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     pape François 
(Angélus du 15 décembre 2013)
la fidélité de Dieu
La joie chrétienne, comme l'espérance, a son fondement dans la fidélité de Dieu, dans la certitude qu'Il tient toujours ses promesses. le prophète Isaïe exhorte ceux qui ont perdu leur chemin et le courage de croire en la fidélité du Seigneur, car le salut ne tardera pas à faire irruption dans leur vie. Ceux qui ont rencontré Jésus sur leur chemin connaissent dans leur coeur une sérénité et une joie dont rien ni personne ne pourra les priver. Notre joie est Jésus-Christ, son amour fidèle et inépuisable ! Ainsi, quand un chrétien devient triste, c'est qu'il s'est éloigné de Jésus. Mais il ne faut pas le laisser seul alors ! Nous devons prier pour lui, et lui faire ressentir la chaleur de la communauté."

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  Pape François 

(26 septembre 2013, messe à la Maison Sainte-Marthe.)

"On ne peut pas connaître Jésus ’en première classe’ ou dans la tranquillité, encore moins en bibliothèque. Jésus on ne le connaît que sur le chemin quotidien de la vie", 

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Miguel de Molinos (1628-1896) 

(Guide spirituel)

"Tu dois savoir que ton âme est le centre, la demeure et le Royaume de Dieu. Lorsque tu te verras plus fortement combattu, retire-toi dans cette région de paix, où tu trouveras la force ; quand tu te verras plus faible, recuille-toi en ce refuge de l'oraison, unique arme pour vaincre l'ennemi et apaiser la tribulation. Tu ne dois pas te retirer d'elle dans la tourmente, jusqu'à ce que tu éprouves, comme un autre Noé, la tranquilité, la sécurité et la sérénité, et jusqu'à ce que ta volonté se trouve résignée, zélée, pacifiée et courageuse."

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saint Jean-Paul II -  Lourdes, 15 août 1983

« Chers malades, je voudrais laisser en vos mémoires et en vos cœurs trois petites lumières qui me semblent précieuses.
Tout d’abord, quelle que soit votre souffrance, physique ou morale, personnelle ou familiale, apostolique, voire ecclésiale, il importe que vous en preniez lucidement conscience sans la minimiser et sans la majorer, et avec tous les remous qu’elle engendre dans votre sensibilité humaine : échec, inutilité de votre vie, etc.
Ensuite, il est indispensable d’avancer sur la voie de l’acceptation. Oui, accepter qu’il en soit ainsi, non par résignation plus ou moins aveugle, mais parce que la foi nous assure que le Seigneur peut et veut tirer le bien du mal. Combien, ici présents, pourraient témoigner que l’épreuve, acceptée dans la foi, a fait renaître en eux la sérénité, l’espérance . . . Si le Seigneur veut tirer le bien du mal, c’est qu’Il vous invite à être vous-mêmes aussi actifs que vous le pouvez, malgré la maladie, et si vous êtes handicapés, à vous prendre vous-mêmes en charge, avec les forces et talents dont vous disposez, malgré l’infirmité. 
Ceux qui vous entourent de leur affection et de leur entraide, et aussi les associations dont vous faites partie comme les Fraternités des malades, cherchent justement à vous faire aimer la vie, et à l’épanouir encore en vous, autant qu’il est possible, comme un don de Dieu.
Enfin, le plus beau geste reste à faire : celui de l’oblation. L’offrande, effectuée par amour du Seigneur et de nos frères, permet d’atteindre à un degré, parfois très élevé, de charité théologale, c’est-à-dire de se perdre dans l’amour du Christ et de la très sainte Trinité pour l’humanité.
Ces trois étapes vécues par chacun des souffrants, selon son rythme et sa grâce, lui apportent une libération intérieure étonnante. N’est-ce pas l’enseignement paradoxal rapporté par les évangélistes : “… celui qui perd sa vie à cause de moi la trouvera” ? (Matth. 16, 25) 

N’est-ce pas le mouvement évangélique d’abandon, si profondément expérimenté par Bernadette de Lourdes et Thérère de Lisieux, malades presque toute leur vie ? 

Chers Frères et Sœurs souffrants, repartez fortifiés et rénovés pour votre “mission spéciale” ! Vous êtes les précieux coopérateurs du Christ dans l’application, à travers le temps et l’espace, de la Rédemption qu’il a acquise une fois pour toutes et au bénéfice de l’humanité entière par les mystères historiques de son incarnation, de sa passion et de sa résurrection. Et Marie, sa Mère, et votre Mère, sera toujours près de vous ! » 

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saint Augustin
Lettre à Proba sur la prière
Il faut rechercher la vie bienheureuse, c'est elle qu'il faut demander au Seigneur Dieu. En quoi consiste la béatitude, beaucoup ont écrit et ont discuté, dans des sens différents. Mais nous, pourquoi irions-nous vers tous ces gens et dans tous ces sens ? La parole de Dieu nous l'a dit brièvement et avec sérénité : Heureux le peuple dont le Seigneur est le Dieu ! Pour faire partie de ce peuple, et pour que nous puissions parvenir à contempler Dieu et à vivre avec Lui pour toujours, le but du précepte, c'est l'amour qui vient d'un cœur pur, d'une bonne conscience et d'une foi sincère.

Dans cette triple énumération, c'est l'espérance qui correspond à la bonne conscience. Donc la foi, l'espérance et l'amour conduisent à Dieu l'homme qui prie, c'est-à-dire qui croit, qui espère, qui désire et qui découvre dans la prière du Seigneur ce qu'il doit demander au Seigneur.

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Marthe Robin 
(« Journal », 29 mars 1930)

« Je veux que tout autour de moi et en moi rayonne l’harmonie, le saint contentement, la joie et l’immense bonté de cœur. L’apprentissage de la gaieté dans la maladie n’est pas moins nécessaire que celui de la résignation.
Être toujours gaie, toujours joyeuse, même dans l’affliction... C’est si bon ! C’est de là que j’ai compris la valeur d’un sourire accueillant, le bénéfice d’une sérénité habituelle transformant mélancolie et tristesse en saint contentement. »








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 Bienheureuse Elena Guerra 



"Endosse La Croix en paix car si tu la portes avec sérénité,c est elle qui te portera".🙏



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St Clément d’Alexandrie
Stromata, 6, 9, 71, 4
Rien ne peut troubler celui qui tient sa force de l'amour de Dieu et il n'est pas nécessaire de le rassurer, puisqu'il est persuadé que tout est pour le bien. Il ne s'irrite pas et ne se met pas en colère, car il aime Dieu et aspire à toujours l'aimer davantage.

212

Bible - Nouveau Testament
Jean 14, 1-6
« Que votre cœur ne se trouble pas. Vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père ; s'il en était autrement, je vous l'aurais dit, car je vais vous y préparer une place. Et lorsque je m'en serai allé et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis, vous y soyez aussi ; et là où je vais, vous en savez le chemin. » Thomas lui dit : « Seigneur, nous ne savons où tu vas ; comment donc en saurions-nous le chemin ? » Jésus lui dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; nul ne vient au Père que par moi. »

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Ste Thérèse d'Avila
Poésie X
Que rien ne te trouble
que rien ne t'effraie,
tout passe,
Dieu ne change pas,
la patience obtient tout ;
celui qui possède Dieu
ne manque de rien :
Dieu seul suffit.
Elève ta pensée,
monte au ciel,
ne t'angoisse de rien,
que rien ne te trouble.
Suis Jésus Christ
d'un grand coeur,
et quoi qu'il arrive,
que rien ne t'effraie.
Tu vois la gloire du monde ?
C' est une vaine gloire ;
il n' a rien de stable
tout passe.
Aspire au céleste,
qui dure toujours ;
fidèle et riche en promesses,
Dieu ne change pas.

114

Benoît XVI
Audience générale, 16 août 2006, §3
En contemplant Marie dans la gloire céleste, nous comprenons que pour nous aussi, la terre n'est pas la patrie définitive et que si nous vivons tournés vers les biens éternels, nous partagerons un jour sa gloire et la terre également deviendra plus belle. C'est pour cela que, même parmi les mille difficultés quotidiennes, nous ne devons pas perdre la sérénité, ni la paix. Le signe lumineux de l'Assomption de la Vierge au ciel resplendit encore plus lorsque semblent s'accumuler à l'horizon des ombres tristes de douleur et de violence. Nous en sommes certains : d'en haut, Marie suit nos pas avec une douce inquiétude, elle nous réconforte à l'heure des ténèbres et de la tempête, elle nous rassure de sa main maternelle. Soutenus par cette conscience, nous poursuivons avec confiance notre chemin d'engagement chrétien là où la Providence nous conduit.

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St Grégoire le Grand
Règle pastorale, III, 9
Il faut dire aux impatients que lorsqu’ils négligent de réfréner leur impétuosité ils sont entraînés à travers les abrupts d’injustices qu’ils ne cherchaient pas, parce que la fureur pousse l’âme là où ne l’attirait pas le désir, et que dans son transport elle agit comme inconsciente, ce dont ensuite, consciente, elle s’afflige. Il faut dire aussi aux impatients qu’en se précipitant sous la poussée de leur émoi, ils agissent souvent comme hors d’eux-mêmes, et dès lors, ont peine à se rendre compte du mal commis. En n’opposant aucune résistance à ce qui les trouble, ils dénaturent le bien même qu’ils avaient fait avec une âme tranquille, et ils détruisent, par leur aveugle impulsivité, tout ce qu’ils ont peut-être longuement construit par un clairvoyant labeur.

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)