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1976

      Prière de Soeur Jeanne d'Arc o.p 

Le temps de ma prière

" Je t'offre le temps de ma prière.
Ce temps précieux, Seigneur, dont je suis si avare.
Je n'ai rien de plus précieux à t'offrir,
aussi, me voici devant Toi,
et je le laisse couler goutte à goutte, inutile,
Je suis confus de ne pas savoir mieux les remplir
et d'être là, tout interdit, vaguement ennuyé,
harcelé par ces choses que j'ai voulu écarter
de cette heure pour te la donner,
mais qui reviennent battre contre les parois de mon âme,
et je ne sais pas comment les faire taire.
Pardonne ma distraction, ma maladresse et mon ennui.
Je crois en Toi,
je crois à Ton agir sur moi,
et je laisse couler le temps dans cet acte de foi,
et je t'offre ainsi en libation cette heure unique,
cette heure irremplaçable de ma vie qui s'écoule.
.

1963

      Micaela Bunes Portillo 
(laïque engagée dans les fraternités dominicaines ; Sous-directrice de la formation en éducation infantile de l’université catholique de Murcia, en Espagne - Article paru dans "prêtres du Prado N°134" - Octobre 2017)

La chasteté n’est pas seulement un vœu de frères et de moniales, mais quelque chose que pratique CELUI QUI AIME, parce qu’il n’y a pas d’amour authentique qui ne soit chaste. La chasteté est le respect. Nous admirons l’œuvre de Dieu en l’autre, dans le couple, dans l’ami, et la dignité et la beauté qu’elle confère aux personnes. De cette admiration naît un profond respect, qui est la version la plus délicate de l’amour. Ces délicatesses ne peuvent pas être rassemblées en une sorte de code de conduite : il s’agit d’une offrande, qui prend soin sans envahir ni violenter, sans blesser, qui est discrète et respectueuse dans la plus grande confiance. Le mystère de l’Incarnation me permet de penser que cet amour, qui transmet la vie, ne blesse ni ne violente le corps de Marie, qui s’offre à son tour sans restriction ni condition : « que tout soit fait » (Lc 1,37) a été sa réponse. Et l’amour de Dieu est délicat, parce qu’il est chaste. Cultiver la chasteté, c’est cultiver une sensibilité spéciale, c’est un bon goût, un tact, et cela est à éduquer, à travailler. La chasteté est plus que des bonnes manières de l’amour et pour ces délicatesses, nous avons besoin de cultiver une sensibilité spéciale. La sensibilité n’est pas seulement un sentiment, mais elle requiert l’exercice de la raison et l’action de la grâce qui travaille en notre nature biologique et rationnelle. La sensibilité est la lucidité de l’amour.

1957

      Marthe Robin (1902-1981)
(Journal - Conseils pour avancer dans la voie de la perfection)

7. Pour être heureux, il faut remettre à Jésus la clef de sa volonté, pour aller à lui entièrement libre et bien résolu à tout quitter pour le suivre ; c’est alors que, nous prenant par la main, il transformera nos désirs en effets. Après avoir embrassé la Croix, si nous ne nous sentons pas la force de laisser le divin Rédempteur la mettre sur nos épaules, comme les filles de Jérusalem mêlons au moins nos larmes à ses douleurs ; à l’exemple de sainte Véronique, réparons par nos prières et par nos sacrifices les outrages, les mépris, les affronts faits à son amour.
Marthe Robin - de son journal, conseils pour avancer dans la voie de la perfection 

1809

     Saint Césaire d'Arles (470-543)
    (Sermon 38)
"Parfois tu cherches à donner quelque chose à un indigent et tu n'as pas de quoi ; mais tu as tout ce qu'il faut pour pardonner au pécheur, et autant que tu le veux. De l'or, de l'argent, des vêtements, du blé, du vin et de l'huile, il peut arriver que tu n'aies pas de quoi en donner aux pauvres ; mais pour ce qui est de pardonner à ses ennemis, jamais tu ne pourras t'en excuser : car si dans la cave ou dans ton grenier tu n'as rien que tu puisses donner, tu peux sortir du trésor de ton coeur quelque chose à offrir." 

1567

   Dom Helder Câmara (1909-1999)
    (L'Evangile avec Dom Hélder Câmara, Ed Desclée de Brouwer, 2009, page 81)

" Comme nous sommes loin de savoir vivre le Notre Père ! Ainsi, quand nous disons vouloir la volonté de Dieu. C'est plutôt facile d'accepter la volonté de Dieu quand elle coïncide avec la nôtre. Nous savons bien demander au Seigneur, mais que le Seigneur veille bien à être d'accord avec notre désir, notre volonté ! Et qu'il se garde bien de penser ou de vouloir d'une manière différente ! 
La prière que j'aime à dire ? "Seigneur, que ta grâce m'aide à vouloir ce que Tu veux, à préférer ce que Tu préfères..." Parce que, vraiment, que savons-nous ? 
Nous devons tout faire comme si tout dépendait de nous, mais en nous livrant entre les mains du Seigneur, en sachant que notre force est dans l'offrande de notre faiblesse."

1557

   Pape François 
(13 mai 2017 - pour le centenaire des apparitions à Fatima)

"Le Seigneur nous précède toujours : quand nous passons par quelque croix, il y est déjà passé. Dans sa Passion, il a pris sur lui toutes nos souffrances. Jésus sait ce que signifie la souffrance, il nous comprend, il nous console, et il nous donne la force. (...)Voilà le mystère de l’Eglise : l’Eglise demande au Seigneur de consoler les affligés et il vous console, même de manière cachée ; il vous console dans l’intimité du cœur et il vous console par sa force.
(...) Chers malades, vivez votre existence comme un don et dites à la Vierge, comme les pastoureaux, que vous voulez vous offrir à Dieu de tout votre cœur. Ne vous considérez pas seulement comme des bénéficiaires de la solidarité caritative, mais sentez-vous pleinement participants de la vie et de la mission de l’Eglise. 
Votre présence silencieuse mais plus éloquente que beaucoup de paroles, votre prière, l’offrande quotidienne de vos souffrances unies à celles de Jésus crucifié pour le salut du monde, l’acceptation patiente et même joyeuse de votre condition sont une ressource spirituelle, un patrimoine pour chaque communauté chrétienne. N’ayez pas honte d’être un trésor précieux de l’Eglise."

1529

  Saint Jean de la Croix 
(Avis et maximes)

« Les pauvres dans l’Esprit (cf Mt 5, 3) donnent avec une grande libéralité tout ce qu’ils possèdent. Leur plaisir est de savoir s’en passer en l’offrant par amour pour Dieu et pour le prochain...
Non seulement les biens, les joies et les plaisirs de ce monde nous embarrassent et nous retardent dans la voie vers Dieu, mais les joies et les consolations spirituelles sont elles-mêmes un obstacle à notre marche en avant si nous les recevons ou les recherchons avec un esprit de propriété. »

1522

  un religieux, anonyme
Un religieux, vers la fin de sa vie, alors qu’il était atteint d’un zona facial, maladie qui est assez douloureuse, répondait : 
"à quoi pourrait servir la vie si l’on ne pouvait croître en amour". 
Par cela, il disait la façon dont il assumait sa souffrance en la dépassant par l’offrande de lui-même. C’est alors que l’âme grandit.

1506

   Sainte Teresa de Calcutta
" Il faut avant tout consacrer du temps au silence, et à la contemplation, surtout si nous vivons dans de grandes villes où tout n'est qu'agitation.
Voilà pourquoi j'ai décidé d'ouvrir notre première maison de sœurs contemplatives, dont la vocation est de prier pendant la plus grande partie de la journée, à New York plutôt que sur l'Himalaya, car je sentais que ce sont les grandes villes qui avaient le plus besoin de silence et de contemplation.
Je commence toujours à prier par le silence : c'est dans le silence du cœur que Dieu parle. Dieu est l'ami du silence et nous devons l'écouter, parce que ce ne sont pas nos paroles qui comptent, mais ce que Lui nous dit, et ce qu'il dit à travers nous.
Ce que le sang est au corps, la prière l'est à l'âme ; elle la rapproche de Dieu et purifie notre cœur. Alors, le cœur purifié, nous pouvons voir Dieu, lui parler et découvrir son amour en la personne de chacun de nos frères humains.
Si votre cœur est pur, vous êtes transparent en face de Dieu, vous ne lui dissimulez rien, et alors seulement vous lui offrez librement ce qu'Il attend de vous. »

1504

   Sainte Teresa de Calcutta
    (Testament spirituel de mère Térésa)

Aime-moi tel que tu es !


Je connais ta misère, les combats et les tribulations de ton âme ; la faiblesse et les infirmités de ton corps ; je sais ta lâcheté, tes péchés, tes défaillances ; je te dis quand même : Donne-moi ton cœur, aime-moi tel que tu es.
Si tu attends d’être un ange pour te livrer à l’amour, tu ne M’aimeras jamais. Même si tu retombes souvent dans ces fautes que tu voudras ne jamais connaître, même si tu es lâche dans la pratique de la vertu, je ne te permets pas de ne pas M’aimer.
Aime-moi tel que tu es. A chaque instant et dans quelque position que tu te trouves, dans la ferveur et dans la sécheresse, dans la fidélité ou dans l’infidélité.
Aime-moi tel que tu es. Je veux l’amour de ton cœur indigent ; si pour M’aimer, tu attends d’être parfait, tu ne M’aimeras jamais. Ne pourrais-je pas faire de chaque grain de sable un séraphin tout radieux de pureté, de noblesse et d’amour ? Ne pourrais-je pas, d’un seul signe de ma volonté, faire surgir du néant des milliers de saints, mille fois plus parfaits et plus aimants que ceux que j’ai créé ? Ne suis-je pas le Tout-Puissant ?

1244

Jean-Nicolas Grou (1731-1803

(Manuel des âmes intérieures)

"L'Amour de Dieu et l'amour-propre sont comme les deux poids d'une balance, dont l'un ne peut baisser sans que l'autre s'élève. Ainsi, l'unique moyen de perfection, la grande pratique qui embrasse toutes les autres, est de travailler à mourir à soi-même en toutes choses, de se combattre, et, comme nous ne sommes ni assez clairvoyants, ni assez désintéressés, ni assez habiles dans le choix des moyens, pour entreprendre et pour conduire avec succès une guerre de cette importance, dont notre propre coeur est le champ de bataille, nous n'avons qu'un parti à prendre, qui est de nous donner franchement à Dieu, de nous reposer sur Lui du soin de cette guerre, et de Le seconder de tout notre pouvoir."

1232

  saint Benoît

(Règle de st Benoît chapitre 49)

" chacun offrira spontanément à Dieu, dans la joie de l’Esprit Saint, quelques pratiques surérogatoires ; et il attendra la sainte Pâque avec l’allégresse du désir spirituel" 

1050

Pape François 

Gaudete et exsultate (paragraphe 14)

« Nous sommes tous appelés à être des saints »
« Pour être saint, il n’est pas nécessaire d’être évêque, prêtre, religieuse ou religieux. Bien des fois, nous sommes tentés de penser que la sainteté n’est réservée qu’à ceux qui ont la possibilité de prendre de la distance par rapport aux occupations ordinaires, afin de consacrer beaucoup de temps à la prière. 
Il n’en est pas ainsi. Nous sommes tous appelés à être des saints en vivant avec amour et en offrant un témoignage personnel dans nos occupations quotidiennes, là où chacun se trouve. Es-tu une consacrée ou un consacré ? Sois saint en vivant avec joie ton engagement. Es-tu marié ? Sois saint en aimant et en prenant soin de ton époux ou de ton épouse, comme le Christ l’a fait avec l’Église. Es-tu un travailleur ? Sois saint en accomplissant honnêtement et avec compétence ton travail au service de tes frères. Es-tu père, mère, grand-père ou grand-mère ? Sois saint en enseignant avec patience aux enfants à suivre Jésus. As-tu de l’autorité ? Sois saint en luttant pour le bien commun et en renonçant à tes intérêts personnels. » 

1037


sainte Elisabeth de la Trinité
(1880-1906) 

Réconciliation (laisse-toi aimer 2)

 Dieu est toujours prêt au pardon et ne se lasse jamais de l'offrir de façon toujours nouvelle et inattendue :
« Ecoutez ce que le Maître vous dit : Laisse-toi aimer plus que ceux-ci ! C'est-à-dire sans craindre qu'aucun obstacle n'y soit obstacle, car je suis libre d'épancher mon amour en qui il me plaît ! "Laisse-toi aimer plus que ceux-ci", c'est ta vocation, c'est en y étant fidèle que tu me rendras heureux, car tu magnifieras la puissance de mon amour. Cet amour saura refaire ce que tu aurais défait… »

955

pape François
Extrait du message pour la journée missionnaire mondiale : dimanche 21 octobre 2018
"Grâce à la foi, j’ai trouvé le fondement de mes rêves et la force de les réaliser. J’ai vu beaucoup de souffrance, beaucoup de pauvreté défigurer les visages de tant de frères et sœurs. Pourtant, pour celui qui vit avec Jésus, le mal est une provocation à aimer toujours plus. Beaucoup d’hommes et de femmes, beaucoup de jeunes se sont généreusement donnés eux-mêmes, parfois jusqu’au martyre, par amour de l’Evangile, au service de leurs frères. 
De la croix de Jésus, découvrons la logique divine de l’offrande de nous-mêmes (cf. 1 Co 1, 17-25) comme annonce de l’Evangile pour la vie du monde (cf. Jn 3, 16). 
Etre enflammés de l’amour du Christ consume celui qui brûle et fait grandir, illumine et réchauffe celui qu’on aime (cf. 2 Co 5, 14). 

876


de saint Vincent de Paul
«Croyez que le plus grand présent que vous sauriez offrir à Dieu, c’est celui de votre cœur ; Il ne vous demande pas autre chose»

805

Saint Pio de Pietrelcina (Padre Pio)
Lettre à Raffaelina Cerase (dates en dessous des textes)

l'Offrande


Textes de Padre Pio

«Il convient que vous supportiez les souffrances que Dieu permettra. Jésus, qui ne peut supporter que vous demeuriez dans l’affliction, s’emploiera à vous réconforter et à insuffler à votre esprit un nouveau courage...Si je sais qu’une personne est tourmentée, en son âme ou dans son corps, que ne ferais-je pour la voir délivrée de ses maux?  J’assumerais volontiers toutes ses afflictions pour le voir sauvée et j’offrirais les fruits de telles souffrances, si Dieu me le permettait.» (Padre Pio)

Vous me demandiez un éclaircissement sur votre façon de souffrir, me disant que vous allez souvent à la recherche de réconfort, que la nature veut être épargnée, et vous croyez pour cela que votre amour pour Dieu n’est ni parfait ni sincère.
Rassurez-vous, car vous souffrez comme Dieu le veut. Si la nature s’en ressent et réclame ses droits c’est la condition de l’homme voyageur qui, pour secrètement et tacitement que ce soit, ressent la douleur des souffrances et naturellement voudrait les fuir; c’est parce que l’homme a été créé pour le bonheur, et les croix sont la conséquence du péché. Tant que nous sommes en ce monde, nous aurons toujours à sentir l’aversion naturelle pour les souffrances. (Lettre à Raffaelina Cerase, 13 mai 1915)

Quant à moi, je ne puis que prendre part, et de tout cœur, à la douleur qui vous opprime, prier assidûment le Bon Dieu pour vous et vous souhaiter du très doux Jésus la force spirituelle et matérielle pour traverser la dernière épreuve de son amour paternel envers vous (…) Comme je voudrais être auprès de vous en ces moments pour adoucir en quelque manière la douleur qui nous opprime ! Mais je serai auprès de vous par la pensée; je ferai miennes toutes vos souffrances et je les offrirai toutes pour vous en holocauste au Seigneur. (Lettre à Raffaelina Cerase, 8 octobre 1915)

663

saint Maximilien-Marie KOLBE (1894-1941) prêtre et martyr

LA PRESENTATION AU TEMPLE

"Marie offre Le Fils : elle est la Vierge de l'offrande totale et du don de soi. Parce qu'elle est propriété parfaite de Jésus, et que Jésus est Dieu et lui-même propriété du Père Eternel, chacune de nos offrandes, même si elle est dirigée vers le Père, se purifie à travers l'Immaculée."

564

Marthe Robin (1902-1981)
Extrait de son "journal" 7 octobre 1931

Je confie toutes choses à ma Mère bien-aimée, et je m'abandonne entièrement dans ses bras, afin qu'elle m'aide à sanctifier et à offrir à Dieu chaque minute qu'il me donne dans tout ce qu'elle contient. 

536

Mgr José Tolentino Calaça de Mendonça

"Nous nous demandons souvent ce qu’est la miséricorde. Et la miséricorde n’entre pas dans une définition.
Elle doit s’incarner pour que nous puissions la toucher.
La miséricorde est compassion, la miséricorde est bonté, la miséricorde est pardon, la miséricorde est de se mettre à la place de l’autre, la miséricorde est de porter l’autre sur ses épaules, la miséricorde est la réconciliation profonde. Elle est tout cela. Mais elle l’est également selon un certain style, qui est le style du père de la parabole de Jésus. Il n’y a pas de miséricorde sans don, sans donation. Ce fils prodigue portait beaucoup de blessures, évidentes et cachées, et il avait besoin d’être guéri à l’aide du baume de la miséricorde.
La miséricorde n’est pas d’accorder à l’autre ce qu’il mérite. Dans un effet d’inversion éthique, la miséricorde est, nous pouvons bien le dire, d’offrir à l’autre précisément ce que l’autre ne mérite pas, mais donner par le haut, donner au-delà, aller plus loin. "

Homélie du 20 juillet 2018
Lc 15(11-32)
@QuestionsdeFoi

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)