Affichage des articles dont le libellé est Présentation. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Présentation. Afficher tous les articles

455

saint Jean-Paul II
Angelus, 21 novembre 1999
La présentation de la bienheureuse Vierge Marie est l'une des fêtes les plus chères à la tradition orientale, célébrée également en Occident à partir du quatorzième siècle. Aujourd'hui, Marie nous apparaît comme le temple dans lequel Dieu a placé son salut et comme la servante qui se consacre totalement au Seigneur.

454

Benoît XVI
Angelus, 19 novembre 2006
Après-demain, 21 novembre, à l'occasion de la mémoire liturgique de la Présentation de la Très Sainte Vierge Marie au Temple, nous célébrerons la Journée pro Orantibus, consacrée aux communautés religieuses de clôture. (...)
Chers frères et sœurs, rendons grâce au Seigneur, qui dans sa providence a voulu les communautés de clôture, masculines et féminines. Que notre soutien spirituel et même matériel, ne leur fasse pas défaut, afin qu'ils puissent accomplir leur mission, celle de maintenir vivante dans l'Eglise l'attente ardente du retour du Christ. Invoquons pour cela l'intercession de Marie, que, lors de la fête de sa Présentation au Temple, nous contemplerons comme Mère et modèle de l'Eglise, qui réunit en elle les deux vocations : à la virginité et au mariage, à la vie contemplative et à la vie active.

282

Michel Gasnier
Les silences de saint Joseph, chap. 26
4ème dimanche de St Joseph
Sa quatrième souffrance lui avait été causée par le vieillard Syméon lorsque celui-ci écartant le voile de l'avenir avait annoncé que Jésus serait pour les hommes un signe de contradiction, et que sa mère elle-même aurait un jour le cœur transpercé.
Mais tout en même temps, une nouvelle prophétie était venue consoler immensément son âme : Jésus devait être la lumière des nations et la gloite d'Israël.


258

Benoît XVI
Homélie, Jeudi 2 février 2006, §1 et 2
La fête de la Présentation de Jésus au Temple, célébrée aujourd'hui, quarante jours après sa naissance, nous présente un moment particulier de la vie de la Sainte Famille : conformément à la loi de Moïse, le petit Jésus est amené par Marie et Joseph au temple de Jérusalem pour être offert au Seigneur (cf. Lc 2, 22). Syméon et Anne, inspirés par Dieu, reconnaissent dans cet Enfant le Messie tant attendu et ils prophétisent à son sujet. Nous sommes en présence d'un mystère, à la fois simple et solennel, dans lequel la sainte Eglise célèbre le Christ, le Consacré du Père, premier-né de la nouvelle humanité.
La suggestive procession des cierges au début de notre célébration nous a fait revivre la majestueuse entrée, chantée dans le Psaume responsorial, de Celui qui est "le roi de gloire", "le vaillant des combats" (Ps 23, 7.8). Mais qui est le Dieu vaillant qui entre dans le temple ? C'est un Enfant ; c'est l'Enfant Jésus, dans les bras de sa mère, la Vierge Marie. La Sainte Famille accomplit ce que prescrivait la Loi : la purification de la mère, l'offrande du premier-né à Dieu et son rachat à travers un sacrifice. Dans la première Lecture, la Liturgie parle de l'oracle du prophète Malachie : Et soudain il entrera dans son sanctuaire, le Seigneur (Ml 3, 1). Ces paroles transmettent toute l'intensité du désir qui a animé l'attente du peuple juif au cours des siècles. Enfin, l'Ange de l'alliance entre dans sa maison et se soumet à la Loi : il vient à Jérusalem pour entrer avec une attitude d'obéissance dans la maison de Dieu.

257

saint Jean-Paul II
Homélie, Samedi 1er février 2003, n. 2 (Fête de la Présentation du Seigneur)

Quarante jours après Noël, l'Eglise célèbre ce mystère joyeux très suggestif, qui, d'une certaine façon, anticipe la douleur du Vendredi Saint et la joie de la Pâque. La tradition orientale appelle la fête d'aujourd'hui la fête de la rencontre, car, dans l'espace sacré du temple de Jérusalem, se réalise la rencontre entre la bienveillance de Dieu et l'attente du peupe élu.
Tout cela acquiert une signification et une valeur eschatologique dans le Christ : il est l'Epoux qui vient accomplir l'alliance nuptiale avec Israël. De nombreuses personnes sont appelées, mais combien d'entre elles sont réellement prêtes à l'accueillir, avec le cœur et l'esprit vigilant (cf. Mt 22, 14) ? Dans la liturgie d'aujourd'hui, nous contemplons Marie, modèle de ceux qui attendent et ouvrent docilement leur cœur à la rencontre avec le Seigneur.

256

Bible - Nouveau Testament
Luc 2, 25-33 (Nunc dimittis)
Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C'était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d'Israël, et l'Esprit Saint était sur lui.
L'Esprit lui avait révélé qu'il ne verrait pas la mort avant d'avoir vu le Messie du Seigneur.
Poussé par l'Esprit, Syméon vint au Temple. Les parents y entraient avec l'enfant Jésus pour accomplir les rites de la Loi qui le concernaient.
Syméon prit l'enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant :
« Maintenant, ô Maître,
tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix,
selon ta parole.
Car mes yeux ont vu ton salut,
que tu as préparé à la face de tous les peuples :
lumière pour éclairer les nations païennes,
et gloire d'Israël ton peuple. »
Le père et la mère de l'enfant s'étonnaient de ce qu'on disait de lui.

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)