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        Bx Charles de Foucauld (1858-1916)
           (Lettre du 3 mai 1912 à Joseph Hours)
«La charité qui est le fond de la religion oblige tout chrétien à aimer le prochain, c’est à dire tout humain, comme soi-même. Tout chrétien doit donc être apôtre : ce n’est pas un conseil, c'est un commandement, le commandement de la charité.
Les laïcs doivent être apôtres envers tous ceux qu'ils peuvent atteindre : leurs proches et leurs amis d'abord, mais non eux seuls ; la charité n'a rien d'étroit, elle embrasse tous ceux qu'embrasse le cœur de Jésus... Par quels moyens ? ... avec tous ceux avec qui ils sont en rapport, sans exception, par la bonté, la tendresse, l'affection fraternelle, l'exemple de la vertu, ... avec certains sans leur dire jamais un mot de Dieu ou de la religion, patientant comme Dieu patiente, étant bon comme Dieu est bon, étant un tendre frère et priant ; avec d'autres en parlant dans la mesure qu'ils peuvent porter... surtout voir en tout humain un frère... voir en tout humain un enfant de Dieu."

2316

    pape François
    ((Extrait) Message pour la 54e journée mondiale des communications sociales - 24 janvier 2020)
" Qu’ils soient sous forme de fables, de romans, de films, de chansons, de nouvelles … les récits affectent nos vies, même si nous n’en sommes pas conscients. Les récits nous marquent, façonnent nos convictions et nos comportements. En lisant l’Écriture, les histoires des saints, ainsi que ces textes qui ont su lire l’âme humaine et mettre en lumière sa beauté, l’Esprit Saint est libre d’écrire dans nos cœurs.

Combien de récits nous intoxiquent, en nous persuadant que, pour être heureux, nous aurions constamment besoin d’avoir, de posséder, de consommer. Nous ne réalisons pratiquement pas à quel point nous devenons avides de tapages et de commérages ; nous consommons tant de violence et de fausseté… Souvent sur les toiles de la communication, des récits destructeurs et offensants sont élaborés. En rassemblant des informations non vérifiées, en répétant des discours insignifiants et faussement persuasifs, en blessant avec des propos de haine, on ne tisse pas l’histoire humaine, mais on dépouille l’homme de sa dignité…

Nous avons besoin de patience et de discernement pour redécouvrir des récits qui nous aident à ne pas perdre le fil au milieu des nombreuses afflictions d’aujourd’hui; des récits qui remettent en lumière la vérité de ce que nous sommes, jusque dans l’héroïsme ignoré de la vie quotidienne. " 


2271

    François Garagnon
     (Extraits - Réussir dans la vie, ou réussir sa vie - Editions Monte-Cristo)
"Réussir sa vie, c’est d’abord réussir la rencontre. Avec son destin. Avec l’autre. Avec les autres. Avec Dieu. Avec les événements providentiels. Avec tout ce qui mérite d’être aimé.
Réussir c’est ne pas se laisser entraîné loin de soi-même. Ne pas errer en périphérie mais approcher le centre de plus en plus. Ne pas manquer la cible. Être dans le mille. S’ajuster à sa vocation.
L’attente est bonne au cœur de l’Homme, car c’est souvent l’impatience qui nous empêche de mener nos projets à leur terme. L’attente permet de creuser le désir, d’éprouver la solidité de nos mobiles et de nos engagements, de garantir la pertinence de nos élans spontanés. Et de valider nos espérances, nos projets et nos rêves en vérifiant qu’ils ne s’évaporent pas dans la durée.
Une vraie réussite ne saurait se concevoir sans ce respect des saisons intérieures grâces auxquelles peuvent surgir les plus belles éclosions et les jardins les mieux ordonnés." 

2262

    Saint Augustin
(Sermon sur la 1ère lettre de saint Jean)
" Toute la vie du vrai chrétien est un saint désir. Sans doute, ce que tu désires, tu ne le vois pas encore : mais le désir te rend capable, quand viendra ce que tu dois voir, d'être comblé.
Supposons que tu veuilles remplir quelque objet en forme de poche et que tu saches la surabondance de ce que tu as à recevoir ; tu étends cette poche, sac, outre, ou tout autre objet de ce genre ; tu sais combien grand est ce que tu as à y mettre, et tu vois que la poche est étroite : en l'étendant, tu en augmentes la capacité.
De même, Dieu, en faisant attendre, étend le désir ; en faisant désirer, Il étend l'âme ; en étendant l'âme, Il la rend capable de recevoir.
Désirons donc, mes Frères, parce que nous devons être comblés.


2189

    Saint François de Sales 
      (Lettre à Madame Bourgeois, Abbesse du Puits-D’Orbe 1604)
« Il faut avoir un cœur de longue haleine ; les grands desseins ne se font qu’à force de patience et de longueur de temps ; les choses qui croissent en un jour se perdent en un autre. Courage donc, ma bonne fille, Dieu sera avec nous. » 

2187

    Saint François de Sales 
      (Lettre à la sœur de Chastel 1616 n°1153)
« Demeurez bien en paix parmi vos sécheresses, et attendez en patience la rosée des consolations célestes. Il est bon que nous ne soyons pas toujours attachés aux mamelles de notre Dieu et que nous soyons un peu sevrés de sa douceur. » 

2014

      Sainte Bernadette Soubirous 
         "Extrait de son Carnet de notes intimes au Couvent de Nevers ; cité dans le livre "Bernadette Soubirous" de François Vayne)

"je dois être dès ce moment, entièrement à Dieu, et à Dieu seul, jamais à moi. Marie a tout sacrifié, et Dieu seul lui tient lieu de tout. A son exemple, désormais, le Seigneur seul sera mon partage.

Pourquoi suis-je venue ici, sinon pour aimer Notre Seigneur de tout mon coeur ?

Pour Lui prouver mon amour, je dois, à son exemple, souffrir et Lui sacrifier tout avec générosité. Courage mon âme, la prière tout obtient, le Coeur de Jésus est là, frappons.

Ô Jésus et Marie, faites enfin que tout consolation en ce monde soit de vous aimer et de souffrir pour les pécheurs.

Ô mon Jésus... , attirez, élevez toutes mes affections.

mon coeur crucifié s'abîme pour jamais dans le vôtre et s'ensevelisse dans la blessure mystérieuse qu'en Lui a ouverte l'entrée de la lance. Ô Jésus, mille fois mourir plutôt que de vous être infidèle !

ô Marie Immaculée, ô glorieux saint Joseph ! Et vous saint Jean, disciple bien-aimé du Divin Coeur, enseignez-moi la science de l'amour ! Qu'Il m'attire puissamment ! ... Que je prenne enfin mon essor, que je m'envole pour aller me perdre et me presser, m'unir, m'enfoncer en Vous, dans le coeur adorable de Jésus... divin centre de Charité et de pureté.

Mourant sans cesse à moi-même. En paix, supportant la douleur, je travaille, je souffre et j'aime, sans autre témoin que son coeur.

Celui qui n'est pas prêt à tout souffrir pour le Bien-Aimé et à faire en tout sa sainte Volonté n'est pas digne du divin nom d'Ami... car ici-bas, l'Amour ne se vit pas sans douleur.

C'est en aimant la Croix que l'on trouve son Cœur, car le divin Amour ne vit pas sans douleur. Je ne vivrai pas un instant que je ne le passe en aimant. Celui qui aime fait tout sans peine, ou bien sa peine, il l'aime. Pourquoi il faut souffrir ? Parce qu'ici-bas, le pur amour ne vit pas sans souffrances. Ô Jésus, Jésus je ne sens plus ma croix quand je songe à la Vôtre...
Ô Marie, ma tendre Mère, voici votre enfant qui n'en peut plus.
Voyez mes besoins et surtout mes détresses spirituelles ; ayez pitié de moi ; faites que je sois un jour au ciel avec vous.
Ô ma Mère, venez à mon aide, accordez-moi la grâce de mourir à moi-même pour ne plus vivre que de mon doux Jésus et pour mon Jésus.

Ô très Sainte Mère de mon Jésus, qui avez vu et avez senti l'extrême désolation de votre cher Fils, assistez-moi dans le temps de la mienne. Et vous, saints du Paradis, qui avez passé par cette épreuve, ayez compassion de ceux qui la souffrent et obtenez-moi la grâce d'être fidèle jusqu'à la mort.
Ô très compatissant Cœur de Jésus,
Acceptez chacune de mes larmes, chaque cri de ma douleur, comme supplication pour tous ceux qui souffrent, pour tous ceux qui pleurent, pour tous ceux qui vous oublient (...)
Ô Jésus, donnez-moi je vous prie,
le pain de l'humilité,
le pain de l'obéissance,
le pain de Charité,
le pain de force pour rompre ma volonté et la fondre à la Vôtre,
le pain de la mortification intérieure,
le pain du détachement des créatures,
le pain de patience pour supporter les peines que mon coeur souffre,

Je n'étais rien, et de ce rien, Jésus a fait une grande chose. Oui, puisque je suis en quelque sorte un Dieu par la sainte Communion : Jésus me donne son Cœur, je suis donc coeur à coeur avec Jésus, amie de Jésus, c'est à dire un autre Jésus. Je dois donc vivre de Jésus.

La vie chrétienne n'a pas seulement ses combats et ses épreuves, elle a aussi ses consolations ; et si du Thabor il faut aller au Calvaire, du Calvaire on revient au Thabor avec Jésus. Là est l'avant-goût du ciel. L'âme ne fait qu'un chemin, du Golgotha au Thabor. La vie est cette échelle.
Ô Jésus, gardez-moi sous l'étendard de votre Croix. Que le crucifix ne soit pas seulement sous mes yeux, sur ma poitrine, mais dans mon coeur, Vivant en moi.
Pour la plus grande gloire de Dieu, l'important n'est pas de faire beaucoup, mais de bien faire. "

1831

     pape François 
(Angélus, 1er janvier 2020)
"Jésus n’a pas enlevé le mal du monde mais l’a vaincu à la racine. Son salut n’est pas magique, mais c’est un salut « patient », c’est-à-dire qu’il implique la patience de l’amour, qui prend en charge l’iniquité et lui enlève son pouvoir. La patience de l’amour: l’amour nous rend patients. Si souvent, nous perdons patience; moi aussi, et je vous demande de m’excuser pour le mauvais exemple d’hier. C’est pourquoi, en contemplant la crèche, nous voyons, avec les yeux de la foi, le monde renouvelé, libéré de la domination du mal et placé sous la seigneurie royale du Christ, l’Enfant couché dans la crèche." 

1698

     pape François 
( Homélie 1er décembre 2013)
"Attendre Noël"

" De la même manière qu'au cours de la vie il arrive à chacun de nous de devoir repartir, se relever, retrouver le but de notre existence, la grande famille humaine a besoin de constamment renouveler l'horizon commun vers lequel nous marchons. L'horizon de l'espérance ! c'est cela qui aide à cheminer vers Noël. Le temps de l'Avent, que nous entamons à nouveau aujourd'hui, nous rappelle à l'horizon de l'espérance, une espérance qui ne déçoit pas puisqu'elle est fondée sur la parole de Dieu. Une espérance qui ne déçoit pas, simplement parce que le Seigneur ne déçoit jamais ! Il est fidèle ! Il ne déçoit pas ! Nous pensons et ressentons cette beauté. "

1466

    Anonyme du XVIème siècle. (la perle évangélique)
« Ainsi es-tu spirituellement crucifiée, mourant tous les jours pour moi ; tu es ensevelie en moi, et tu m’ensevelis en toi, au sépulcre de ton cœur ; tu m’embaumes par la propre mortification de toi-même, et m’enveloppes dans la suaire ou le linceul de ta conscience, que j’ai purifiée et nettoyée par la mort et passion. Le résultat en sera qu’en toi et par toi je ressusciterai, et que de ta mortification je tirerai la vie pour toi ; et de ta patience, la joie et le contentement, ce qui sera en toi une continuelle célébration de Pâques. 

1331

  Saint François de Sales

(Lettre)

« Il faut avoir un cœur grand et de longue haleine : les grandes choses ne se font qu’à force de temps et de patience. Ce qui croît en un jour meurt en un autre. » 

1329

 saint Ignace de Loyola (1491-1556)

 (Lettre du 17/11/1555)

'Plaise à la divine Bonté de nous communiquer toujours la lumière de la Sagesse, pour que nous puissions voir clairement et accomplir fermement son bon plaisir, (...) pour que nous acceptions de sa main ce qu’il nous envoie, en faisant cas de ce qui a le plus d’importance : la patience, l’humilité, l’obéissance et la charité…
Que Jésus Christ soit seulement en nos âmes !' 

1325

  Thomas a Kempis (1379-1471)

 ( Imitation de Jésus-Christ)

"Applique-toi à être patient en tolérant les défauts des autres et toutes leurs infirmités, parce qu'il y a aussi bien des choses en toi que les autres ont à tolérer.
Si tu ne peux te rendre tel que tu voudrais, comment pourrais-tu faire que les autres soient à ton gré ?
Il nous plairait que les autres soient parfaits, et pourtant nous ne corrigeons pas nos propres défauts.
Nous voulons qu'on reprenne les autres sévèrement, et nous ne voulons pas être repris nous-mêmes, ou que l'on nous refuse ce que nous demandons.
Nous voulons que les autres soient limités en leur liberté, et nous-mêmes ne supportons en rien d'être contraints :
Cela montre bien que nous considérons rarement le prochain comme nous-mêmes. Mais si tous étaient parfaits, qu'aurions-nous encore à souffrir pour Dieu de la part des autres ?
Or Dieu l'a ainsi ordonné afin que nous apprenions à porter le fardeau les uns les autres, car personne n'est sans défaut, personne n'est sans fardeau, personne ne se suffit à lui-même, personne n'est assez sage, mais il nous faut mutuellement nous porter, nous consoler, nous aider et nous avertir.
C'est dans l'adversité qu'on voit le mieux ce que chacun a de vertus, car les occasions ne rendent pas l'homme fragile, mais elles montrent ce qu'il est. " 

1271

  sainte Thérèse d'Avila (1515-1582)

« Ne crois pas ma fille, que l’union consiste à être tout près de moi, car ceux qui m’offensent le sont aussi, même contre leur gré. 
Elle ne consiste pas non plus dans les régals et les délices de l’oraison, même si je les accorde à un très haut degré ; ce n’est souvent qu’un moyen de gagner les âmes, même si elles ne sont pas en état de grâce. » Faveur 1572 p. 551 
Il faut de la patience et de l’humilité sur ce chemin. Il se peut bien que dans les débuts l’on ait une relation très forte avec le Seigneur, presque immédiate et l’on a l’impression que lui et nous c’est tout un. Le temps passant, ces expériences deviennent moins fortes, moins sensibles et l’on croit que Dieu s’éloigne de nous ou que l’on s’éloigne de lui, sans qu’il y ait de faute apparente de notre part. Parfois cela peut aller jusqu’au désespoir. 
En fait nous nous heurtons à un faux problème car c'est à ce niveau de la relation que le Seigneur nous attend, mais il veut nous emmener plus loin et nous aider à passer du sensible à l’esprit, car il est Esprit.

1049

Pape François 

Gaudete et exsultate (paragraphes 7-10)

« La sainteté de l’Eglise militante »
« J’aime voir la sainteté dans le patient peuple de Dieu : chez ces parents qui éduquent avec tant d’amour leurs enfants, chez ces hommes et ces femmes qui travaillent pour apporter le pain à la maison, chez les malades, chez les religieuses âgées qui continuent de sourire. Dans cette constance à aller de l’avant chaque jour, je vois la sainteté de l’Église militante. 
C’est cela, souvent, la sainteté ‘‘de la porte d’à côté’’, de ceux qui vivent proches de nous et sont un reflet de la Présence de Dieu, ou, pour employer une autre expression, ‘‘la classe moyenne de la sainteté’’.4 (…) Ce que je voudrais rappeler par la présente Exhortation, c’est surtout l’appel à la sainteté que le Seigneur adresse à chacun d’entre nous, cet appel qu’il t’adresse à toi aussi : « Vous êtes devenus saints car je suis saint » (Lv 11, 44 ; cf. 1 P 1, 16). » 

1015

Jean Lafrance  (1931-1991)
la prière du coeur - chapitre 1 -  page 10-11
"Le silence de Dieu est la réalité la plus difficile à supporter au début de la vie de prière, et cependant c'est la seule forme de présence que nous puissions accueillir, car nous ne sommes pas encore prêts à affronter le feu du buisson ardent. Il faut donc apprendre à s’asseoir, à ne rien faire devant Dieu, sinon à attendre et à se réjouir d’être présent à l’éternel Présent. On voit que ce n’est pas brillant puisque la prière consiste à attendre, mais si l’on arrive à faire cela, on pourra faire autre chose à l’intérieur de ce Silence et de cette immobilité. 
 Que se passe-t-il au cœur de ce silence? 
Rien d’autre qu’une descente de plus en plus vertigineuse dans les profondeurs de notre cœur, où habite ce Mystère de Silence qu’est Dieu. C'est pourquoi il faut se taire, regarder, écouter avec un amour plein de désir."

1010

Jean Lafrance  (1931-1991)
la prière du coeur - 1 - Le pèlerinage au cœur : la conversion.

 "Le chrétien vit, mais il n’a pas conscience de ce qu’il porte en lui. C'est un endormi qui laisse sommeiller en son cœur les énergies de l’Esprit. Dans l’Évangile, le Christ ne cesse de nous dire qu’il faut veiller et prier, derrière la porte, pour attendre son retour : Veillez… Tenez-vous prêts, car le Fils de l’homme viendra à l’heure où vous n'y penserez pas (Mt 24, 42-44). Le Christ nous avertit qu'il reviendra la nuit, nous laissant entendre par-là qu'il ne faut pas dormir. Durant l’agonie, il reprochera aux Apôtres de dormir : Simon, tu dors! Tu n’as pas eu la force de veiller une heure? (Mc 14, 37). C'est pourquoi Jésus oppose à l’homme qui est vigilant le serviteur oublieux de Dieu; aux vierges sages, il oppose les vierges folles qui n’attendent plus le retour de l’Époux. Les Pères de l’Orient nous disent que le seul péché est de ne plus être sensible au Christ ressuscité, de ne plus attendre celui qui ne cesse de frapper à la porte de notre cœur, car il ne faut pas se méprendre sur le sens du retour du Christ. Le Seigneur ne vient pas à notre rencontre du dehors, mais il est réellement le mendiant de l’amour qui frappe du dedans. L'Esprit Saint gémit au fond de notre cœur et attend la libération d’une nouvelle naissance : Voici, je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui et je dînerai avec lui et lui avec moi (Ap 3, 20). Il s’agit, bien sûr, d'une cène intériorisée que le Seigneur prend avec nous, dans la chambre haute de notre âme, et qui nous fait demeurer en lui et lui en nous. Ainsi la prière continuelle apparaît toujours dans la droite ligne de l’Eucharistie perpétuée"

970

de saint Ignace de Loyola (1491-1556) 
Lettre du 17/11/1555
"Il me semble que vous devriez vous résoudre à faire avec calme ce que vous pouvez. Ne soyez pas inquiets de tout, mais abandonnez à la divine Providence ce que vous ne pouvez accomplir par vous-même. Sont agréables à Dieu notre soin et notre sollicitude raisonnables pour mener à bien les affaires dont nous devons nous occuper par devoir.
L’anxiété et l’inquiétude de l’esprit ne plaisent point à Dieu. Le Seigneur veut que nos limites et nos faiblesses prennent appui en sa force et en sa toute-puissance ; il veut nous voir croire que sa bonté peut suppléer à l’imperfection de nos moyens.
Ceux qui se chargent d’affaires nombreuses, même avec une intention droite, doivent se résoudre à faire simplement ce qui est en leur pouvoir, sans s’affliger s’ils ne parviennent pas à tout réaliser comme ils le voudraient. A condition toutefois qu’ils aient accompli tout ce que la nature humaine peut et doit faire selon les indications de la conscience.
Si on doit laisser de côté certaines choses, il faut s’armer de patience, et ne pas penser que Dieu attend de nous ce que nous ne pouvons pas faire : Il ne veut pas davantage que l’homme s’afflige de ses limites. Pourvu que l’on donne satisfaction à Dieu,- ce qui est plus important que de donner satisfaction aux hommes – il n’est pas nécessaire de se fatiguer outre mesure.
Bien plus, lorsqu’on s’est efforcé d’agir de son mieux, on peut abandonner tout le reste à celui qui a le pouvoir d’accomplir tout ce qu’il veut. "
Plaise à la divine Bonté de nous communiquer toujours la lumière de la Sagesse, pour que nous puissions voir clairement et accomplir fermement son bon plaisir, en nous et dans les autres… pour que nous acceptions de sa main ce qu’il nous envoie, en faisant cas de ce qui a le plus d’importance : la patience, l’humilité, l’obéissance et la charité…
Que Jésus Christ soit seulement en nos âmes avec ses dons spirituels ! Amen. "

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963

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc - Lc 12, 35-38
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Restez en tenue de service,
votre ceinture autour des reins,
et vos lampes allumées.
Soyez comme des gens qui attendent leur maître
à son retour des noces,
pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte.
Heureux ces serviteurs-là que le maître, à son arrivée,
trouvera en train de veiller.
Amen, je vous le dis :
c’est lui qui, la ceinture autour des reins,
les fera prendre place à table
et passera pour les servir.
S’il revient vers minuit ou vers trois heures du matin
et qu’il les trouve ainsi,
heureux sont-ils ! »

953

pape François 
#SantaMarta- 23 octobre 2018 

"L'espérance n'est pas une idée c’est une rencontre. Comme la femme qui attend de rencontrer le fils qui naîtra de son sein."


Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)