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2408

        Benoît XVI
         (Message pour le Carême 2006)
La tentation a été de croire que devant les urgences pressantes on devait en premier lieu pourvoir au changement des structures extérieures. Cela eut comme conséquence pour certains la transformation du christianisme en un moralisme, la substitution du croire par le faire. C’est pourquoi, mon Prédécesseur de vénérée mémoire, Jean-Paul II, observait avec raison : «Aujourd'hui, la tentation existe de réduire le christianisme à une sagesse purement humaine, en quelque sorte une science pour bien vivre. En un monde fortement sécularisé, est apparue une ‘sécularisation progressive du salut’, ce pourquoi on se bat pour l'homme, certes, mais pour un homme mutilé, ramené à sa seule dimension horizontale. Nous savons au contraire que Jésus est venu apporter le salut intégral» (Encyclique Redemptoris missio, n. 11).
C’est justement à ce salut intégral que le Carême veut nous conduire en vue de la victoire du Christ sur tout mal qui opprime l’homme.

2407

        Benoît XVI
         (Message pour le Carême 2006)
"L’Église ressent aujourd’hui encore comme son devoir de demander à ceux qui détiennent des responsabilités politiques et qui ont entre leurs mains les leviers du pouvoir économique et financier de promouvoir un développement fondé sur le respect de la dignité de tout homme. Une importante authentification de cet effort consistera dans la liberté religieuse effective, entendue non pas simplement comme possibilité d’annoncer et de célébrer le Christ, mais aussi comme contribution à l’édification d’un monde animé par la charité. Dans cet effort, s’inscrit également la considération effective du rôle central que les valeurs religieuses authentiques jouent dans la vie de l’homme, en tant que réponse à ses interrogations les plus profondes et motivation éthique par rapport à ses responsabilités personnelles et sociales. Tels sont les critères sur la base desquels les chrétiens devront aussi apprendre à évaluer avec sagesse les programmes de ceux qui les gouvernent."

2402

        saint Paul VI (1897-1978)
         (Exhortation apostolique Evangelii Nuntiandi du 8 décembre 1975-  - L'Esprit de l'évangélisation - paragraphe 70)
"Les laïcs, que leur vocation spécifique place au coeur du monde et à la tête des tâches temporelles les plus variées, doivent exercer par là même une forme singulière d’évangélisation.
Leur tâche première et immédiate n’est pas l’institution et le développement de la communauté ecclésiale — c’est là le rôle spécifique des Pasteurs —, mais c’est la mise en oeuvre de toutes les possibilités chrétiennes et évangéliques cachées, mais déjà présentes et actives dans les choses du monde. Le champ propre de leur activité évangélisatrice, c’est le monde vaste et compliqué de la politique, du social, de l’économie, mais également de la culture, des sciences et des arts, de la vie internationale, des mass media ainsi que certaines autres réalités ouvertes à l’évangélisation comme sont l’amour, la famille, l’éducation des enfants et des adolescents, le travail professionnel, la souffrance. Plus il y aura de laïcs imprégnés d’évangile responsables de ces réalités et clairement engagés en elles, compétents pour les promouvoir et conscients qu’il faut déployer leur pleine capacité chrétienne souvent enfouie et asphyxiée, plus ces réalités sans rien perdre ou sacrifier de leur coefficient humain, mais manifestant une dimension transcendante souvent méconnue, se trouveront au service de l’édification du Règne de Dieu et donc du salut en Jésus-Christ."

2316

    pape François
    ((Extrait) Message pour la 54e journée mondiale des communications sociales - 24 janvier 2020)
" Qu’ils soient sous forme de fables, de romans, de films, de chansons, de nouvelles … les récits affectent nos vies, même si nous n’en sommes pas conscients. Les récits nous marquent, façonnent nos convictions et nos comportements. En lisant l’Écriture, les histoires des saints, ainsi que ces textes qui ont su lire l’âme humaine et mettre en lumière sa beauté, l’Esprit Saint est libre d’écrire dans nos cœurs.

Combien de récits nous intoxiquent, en nous persuadant que, pour être heureux, nous aurions constamment besoin d’avoir, de posséder, de consommer. Nous ne réalisons pratiquement pas à quel point nous devenons avides de tapages et de commérages ; nous consommons tant de violence et de fausseté… Souvent sur les toiles de la communication, des récits destructeurs et offensants sont élaborés. En rassemblant des informations non vérifiées, en répétant des discours insignifiants et faussement persuasifs, en blessant avec des propos de haine, on ne tisse pas l’histoire humaine, mais on dépouille l’homme de sa dignité…

Nous avons besoin de patience et de discernement pour redécouvrir des récits qui nous aident à ne pas perdre le fil au milieu des nombreuses afflictions d’aujourd’hui; des récits qui remettent en lumière la vérité de ce que nous sommes, jusque dans l’héroïsme ignoré de la vie quotidienne. " 


2212

    François Garagnon
   (Extrait du live "Jade et les clins-Dieu de M. Saint Esprit) 
« La manière la plus réaliste de changer le monde, c’est de commencer par changer notre attitude à l’égard de notre « petit monde ». En étant davantage présent et attentif auprès de ceux qui nous entourent. Comme le rappelait Mère Teresa : « insistons sur le développement de l’amour, la gentillesse, la compréhension, la paix. Le reste nous sera offert. »

« Plutôt que de vouloir toujours changer l’ordre des choses et les êtres, entraîne-toi à changer le regard que tu portes sur eux. Même si c’est plus difficile que de vouloir refaire le monde ! »

« N’oublie jamais que l’important ne tient pas à la beauté de la maison, mais à la beauté des relations qui s’y nouent, de l’accueil qui s’exprime, de la joie qui l’habite. Si une maison a « une âme », c’est bien par l’esprit qui se vit dans ses murs. Aussi attache-toi davantage à la maisonnée qu’à la maison, en te souvenant de cet adage populaire : « Mieux vaut chaumière où l’on rit que château où l’on pleure. »

« Aspire à la paix et tu inspireras la paix ! La paix pour s’établir durablement doit être un état d’esprit et mieux encore une imprégnation. Si au cœur des relations humaines, tu parviens à transformer les rapports de force en désirs d’alliance, les confrontations en coopérations, les dynamiques individuelles en contributions collectives, alors non seulement tu renoueras avec l’art de vivre par excellence, mais tu savoureras bientôt les fruits de la paix. Cherche la paix comme un air pur que l’on inspire à plein poumons après avoir été enfermé dans une atmosphère irrespirable. »

« Ne juge pas trop vite. Sois à la fois exigeant et plein d’amour. Fais le bien et passe ton chemin. »

2057

      Saint Robert Bellamin (1542-1621)
     (La montée de l'âme vers Dieu)
"Reconnais donc enfin que Dieu seul est la Pierre sur laquelle on puisse reposer. Tout le reste et creux et décevant : c'est le monde des apparences et non des réalités. Elles ne sont d'aucun secours, car on les acquiert à grand peine, on les possède dans l'inquiétude, et on les quitte avec chagrin. Si tu as du jugement, regarde de haut ce qui ne fait que passer, afin de n'être pas entraîné dans l'avalanche. Ne fait qu'un avec Celui qui demeure éternellement ; attache-toi à Lui par le lien de l'Amour ; élève ton coeur vers Dieu, afin qu'il ne croupisse pas sur la terre. "
Saint Robert Bellamin (1542-1621)

1868

     Saint François d'Assise
(Règle IX, 1-2)
Que tous les frères s’appliquent à suivre l’humilité et la pauvreté de notre Seigneur Jésus-Christ et qu’ils se rappellent que, du monde entier, nous ne devons rien avoir d’autre que ce que dit l’Apôtre : si nous avons de quoi manger et nous couvrir, soyons-en contents. Et ils doivent se réjouir quand ils vivent parmi des personnes viles et méprisées, parmi des pauvres et des infirmes …» 

1852

     André Hamon (1795-1874)
        (Méditation pour l'Épiphanie)
"pourquoi ne correspondons-nous pas comme eux à notre sainte vocation ? Pourquoi tant tenir au monde ? Pourquoi ne pas le quitter, au moins d'affection, méprisant ce qu'il estime, estimant ce qu'il méprise, haïssant ce qu'il aime et aimant ce qu'il hait ? 

1795

     Jean-Nicolas Grou (1731-1803) 
    (Manuel des âmes intérieures)
"Jésus-Christ ne s'est jamais cherché lui-même, jamais Il n'a eu en vue ses propres intérêts, ni temporels, ni spirituels : Il n'a jamais fait une seule action pour plaire aux hommes, Il ne s'est jamais abstenu d'aucune bonne oeuvre dans la crainte de leur déplaire.
Jésus a fait consister la piété dans des sentiments sincères, efficaces, toujours suivis de l'exécution, dans une charité sans bornes envers les hommes.
Jésus-Christ a été simple, sans affectation dans ses discours et dans toutes ses actions, Il a proposé sa doctrine d'une manière aisée, familière, éloignée de toute la pompe de l'éloquence humaine, à portée de tous les esprits.
Jésus-Christ a souffert de la part de ses ennemis tous les genres de persécutions. Il ne leur a opposé que son innocence et la vérité ; Il a laissé agir leurs passions, Il s'est tu quand Il les a vus obstinés dans leur malice ; Il n'a pas cherché à se justifier, ce qui lui était si aisé ; il s'est laissé condamner: Il leur a pardonné, Il a prié, Il a versé son sang pour eux." 

1754 

     Saint Augustin (354-430)
       (Sermon 81)
"Dans la vieillesse du monde, Dieu a envoyé le Christ pour te restaurer alors que tout s'en va. De même qu'Abraham a eu un fils dans sa vieillesse, ainsi le Christ devait venir en cette vieillesse du monde. Garde-toi de vouloir t'attacher à ce vieux monde, et de ne pas vouloir rajeunir dans le Christ, lui qui te dit : le monde s'en va, le monde vieillit, le monde disparaît, le monde s'essouffle du fait de l'âge, mais ne crains rien, ta jeunesse se renouvellera comme celle de l'aigle." 

1740

     Charles Gay (1815-1892)(23e Élévation)
"Le monde est bavard et bruyant. Tout ce qui est creux et sonore. Le monde est creux ; son esprit, c'est la vanité, le semblant, le rêve, le mensonge, la frivolité, la bagatelle, les riens, le rien. De là le flux, la multiplicité et le prodigieux tumulte de ses paroles allant dans tous les sens, et souvent se contredisant. Les chrétiens naissent du Verbe, mais d'un Verbe que l'oreille de l'homme n'entend pas ; d'un Verbe spirituel et qui n'enfante que dans le silence." 

1739

     Livre de la Sagesse (Sa 1,16 - 2,14)
" Les impies ont invité la Mort : ils ont fait un pacte avec elle. Ils raisonnent ainsi : "Le juste est un démenti pour nos idées, sa seule présence nous pèse, car il mène une vie en dehors du commun, sa conduite est étrange. Soumettons-le à des outrages et à des tourments ; nous saurons ce que vaut sa douceur, nous éprouverons sa patience. Condamnons-le à une mort infâme, puisque dit-il, quelqu'un interviendra pour lui." 

1735

    Saint Silouane l'Athonite (1866-1938)
"Le moine pleure et prie pour l’humanité entière, animé par le désir que tous soient sauvés... Tu diras peut-être qu’ils n’existent plus de nos jours ces moines qui prient pour tous les hommes ; mais je te dis que de grands malheurs et la destruction même de l’univers surviendraient s’il n’y avait plus de priants dans ce monde"

1624

     Maurice Zundel, prêtre - (1897-1975)
(« Quel homme et quel Dieu » - pages 176-177)

« Quand notre « je-moi » se transforme en don, il devient transparent à son tour et capable de communiquer la Présence cachée en nous, qui est la Vie de notre vie.
Ainsi Dieu naît en quelque manière dans l’humanité chaque fois que l’un de nous se libère vraiment de soi.
C’est cela précisément qui nous fait « origine », j’entends, cette communication à travers nous de l’Origine en personne, qui ne peut devenir un événement de notre histoire qu’à travers cette approche dépouillée et virginale, au plus intime de nous, qui correspond à son infini dépouillement.
Combien de fois, en face d’êtres butés dans leurs prises de position passionnelles, n’éprouvons-nous pas ce sentiment qu’ils laissent Dieu mourir en eux et « qu’ils éteignent l’Esprit », en nous inspirant la crainte d’en faire autant ?
C’est de ce centre divin, intérieur à nous-mêmes, que gravite la morale proprement chrétienne.
Elle assume, bien sûr, tout le Décalogue, mais sous l’aspect positif des exigences imprescriptibles de libération qu’elle porte en elle et qu’elle accomplit en réalisant la suprême exigence de désappropriation totale doit susciter en nous un être nouveau.
Le « Dilige et quod vis fac »augustinien en est la plus parfaite expression :
« Aime et fais ce que tu veux »

1610

   sainte Catherine de Sienne 
(Citée par saint Jean Paul II lors du discours de Clôture des XV Journées Mondiales de la Jeunesse, 20 août 2000)
« Si vous êtes ce que vous devez être, vous mettrez le feu au monde entier ! »

1445



    Père Thierry-Dominique Humbrecht -
L'évangélisation impertinente - Parole et Silence, 2012. p 272

"Le combat spirituel est une idée qui n'est guère de mode, y compris chez les chrétiens. Le fait que nombre d'entre eux attendent davantage du Christ qu'Il soigne leurs blessures qu'Il ne leur donne la grâce de lutter contre le péché et de grandir dans les vertus nous renseigne sur l'état de notre époque.
Peut-être sommes-nous plus cabossés et plus faibles ; peut-être somme-nous plus passifs, aussi consommateurs de religion que du reste. Or la vie spirituelle réclame un peu de dynamisme, d'élan, de volonté de se battre contre ce qui en nous-mêmes s'oppose au Christ. L'hédonisme et le confort ramollissent."


1320

  saint Jean Chrysostome (345-407

 (Homélie sur saint Jean)

"Qu'on ne dise pas : un tel n'est pas mon ami, ni mon parent, ni mon voisin et je n'ai rien de commun avec lui... 
Comment l'approcher ? que lui dire ? 
il ne t'est pas parent ni ami, soit ; mais il est homme ! il participe à la même nature que toi ; il est né dans le même monde que toi !
Dieu nous a donné une seule maison, ce monde ; Il a partagé tout également ; pour tous, Il a allumé un même soleil ; Il a tendu une seule toiture, le ciel ; Il a dressé une seule table, la terre ; Il donne à tous, une seule patrie, celle du Ciel." 

1290

  Pape François 

(8 juillet, 2013 messe à Lampedusa, en Italie.)

"La culture du bien-être, qui nous amène à penser à nous-même, nous rend insensibles aux cris des autres, nous fait vivre dans des bulles de savon, qui sont belles, mais ne sont rien ; elles sont l’illusion du futile, du provisoire, illusion qui porte à l’indifférence envers les autres, et même à la mondialisation de l’indifférence", 

1205

saint François de Sales (1567-1622) - Introduction à la vie dévote

"Le premier moyen pour se mettre en présence de Dieu consiste en une vive et attentive prise de conscience de ce que Dieu est en tout et partout, et qu'Il n'y a aucun lieu ni aucune chose en ce monde où Il ne soit d'une très aimable Présence. Certes, nous savons bien qu'Il est Présent à toutes choses, mais tant que nous n'y pensons pas, c'est tout comme si nous ne le savions point. C'est pourquoi, au moment de prier, il faut toujours inviter notre âme à y penser et à y réfléchir.
Le second moyen de se mettre en présence de Dieu, c'est de penser que non seulement Il est là où vous vous trouvez, mais qu'Il est très particulièrement en votre coeur et au fond de votre esprit, que c'est Lui qui le fait vivre et qui l'anime par sa divine Présence, s'y trouvant comme le coeur de votre coeur et l'esprit de votre esprit.
le troisième moyen, c'est de considérer notre Sauveur,, lequel en son humanité regarde depuis le ciel toutes les personnes qui sont au monde, mais particulièrement les chrétiens qui sont ses enfants, et plus spécialement encore ceux qui sont en prière.
La quatrième façon consiste à se servir simplement de notre imagination, en nous représentant le Sauveur en son humanité sacrée comme s'il était près de nous.
Vous userez donc de l'un de ces quatre moyens pour mettre votre âme en la présence de Dieu au début de votre oraison ; et il ne faut pas les vouloir employer tous ensemble, non seulement un à la fois, et cela brièvement et simplement." 


Citationschretiennes.com

1188

pape François 

27 novembre 2015extrait du message vidéo destiné aux participants du 5e festival de la doctrine sociale de l’Eglise ( 16 au 29 novembre 2015 à Vérone)


“Le défi de la réalité requiert la capacité de dialoguer, de construire des ponts au lieu de murs“.

“La réalité existe, simplement, et l’idée s’élabore“, on doit, entre les deux, “instaurer un dialogue constant, en évitant que l’idée finisse par se séparer de la réalité“.
“Le défi de la réalité demande cependant un changement (…) Le consumérisme, l’idolâtrie de l’argent, les inégalités et les injustices, l’uniformisation à la pensée dominante sont un poids dont nous voulons nous libérer, en récupérant notre dignité et en nous engageant dans le partage. La solution aux problèmes concrets ne vient pas de l’argent, mais de la fraternité qui prend soin de l’autre“.

Mais ce sont aussi les structures qui sont appelées au changement, “il est préférable d’être flexibles pour mieux répondre aux besoins concrets, que de défendre les structures et de rester plâtrés (…) Faire un peu de ménage, augmenter la transparence, récupérer de la fraîcheur, de l’authenticité et de l’agilité, fait du bien aux structures et aux personnes“.

“rien ne peut remplacer notre engagement personnel“, à travers “la sobriété, la consommation responsable, un style de vie qui accueille la création comme un don“.





Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)