N'ayez pas peur de votre faiblesse..."Frères et sœurs, poursuivant notre catéchèse sur la prière, nous méditons aujourd’hui sur la figure de Jacob dont la ruse était le meilleur atout. En fait, Jacob réussit à soustraire à son père Isaac la bénédiction et le droit d’aînesse destinés à son frère aîné Esaü avec qui il était en rivalité depuis l’enfance. Contraint de fuir loin de son frère, il semble réussir en tout grâce à son habileté dans les affaires. Un jour, sentant la nécessité de rentrer dans sa patrie où vivait encore Esaü, Jacob se met en route avec tous ses biens. Ici, le livre de la Genèse nous livre une page mémorable. Il s’agit du combat de Jacob avec Dieu. Seul, dans la nuit, Jacob pense à l’issue de la rencontre avec son frère avec qui les rapports sont mauvais. Et là, un inconnu le saisit et une lutte s’engage. Cet inconnu lui donne un nouveau nom, Israël et le bénit. Jacob comprend qu’il a rencontré Dieu face à face. Lutter avec Dieu est une métaphore de la prière. Cette nuit, à travers ce combat, le patriarche sort transformé. Il n’est plus l’homme stratège et calculateur. Il redécouvre son impuissance et sa fragilité. C’est dans sa vulnérabilité que Jacob reçoit la bénédiction de Dieu. Nous TOUS, NOUS AVONS UN RENDEZ-VOUS DANS LA NUIT AVEC DIEU. En luttant contre l’inconnu, nous prenons conscience de notre pauvreté. C’est en ce moment que Dieu nous donne un nom nouveau qui contient le sens de toute notre vie et la bénédiction réservée à celui qui se laisse transformer."
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2480 - Pape François - Audience Générale - Catéchèse du 10 juin 2020
2459
pape François
(Exhortation Apostolique Evangelii Gaudium du 24 novembre 2013 - #266 )
266. Cette conviction, toutefois, est soutenue par l’expérience personnelle, constamment renouvelée, de goûter son amitié et son message. On ne peut persévérer dans une évangélisation fervente, si on n’est pas convaincu, en vertu de sa propre expérience, qu’avoir connu Jésus n’est pas la même chose que de ne pas le connaître, que marcher avec lui n’est pas la même chose que marcher à tâtons, que pouvoir l’écouter ou ignorer sa Parole n’est pas la même chose, que pouvoir le contempler, l’adorer, se reposer en lui, ou ne pas pouvoir le faire n’est pas la même chose. Essayer de construire le monde avec son Évangile n’est pas la même chose que de le faire seulement par sa propre raison. Nous savons bien qu’avec lui la vie devient beaucoup plus pleine et qu’avec lui, il est plus facile de trouver un sens à tout. C’est pourquoi nous évangélisons. Le véritable missionnaire, qui ne cesse jamais d’être disciple, sait que Jésus marche avec lui, parle avec lui, respire avec lui, travaille avec lui. Il ressent Jésus vivant avec lui au milieu de l’activité missionnaire. Si quelqu’un ne le découvre pas présent au cœur même de la tâche missionnaire, il perd aussitôt l’enthousiasme et doute de ce qu’il transmet, il manque de force et de passion. Et une personne qui n’est pas convaincue, enthousiaste, sûre, amoureuse, ne convainc personne.
2449
Pape François
(Evangelii Gaudium du 24 novembre 2013 - paragraphe 265)
« L’enthousiasme dans l’évangélisation se fonde sur cette conviction : nous disposons d’un trésor de vie et d’amour qui ne peut tromper, le message qui ne peut ni manipuler ni décevoir. C’est une réponse qui se produit au plus profond de l’être humain et qui peut le soutenir et l’élever. C’est la vérité qui ne se démode pas parce qu’elle est capable de pénétrer là où rien d’autre ne peut arriver. Notre tristesse infinie ne se soigne que par un amour infini.266. Cette conviction, toutefois, est soutenue par l’expérience personnelle, constamment renouvelée, de goûter son amitié et son message. On ne peut persévérer dans une évangélisation fervente, si on n’est pas convaincu, en vertu de sa propre expérience, qu’avoir connu Jésus n’est pas la même chose que de ne pas le connaître, que marcher avec lui n’est pas la même chose que marcher à tâtons, que pouvoir l’écouter ou ignorer sa Parole n’est pas la même chose, que pouvoir le contempler, l’adorer, se reposer en lui, ou ne pas pouvoir le faire n’est pas la même chose. Essayer de construire le monde avec son Évangile n’est pas la même chose que de le faire seulement par sa propre raison. Nous savons bien qu’avec lui la vie devient beaucoup plus pleine et qu’avec lui, il est plus facile de trouver un sens à tout. C’est pourquoi nous évangélisons. »
2390
pape François
(Audience générale du 24 mai 2017)
« La rencontre de Jésus avec ces deux disciples semble tout à fait fortuite : elle ressemble à l'un des nombreux carrefours de la vie. Ce qui se passe sur cette route est une thérapie de l'espoir. Qui le fait ? Jésus. Tout d'abord, demandez et écoutez : notre Dieu n'est pas un Dieu intrusif. Même s'il connaît déjà la raison de la déception de ces deux-là, il leur laisse le temps de plonger au plus profond de l'amertume qui les a saisis. Combien de tristesses, combien de défaites, combien d'échecs il y a dans la vie de chacun ! Combien de fois dans la vie nous avons espéré, combien de fois nous nous sommes sentis à un pas du bonheur, et puis nous nous sommes retrouvés déçus. Mais Jésus marche avec tous ces gens trompés, qui marchent la tête baissée. Et en marchant avec eux, de manière discrète, Il parvient à redonner espoir. »
(Audience générale du 24 mai 2017)
« La rencontre de Jésus avec ces deux disciples semble tout à fait fortuite : elle ressemble à l'un des nombreux carrefours de la vie. Ce qui se passe sur cette route est une thérapie de l'espoir. Qui le fait ? Jésus. Tout d'abord, demandez et écoutez : notre Dieu n'est pas un Dieu intrusif. Même s'il connaît déjà la raison de la déception de ces deux-là, il leur laisse le temps de plonger au plus profond de l'amertume qui les a saisis. Combien de tristesses, combien de défaites, combien d'échecs il y a dans la vie de chacun ! Combien de fois dans la vie nous avons espéré, combien de fois nous nous sommes sentis à un pas du bonheur, et puis nous nous sommes retrouvés déçus. Mais Jésus marche avec tous ces gens trompés, qui marchent la tête baissée. Et en marchant avec eux, de manière discrète, Il parvient à redonner espoir. »
2298
Saint Jean de la Croix
(Cantique Spirituel B 2/31,4)
« L’âme qui aime Dieu véritablement est prête à tout pour rencontrer le Fils de Dieu, son Bien-Aimé. Déterminée pour réussir dans sa recherche, elle pratiquera les vertus et s’adonnera aux exercices de la vie active et contemplative… La vraie manière de chercher Dieu, c’est de faire le bien en Dieu et de lutter contre le mal en soi- même…Il faut pour trouver Dieu, un cœur libre et fort, dégagé de tout mal »
2290
Saint Josémaria Escriva (1902-1975)
(Quand le Christ passe, 33)
"Avant tout, primauté à la vocation. Dieu nous aime avant même que nous sachions nous adresser à Lui, et c’est Lui nous donne l’amour qui nous permet de correspondre.La bonté paternelle de Dieu vient à notre rencontre. Notre Seigneur n’est pas seulement juste, Il est beaucoup plus que cela. Il est miséricordieux. Il n’attend pas que nous allions vers Lui; Il s’avance, avec des signes inéquivoques de son amour paternel."
2286
Saint Josémaria Escriva (1902-1975)
(Quand le Christ passe, 59)
"Considérez, avec moi, cette merveille de l’amour de Dieu: le Seigneur vient à notre rencontre. Il attend, Il se place au bord du chemin pour que nous ne puissions pas ne pas le voir. Et Il nous appelle, personnellement, en nous parlant de nos affaires, qui sont aussi les siennes, en éveillant notre conscience au repentir intime, en l’ouvrant à la générosité, en imprimant dans nos âmes le désir ardent d’être fidèles, de pouvoir nous compter parmi ses disciples. Il suffit de percevoir ces appels intérieurs de la grâce, qui sont souvent comme un affectueux reproche, pour percevoir qu’Il ne nous a pas oubliés, durant tout ce temps où, par notre faute, nous ne l’avons pas vu. Le Christ nous aime, de l’amour inépuisable dont déborde son Cœur de Dieu.Voyez comme Il insiste: Au temps favorable, je t’ai exauce; au jour du salut, je t’ai secouru. Puisqu’Il te promet la gloire, son amour, et qu’Il te les donne, le moment venu; puisqu’Il t’appelle, que vas-tu , quant à toi, donner au Seigneur ? Comment répondras-tu, comment répondrai-je, moi aussi, à cet amour de Jésus qui passe ?"
2271
François Garagnon
(Extraits - Réussir dans la vie, ou réussir sa vie - Editions Monte-Cristo)
"Réussir sa vie, c’est d’abord réussir la rencontre. Avec son destin. Avec l’autre. Avec les autres. Avec Dieu. Avec les événements providentiels. Avec tout ce qui mérite d’être aimé.Réussir c’est ne pas se laisser entraîné loin de soi-même. Ne pas errer en périphérie mais approcher le centre de plus en plus. Ne pas manquer la cible. Être dans le mille. S’ajuster à sa vocation.L’attente est bonne au cœur de l’Homme, car c’est souvent l’impatience qui nous empêche de mener nos projets à leur terme. L’attente permet de creuser le désir, d’éprouver la solidité de nos mobiles et de nos engagements, de garantir la pertinence de nos élans spontanés. Et de valider nos espérances, nos projets et nos rêves en vérifiant qu’ils ne s’évaporent pas dans la durée.Une vraie réussite ne saurait se concevoir sans ce respect des saisons intérieures grâces auxquelles peuvent surgir les plus belles éclosions et les jardins les mieux ordonnés."
2264
Saint François de Sales (1567-1622)
(Traité de l'Amour de Dieu)
"Le premier élan ou ébranlement que Dieu donne en nos cœurs, pour les inciter à leur bien, se fait assurément en nous, mais non point par nous ; car il arrive à l'imprévu, avant que nous y ayons ni pensé, ni pu penser, puisque nous n'avons rien qui suffise en nous-mêmes pour mériter ou penser quoi que ce soit qui concerne notre salut ; mais tout cela vient de Dieu.Ce qui est aussi admirable que véritable, c'est que quand notre volonté suit l'attrait et consent au mouvement divin, elle le suit librement, tout comme librement elle résiste, quand elle résiste."
2261
Gustave Thibon
(L'ignorance étoilée)
"Le grand prisonnier, c'est Dieu. Il faut descendre, par la prière, dans les oubliettes de notre âme, où nos passions terrestres et notre indifférence à l'éternel l'ont emmuré, pour le retrouver et le consoler. Quelles épaisseurs de murailles sourdes avons-nous construites pour étouffer la voix du captif ! Et, du même coup, c'est le meilleur de nous-mêmes que nous avons enterré dans le silence et dans la nuit."
2260
Fernando Pessoa
(poète brésilien - Poème extrait de "O encontro marcado" -le rendez-vous convenu)
Le printemps commence,Qu'il soit un printemps pour l'Humanité !
De tout il restera trois choses :La certitude que tout était en train de commencer ;La certitude qu’il fallait continuer,La certitude que cela serait interrompuAvant que d’être terminé.Faire de l’interruption un nouveau chemin,Faire de la chute un pas de danse,Faire de la peur, un escalier,Du rêve, un pont,De la recherche…Une RENCONTRE
2092
Benoît XVI
( Encyclique Deus Caritas Est -Dieu est amour - §41)
« Le chrétien qui prie ne prétend pas changer les plans de Dieu, ni corriger ce que Dieu a prévu. Il cherche plutôt à rencontrer le Père de Jésus Christ, Lui demander d’être présent en lui et dans son action par le secours de son Esprit »
1958
Art Sacré
(la Présentation de Jésus au Temple par Giotto di Bondone (1266-1334))
Dans l’Église orientale, la Présentation du Seigneur au Temple s’appelle la ‘RENCONTRE’. C’est la Rencontre tant espérée par Syméon et Anne. Ces deux personnes âgées représentent toute l’attente d’Israël venant à la rencontre de son Sauveur. Ceux-ci, guidés par l’Esprit, reconnaissent sans hésitation, la ’Lumière des Nations’ dans l’Enfant nouveau-né présenté au Temple par Marie et Joseph.La Rencontre« Le point de mire de ce remarquable tableau de Giotto, intitulé la Présentation du Seigneur au Temple, est certainement le contact visuel impressionnant de ces deux figures si différentes qui se rencontrent pour la première fois : l’Enfant Jésus qui est à peine âgé de quarante jours et le saint et pieux vieillard Syméon qui est en train de vivre les derniers jours de sa vie terrestre.
Cette idée de rencontre n’est pas étrangère non plus dans ce tableau, aux deux groupes de personnages qui viennent de gauche et de droite pour se rencontrer devant le temple dessiné ici d’une façon très sommaire. On voit d’abord deux groupes formés de trois figurants. À l’extrémité gauche, on aperçoit une femme anonyme qui accompagne Joseph et Marie qui s’avancent vers le point de mire central : l’Enfant Jésus dans les bras de Syméon. Celui-ci est accompagné, à droite, de la prophétesse Anne.
« Le côté droit de la fresque de Giotto, écrit Victor Stoichita, (écrivain, historien et critique d'art né en 1949 à Bucarest), est en vérité assez complexe lui aussi : en haut on voit l’ange qui vole de la droite vers la gauche. C’est lui qui accompagne et dirige les pas du vieux prêtre en le dépêchant vers le temple où se produit, enfin, la rencontre avec Celui que Syméon avait presque perdu l’espoir de voir de son vivant. La partie inférieure du côté droit est occupée par Anne. L’une de ses mains pointe vers le centre de la scène dans un geste de présentation, tandis que l’autre tient un rouleau sur lequel se trouvent ces quelques lignes : ‘Dominum Christum qui erit redemptio saeculi’, ‘Celui-ci est le Christ qui sera le Sauveur du monde’. »
Ce tableau de Giotto vient illustrer ce passage de l’Évangile de saint Luc où Syméon, les yeux levés vers le ciel dans une extase de joie, offre l’Enfant au Père Éternel, glorifiant Dieu pour avoir accompli ses promesses en disant cette parole prophétique :
« Maintenant, ô Maître, Tu peux laisser ton serviteur s’en aller dans la paix, selon Ta parole, car mes yeux ont vu ton salut, que Tu as préparé à la face de tous les peuples : Lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d’Israël ton peuple.»
(Lc 2, 22-40)
Giotto di Bondone - Présentation de Jésus au Temple - www.citationschretiennes.com @NotreDamedesInternautes |
1366
Pape François
(Audience générale du 15 novembre 2017)
L’enfant pose toujours mille questions parce qu’il désire découvrir le monde; et il s’émerveille même de petites choses, car tout est nouveau pour lui. Pour entrer dans le Royaume des cieux il faut se laisser émerveiller. Dans notre relation avec le Seigneur, dans la prière — je pose la question — nous laissons-nous émerveiller ou pensons-nous que la prière signifie parler à Dieu comme le font les perroquets? Non, c’est avoir confiance et ouvrir son cœur pour se laisser émerveiller. Nous laissons-nous surprendre par Dieu qui est toujours le Dieu des surprises? Car la rencontre avec le Seigneur est toujours une rencontre vivante, ce n’est pas une rencontre de musée. C’est une rencontre vivante et nous allons à la Messe, pas au musée. Nous allons à une rencontre vivante avec le Seigneur.
1364
pape François
(Audience Générale du 15 novembre 2017)"Prier, comme tout véritable dialogue, est également savoir demeurer en silence — dans les dialogues il y a des moments de silence —, en silence avec Jésus. Quand nous allons à la Messe, nous arrivons peut-être cinq minutes à l’avance et nous commençons à bavarder avec celui qui est à côté de nous. Mais ce n’est pas le moment de bavarder: c’est le moment du silence pour nous préparer au dialogue. C’est le moment de nous recueillir dans notre cœur pour nous préparer à la rencontre avec Jésus. Le silence est si important! Rappelez-vous ce que j’ai dit la semaine dernière: nous n’allons pas à un spectacle, nous allons à la rencontre du Seigneur et le silence nous prépare et nous accompagne."
1144
Saint Jean de la Croix(Vive Flamme 3, 28)
Si l’âme cherche son Dieu, son Bien- Aimé la cherche avec infiniment plus d’ardeur. C’est Dieu qui, dans cette recherche, est le principal agent. C’est Lui qui doit la guider… La grande préoccupation (de l’âme) doit être de ne pas entraver l’action de l’Esprit Saint… »
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