est dans l’esprit,
Un rire qui s’épanouit au miroir de la vie,
La jeunesse est une façon de regarder,
Les événements qui peuvent arriver,
Et discerner les importants des futiles.
Les années enneigent nos cheveux,
Et nous donnent Sagesse,
A transmettre aux plus jeunes,
Pour leur montrer qu’on peut être Joyeux,
Même si les ans défilent tel un souffle de Dieu.
L’Amour a toujours rajeuni même les plus vieux d’entre-nous !

2155

    Khalil Gibran
      (Vivre à moitié)
"Ne fréquente pas ceux qui sont à moitié amoureux,
Ne sois pas l’ami de ceux qui sont à moitié des amis..
Ne lis pas ceux qui sont à moitié inspirés.
Ne vis pas la vie à moitié
Ne meurs pas à moitié
Ne choisis pas une moitié de solution
Ne t’arrête pas au milieu de la vérité
Ne rêve pas à moitié
Ne t’attache pas à la moitié d’un espoir 
Si tu te tais, garde le silence jusqu’à la fin,
et si tu t’exprimes, exprime -toi jusqu’au bout aussi.
Ne choisis pas le silence pour parler,
ni la parole pour être silencieux … 
Si tu es satisfait, exprime pleinement ta satisfaction
et ne feins pas d’être à moitié satisfait …
et si tu refuses, exprime pleinement ton refus,
car refuser à moitié c’est accepter.. 
Vivre à moitié, c’est vivre une vie que tu n’as pas vécue…
Parler à moitié, c’est ne pas dire tout ce que tu voudrais exprimer
sourire à moitié, c’est ajourner ton sourire,
aimer à moitié, c’est ne pas atteindre ton amour
être ami à moitié c’est ne pas connaître l’amitié 
Vivre à moitié,
c’est ce qui te rend étranger
à ceux qui te sont les plus proches,
et les rend étrangers à toi…. 
La moitié des choses,
c’est aboutir et ne pas aboutir,
travailler et ne pas travailler,
c’est être présent et …absent 
Quand tu fais les choses à moitié,
c’est toi, quand tu n’es pas toi-même,
car tu n’as pas su qui tu étais
C’est ne pas savoir qui tu es… 
Celui que tu aimes n’est pas ton autre moitié…
c’est toi même, à un autre endroit, au même moment.
Boire à moitié n’apaisera pas ta soif,
manger à moitié ne rassasiera pas ta faim…
Un chemin parcouru à moitié ne te mènera nulle part
et une idée exprimée à moitié ne donnera aucun résultat … 
Vivre à moitié,
c’est être dans l’incapacité
et tu n’es point incapable…
Car tu n’es pas la moitié d’un être humain
Tu es un être humain…
Tu as été créé pour vivre pleinement la vie,
pas pour la vivre à moitié"

2117

  Charles de Condren (1588-1641)
( Lettre 76)
"Nous devons aller à la communion par obéissance au désir qu'a Jésus-Christ de nous recevoir en Lui dans son Être et dans sa Vie, de nous faire devenir ce qu'Il est, c'est à dire Vie, Vérité, Amour et vertu pour Dieu. Nous devons encore y aller par obéissance à la Volonté qu'Il a de nous avoir pour membres, dans lesquels Il puisse vivre pour son Père, et par lesquels Il continue sa vie divine sur la terre.
Nous devons obéissance au désir que Jésus-Christ a de nous recevoir et de nous posséder, car la communion ne nous donne pas seulement Jésus Christ, mais de plus elle nous donne à Jésus-Christ, puisqu'Il dit Lui-même que celui qui Le reçoit demeure en Lui. C'est donc une grande infidélité de manquer à ces désirs de Jésus-Christ, si nous n'avons pas d'empêchement légitime à la sainte Communion. Nous Lui faisons tort quand nous ne communions pas, tandis que rien ne nous empêcherait légitimement de le faire. Nous Lui faisons un tort aussi réel que celui que nous ferions à l'âme de l'enfant auquel nous enlèverions sa nourriture, et que nous empêcherions ainsi de croître. " 
Charles de Condren, docteur de Sorbonne (1588-1641) 

2043

      père Bruno-Marie Duffé 
     (24 février 2020, présentation du message de Carême du pape François - le père Duffé est
secrétaire du dicastère pour le service du développement humain intégral depuis 2017)
La conversion est un chemin intérieur : le chemin de la prière. Expérience du « face à face » et du « cœur à cœur » qui nous conduit à la vérité et au pardon. Pardon demandé, reçu et partagé. Temps de grâce qui nous libère de toute illusion et nous fait passer, avec le Christ, du chemin de la mort à un chemin de vie et de joie partagée.

2002

      Alain Houziaux
       ("Paraboles au quotidien - Editions du Cerf, Coll. Vie spirituelle / Foi vivante, 1995)
"Si vous vous sentez inutile, n’ayez crainte, les lys des champs le sont aussi, ainsi que les oiseaux du ciel, et bien des nocifs coûtent plus cher à la société que vous.
Si votre seule tâche aujourd’hui est de regarder l’arbre devant l’arbre chez vous, soyez-en fier. Vous avez sans doute été le seul à le faire et cet arbre doit être regardé puisqu’il est là.
Si vous souhaitez votre mort, pensez à ceux qui, sachant qu’ils vont périr sous peu, voudraient prolonger leurs jours par une vie telle que la vôtre. Ils la trouvent infiniment précieuse et ils ont raison.
La vie est un cahier dont chaque jour tourne la feuille. Le matin vous écrirez au bas de la page encore blanche ce petit mot : Amen.
Et au-dessus de cette signature, laissez s’écrire les lignes de votre journée avec leurs pleins et leurs déliés.
Et votre consentement ôtera à ce jour son poison d’amertume.
Vous saurez que les heures de votre vie sont portées par Quelqu’un qui les veut pour vous. Faites-lui crédit ; faites-lui confiance."

1981

      Henri Caro (1941-2003) 
(Prêtre, religieux assomptionniste et journaliste)

" Comme la sève du printemps qui fait fleurir les roses et fructifier la vigne, la vie du Fils ressuscité monte dans tous les membres de son Corps pour qu'ils poussent, germent, fleurissent et portent du fruit d'éternité. Greffés sur le Christ, nous regorgeons de sève, la vie même de Dieu. Loin de Lui, nous allons faner, sécher, promis à la mort et à la poussière. Chrétiens, vivants ou chrétiens secs, c'est à nous de choisir... "

1937

      Marthe Robin 
(Extrait du son "Journal", 3 janvier 1930)

« Je ne demande rien : ni vivre, ni mourir, ni guérir ; et si je pouvais, s’il m’était permis de choisir, je crois que je ne choisirais rien. Car ce que j’aime, c’est ce que Dieu fait en moi et pour moi, c’est ce qu’Il me demande pour Lui en faveur des âmes.
Mon Dieu ! vous me comblez de joie, vous m’inondez d’amour par tout ce que vous faites. »
Marthe Robin - 3 janvier 1930 "Ce que j'aime c'est ce que Dieu fait en moi"

1918

      Christiane Singer (1943-2007)
     (Derniers fragments d'un long voyage, éditions Albin Michel, 2007)

« Ma dernière aventure. Deux mois d’une vertigineuse et assez déchirante descente et
Christiane Singer (2007) 
traversée. Avec surtout le mystère de la souffrance. J’ai encore beaucoup de peine à en parler de sang froid. Je veux seulement l’évoquer. Parce que c’est cette souffrance qui m’a abrasée, qui m’a rabotée jusqu’à la transparence. Calcinée jusqu’à la dernière cellule. Et c’est peut-être grâce à cela que j’ai été jetée pour finir dans l’inconcevable.
Il y a eu une nuit surtout où j’ai dérivé dans un espace inconnu. Ce qui est bouleversant c’est que quand tout est détruit, quand il n’y a plus rien, mais vraiment plus rien, il n’y a pas la mort et le vide comme on le croirait, pas du tout. Je vous le jure.

Quand il n’y a plus rien, il n’y a que l’Amour.
Il n’y a plus que l’Amour.
Tous les barrages craquent. C’est la noyade, c’est l’immersion. L’amour n’est pas un sentiment. C’est la substance même de la création. (...)
Au fond, je viens seulement vous apporter cette bonne nouvelle : de l’autre côté du pire t’attend l’Amour. Il n’y a en Vérité rien à craindre. Oui, c’est la bonne nouvelle que je vous apporte. Et puis, il y a autre chose encore.
Avec cette capacité d’aimer – qui s’est agrandie vertigineusement – a grandi la capacité d’accueillir l’Amour... (...) Oser aimer du seul Amour qui mérite ce nom et du seul amour dont la mesure soit acceptable : l’amour exagéré. L’amour démesuré. L’amour immodéré.
Alors, ami-es, entendez ces mots que je vous dis là comme un grand appel à être Vivants, à être dans la joie et à aimer immodérément. »

1845

     Nicolas Cabasilas 
(Théologien orthodoxe du XIVe siècle)
« Qu’est-ce qui rend les hommes véritablement vivants, si ce n’est la Charité ? »

1817

     saint Jean Eudes (1601-1680) prêtre
(La Vie et le Royaume de Jésus)
"La vie passible et temporelle que Jésus a eue dans son corps personnel a été accomplie et terminée à sa mort ; mais Il veut continuer cette même vie en son corps mystique, jusqu'à la consommation des siècles, afin de glorifier son Père par les actions et souffrances d'une vie mortelle, laborieuse et passible, non seulement durant l'espace de trente-quatre ans, mais jusqu'à la fin du monde. Si bien que la vie passible et temporelle que Jésus a dans son Corps Mystique, c'est-à-dire dans les chrétiens, n'a pas encore son accomplissement, mais elle s'accomplit de jour en jour dans chaque vrai chrétien, et elle ne sera parfaitement accomplie qu'à la fin des temps.
Vous voyez par là ce que c'est que la vie chrétienne : une continuation et un accomplissement de la vie de Jésus ; que toutes nos actions doivent être une continuation des actions de Jésus sur la terre, pour y continuer sa vie et ses œuvres, et pour faire et souffrir tout ce que nous faisons et souffrons, saintement et divinement, dans l'esprit de Jésus, c'est à dire dans les dispositions et intentions saintes et divines avec lesquelles Jésus se comportait dans ses actions et souffrances. " 

1811

     Didier Decoin (1945-1977)
    
"La famille est le miroir dans lequel Dieu se regarde, et voit les deux plus beaux miracles qu'Il a fait : donner la vie et donner l'amour." 

1756

     saint Jean Eudes (1601-1680)
       (La Vie et le Royaume de Jésus)
"La vie chrétienne est une continuation et un accomplissement de la vie de Jésus ; toutes nos actions doivent être une continuation des actions de Jésus ; nous devons être comme autant de Jésus sur la terre, pour y continuer sa vie et ses œuvres, et pour faire et souffrir tout ce que nous faisons et souffrons, saintement et divinement, dans l'esprit de Jésus, c'est à dire dans les dispositions et intentions saintes et divines avec lesquelles Jésus se comportait dans ses actions et ses souffrances". 

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)