Affichage des articles dont le libellé est Incarnation. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Incarnation. Afficher tous les articles

2428

        Saint Athanase
       (de l'Incarnation du Verbe - n°20)
« Le corps du Christ était de même substance que celui de tous les hommes, c'était un corps humain, et bien que par un nouveau prodige il fût issu de la vierge seule, il était cependant mortel, et il est mort selon le sort commun à ses semblables. Mais à cause de la venue en lui du Verbe, il n'était plus soumis à la corruption comme le voulait sa propre nature ; par la présence en lui du Verbe de Dieu, il était étranger à la corruption. Ainsi deux prodiges se rencontrent dans le même être : la mort de tous s'accomplissait dans le corps du Seigneur, et d'autre part la mort et la corruption étaient détruites par le Verbe qui habitait en ce corps (1). La mort était nécessaire, et il fallait qu'il mourût pour tous, pour payer la dette de tous. Aussi, comme je l'ai déjà dit, puisque le Verbe ne pouvait mourir lui-même, - il était immortel, - il prit un corps capable de mourir, afin de l'offrir pour tous comme son bien propre, et, souffrant lui-même pour tous dans ce corps où il était venu, de réduire à rien le maître de la mort, c'est-à-dire le diable, et "délivrer ceux qui par crainte de la mort, étaient leur vie durant assujettis à l'esclavage" (Hébr., II, 15). 

2207

    Saint Jean Eudes (1601-1680)
   (La Vie et le Royaume de Jésus)
"Bien qu'ils soient parfaits et accomplis dans la personne de Jésus, les Mystères de Jésus ne sont pas néanmoins encore accomplis et parfaits en nous qui sommes ses membres, ni en son Eglise qui est son Corps Mystique. Car le Fils de Dieu a dessein de faire comme une extension et continuation en nous et en toute son Eglise de ses Mystères, par les grâces qu'il veut nous communiquer et par les effets qu'Il veut opérer en nous par ces mystères.
Il a dessein de consommer en nous le mystère de son Incarnation, de sa naissance, de sa vie cachée, en se formant en nous et en prenant naissance dans nos âmes, par les saints sacrements de Baptême et de la divine Eucharistie, et en nous faisant vivre d'une vie spirituelle et intérieure qui soit cachée avec Lui en Dieu. " 

1979

      Père Marie-Eugène de l'Enfant Jésus
(La joie de la Miséricorde)

"Le mystère de l'Incarnation apporte une grande joie. Dieu est joyeux de la réalisation de ce Mystère, et ce tressaillement qu'il y a dans la Trinité Sainte se communique à tout le ciel. Nous sommes invités à entrer dans cette joie de Dieu... "

1835

     Charles Gay (1815-1892)
(30e Élévation) - le Saint Nom de Jésus
" La merveille des merveilles, la bonté des bontés, c'est que l'un des nôtres, oui l'un des nôtres, un homme né d'une femme, et qui fut un enfant, un des nôtres peut sans usurpation ni mensonge se donner ce nom sacré. Le nom personnel de Dieu, le Verbe, s'est fait chair et a pris séjour parmi nous."

1782

     Pierre de Bérulle (1575-1629)
(Discours de l'état et des grandeurs de Jésus)
"La Vierge reçoit du Père éternel ce pouvoir admirable, de donner naissance à Dieu en nature humaine ; de donner un nouvel être à l'éternel et immuable ; de donner dans le cours des siècles, existence à Celui qui est existant en l'éternité ; et de donner en la terre vie au Fils, qui est vivant, et était vivant dans le ciel par le Père."

1775

     pape François 
(Homélie du 9 décembre 2013 - Un monde paralytique)
"L'Évangile de la guérison du paralytique nous présente le Christ, vainqueur de la paralysie de l'humanité. Il nous décrit le pouvoir de la miséricorde divine qui pardonne et dissout le péchés dès lors qu'il rencontre une foi authentique. Les paralysés de la conscience sont contagieux. Avec la complicité de la pauvreté de l'histoire et de notre péché, ils peuvent se développer pour intégrer les structures sociales et les communautés, au point de mettre fin à des peuples entiers. Mais le commandement du Christ peut retourner la situation : "lève-toi et marche !" Que l'hostilité et la division cessent pour toujours. Que reprennent par des intérêt contradictoires et obscurs. Que de réelles garanties de libertés religieuses soient enfin accordées à tous, ainsi que le droit des chrétiens à vivre sereinement là où ils sont nés, dans la patrie qu'ils aiment en tant que citoyens depuis deux mille ans, pour contribuer comme toujours au bien de tous... Et continuons d'avancer, en cherchant le Seigneur, en cherchant de nouvelles routes, de nouvelles voies qui nous rapprochent de Lui. Et s'il le faut, perçons un trou dans le toit pour nous rapprocher tous du Seigneur, pour que notre imagination créatrice de la charité nous mène à cela : trouver et montrer la voie de la rencontre, la route de la fraternité, la route de la paix. Pour notre part, nous désirons "glorifier Dieu", en remplaçant la peur par l'émerveillement : aujourd'hui encore, nous pouvons voir des "choses prodigieuses". Le prodige de l'Incarnation du Verbe et, par conséquent, de la proximité absolue de Dieu avec l'humanité, dans laquelle nous projette le Mystère de l'Avent." 

1714

     Charles Gay (1815-1892)
        (12ème Élévation)
"Cette volonté nous fait être le Jésus que Dieu veut que nous soyons, et , par suite, une manière de Verbe incarné. C'est du divin qui se fait homme ; c'est de l'invisible qui apparaît, de l'éternel qui prend place et date dans le temps ; c'est le ciel descendant sur la terre, ce que nous demandons dans l'oraison dominicale et que saint Paul nomme si bien "l'avènement du Christ", avènement qui est aussi celui du règne de Dieu." 

1690

     pape François
(Lettre apostolique "Admirabile Signum" (Admirable Signe) du 1er décembre 2019 -
paragraphe 6)
6. Dans nos crèches, nous avons l'habitude de mettre de nombreux santons symboliques. Tout d'abord, ceux des mendiants et des personnes qui ne connaissent pas d'autre abondance que celle du cœur. Eux aussi sont proches de l'Enfant Jésus à part entière, sans que personne ne puisse les expulser ou les éloigner du berceau improvisé, car ces pauvres qui l'entourent ne détonnent pas au décor. Les pauvres, en effet, sont les privilégiés de ce mystère et, souvent, les plus aptes à reconnaître la présence de Dieu parmi nous.

1689

     pape François
(Lettre apostolique "Admirabile Signum" (l'Admirable Signe) du 1er décembre 2019 -
paragraphe 5)

5. Quelle émotion devrions-nous ressentir lorsque nous ajoutons dans la crèche des montagnes, des ruisseaux, des moutons et des bergers ! Nous nous souvenons ainsi, comme les prophètes l'avaient annoncé, que toute la création participe à la fête de la venue du Messie. Les anges et l'étoile de Bethléem sont le signe que nous sommes, nous aussi, appelés à nous mettre en route pour atteindre la grotte et adorer le Seigneur.
« Allons jusqu’à Bethléem pour voir ce qui est arrivé, l’événement que le Seigneur nous a fait connaître » (Lc 2, 15) : voilà ce que disent les bergers après l'annonce faite par les anges. C'est un très bel enseignement qui nous est donné dans la simplicité de sa description. Contrairement à tant de personnes occupées à faire mille choses, les bergers deviennent les premiers témoins de l’essentiel, c’est-à-dire du salut qui est donné. Ce sont les plus humbles et les plus pauvres qui savent accueillir l'événement de l'Incarnation. À Dieu qui vient à notre rencontre dans l'Enfant Jésus, les bergers répondent en se mettant en route vers Lui, pour une rencontre d'amour et d'étonnement reconnaissant. C'est précisément cette rencontre entre Dieu et ses enfants, grâce à Jésus, qui donne vie à notre religion, qui constitue sa beauté unique et qui transparaît de manière particulière à la crèche.
 

1688

     pape François
(Lettre apostolique "Admirabile Signum" (l'Admirable Signe) du 1er décembre 2019 -
paragraphe 4)

4. J'aimerais maintenant passer en revue les différents signes de la crèche pour en saisir le sens qu'ils portent en eux. En premier lieu, représentons-nous le contexte du ciel étoilé dans l'obscurité et dans le silence de la nuit. Ce n'est pas seulement par fidélité au récit évangélique que nous faisons ainsi, mais aussi pour la signification qu’il possède. Pensons seulement aux nombreuses fois où la nuit obscurcit notre vie. Eh bien, même dans ces moments-là, Dieu ne nous laisse pas seuls, mais il se rend présent pour répondre aux questions décisives concernant le sens de notre existence : Qui suis-je ? D'où est-ce que je viens ? Pourquoi suis-je né à cette époque ? Pourquoi est-ce que j'aime ? Pourquoi est-ce que je souffre ? Pourquoi vais-je mourir ? Pour répondre à ces questions, Dieu s'est fait homme. Sa proximité apporte la lumière là où il y a les ténèbres et illumine ceux qui traversent l’obscurité profonde de la souffrance (cf. Lc 1, 79).
Les paysages qui font partie de la crèche méritent, eux aussi, quelques mots, car ils représentent souvent les ruines d'anciennes maisons et de palais qui, dans certains cas, remplacent la grotte de Bethléem et deviennent la demeure de la Sainte Famille. Ces ruines semblent s'inspirer de la Légende dorée du dominicain Jacopo da Varazze (XIIIème siècle), où nous pouvons lire une croyance païenne selon laquelle le temple de la Paix à Rome se serait effondré quand une Vierge aurait donné naissance. Ces ruines sont avant tout le signe visible de l'humanité déchue, de tout ce qui va en ruine, de ce qui est corrompu et triste. Ce scénario montre que Jésus est la nouveauté au milieu de ce vieux monde, et qu'il est venu guérir et reconstruire pour ramener nos vies et le monde à leur splendeur originelle.

1687 

     pape François
(Lettre apostolique "Admirabile Signum" (l'Admirable Signe) du 1er décembre 2019 -
paragraphe 3 )
Faire une crèche dans nos maisons nous aide à revivre l'histoire vécue à Bethléem. Bien sûr, les Évangiles restent toujours la source qui nous permet de connaître et de méditer sur cet Événement, cependant la représentation de ce dernier par la crèche nous aide à imaginer les scènes, stimule notre affection et nous invite à nous sentir impliqués dans l'histoire du salut, contemporains de l'événement qui est vivant et actuel dans les contextes historiques et culturels les plus variés.
D'une manière particulière, depuis ses origines franciscaines, la crèche est une invitation à "sentir" et à "toucher" la pauvreté que le Fils de Dieu a choisie pour lui-même dans son incarnation. Elle est donc, implicitement, un appel à le suivre sur le chemin de l'humilité, de la pauvreté, du dépouillement, qui, de la mangeoire de Bethléem conduit à la croix. C'est un appel à le rencontrer et à le servir avec miséricorde dans les frères et sœurs les plus nécessiteux (cf. Mt 25, 31-46).

1452



     Saint Pierre-Julien Eymard
"Divine Eucharistie" chapitre 1, Tome 1, 

"Pour bien adorer, il faut se rappeler que Jésus-Christ, présent dans l'Eucharistie, y glorifie et y continue les mystères de toutes les vertus de sa vie mortelle. Il faut se rappeler que l’Eucharistie, c’est Jésus Christ, passé, présent et futur ; que l'Eucharistie est le dernier développement de l'incarnation et de la vie mortelle du Seigneur; que Jésus Christ nous y donne toutes les grâces; que toutes les vérités aboutissent à l'Eucharistie, et qu'on a tout dit en disant Eucharistie, puisque c'est Jésus Christ. Que la très Sainte Eucharistie soit donc notre point de départ dans la méditation des mystères, des vertus et des vérités de la religion. Elle est le foyer; ses vérités ne sont que des rayons. Partons du foyer et nous rayonnerons. Quoi de plus simple que de trouver le rapprochement de la naissance de Jésus dans l'étable, avec sa naissance sacramentelle sur l'autel et dans nos coeurs? Qui ne voit que la vie cachée de Nazareth se continue dans la divine Hostie du tabernacle, et que la Passion de l'Homme-Dieu sur le calvaire se renouvelle au saint Sacrifice à chaque moment de la durée et dans tous les lieux du monde? Notre Seigneur n'est-il pas doux et humble au sacrement comme pendant sa vie mortelle? N'est-il pas toujours le bon Pasteur, le Consolateur divin, l'Ami du coeur? Heureuse l’âme qui sait trouver Jésus en l’Eucharistie, et en l’Eucharistie toutes choses !"

1229

Paul VI - Concile vatican II

(Lumen Gentium - chap. VIII - 65 - 1964)

"L'Église, en songeant pieusement à Marie et en la contemplant dans la lumière du Verbe fait homme, pénètre plus avant, pleine de respect, dans les profondeurs du Mystère de l'Incarnation, et se conforme toujours davantage à son Époux. Marie, en effet, qui, par son étroite participation à l'histoire du salut, unit en elle et reflète pour ainsi dire les données les plus élevées de la foi, amène les croyants, quand elle est l'objet de la prédication et du culte, à considérer son Fils, le sacrifice qu'il a offert, et aussi l'amour du Père. (...) l'Église, en son travail apostolique également, regarde-t-elle avec raison vers celle qui engendra le Christ, conçu donc de l'Esprit-Saint et né de la Vierge, afin qu'Il naisse et grandisse également dans le cœur des fidèles par le moyen de l'Église. La Vierge fut dans sa vie un modèle de cet amour maternel dont doivent être animés tous ceux qui, associés à la mission apostolique de l'Église, coopèrent à la régénération des hommes."

1213

Esprit Valentin Fléchier (1632-1710)

(Sermon du 19 mars 1682)

Saint Joseph, homme du jeûne, de la sobriété et de la discrétion :
"Quoiqu'il comptât des rois pour ses ancêtres, et qu'il descendit de ces souverains que Dieu lui-même avait mis sur le trône, il se vit sans chagrin dans une condition basse et cachée, et ne demanda point de sortir de la voie qui lui avait été marquée. Il fut, sans murmurer, tributaire de ceux dont, par le droit de sa naissance, il aurait pu prétendre d'être le maître. La pauvreté ne lui parut pas honteuse, quand c'était Dieu qui l'avait permise. Il était convenable qu'il portât la ressemblance d'un Dieu infirme et humilié, dont il devait être regardé comme le gouverneur et le père. Comme il devait servir à cacher le mystère de l'Incarnation jusqu'au temps qu'il fallut le manifester au monde, il fallait qu'il fût caché dans l'obscurité de sa condition, et qu'il devint lui-même comme un mystère de la Providence." 

1133

     Marthe Robin
     (Journal - 25 décembre 1931)
« Noël ! Noël ! Quel spectacle divin ! Marie et Joseph qui m'invitent à l'adoration près du cher berceau ! Jésus, ses deux petits bras tendus, m'attirant toute à lui, se suspendant à moi... »


1078

Jean Lafrance  (1931-1991) :  
En prière avec Marie, Mère de Jésus, Abbaye Ste-Scholastique, Dourgne, 1985.
« En Marie le Saint-Esprit a tout fait. Il a formé l'humanité de Jésus en la couvrant de son ombre. C'est l'Esprit aussi qui inspira à Marie sa foi et sa charité. C'est pourquoi les Pères nous invitent à recourir à l'intercession de Marie pour obtenir de l'Esprit la capacité d'engendrer le Christ en nous, comme l'atteste cette magnifique prière de saint Ildephonse : "Je te prie, je te prie, Vierge sainte : que de cet Esprit qui t'a fait engendrer Jésus, je reçoive moi-même Jésus. Que mon âme reçoive Jésus par cet Esprit qui a fait que ta chair a conçu ce même Jésus. Que j'aime en cet Esprit dans lequel tu l'adores toi-même comme ton Seigneur et tu le contemples comme ton Fils." (*) »

(*) : Saint Ildephonse de Tolède (607-667), De Virginitate perpetua Sanctae Mariae, ch. 12 ; PL 96, c. 106.

1077

Jean Lafrance  (1931-1991) :  
En prière avec Marie, Mère de Jésus (ch. IV, 6), Abbaye Ste-Scholastique, Dourgne, 1985.

« Il n'y a aucun doute que Marie voulait et désirait la venue du Messie, comme Jean-Baptiste lorsqu'il envoie ses disciples demander à Jésus : "es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre ?" (Mt 11,3). Marie portait cet ardent désir, même si elle ne comprenait pas ses exigences dont elle découvrira bientôt la profondeur avec un certain effroi, lorsque l'ange la visitera.

Marie a forcément eu le désir de la maternité de Jésus, car le Saint-Esprit ne fait rien en nous, sans le faire désirer d'une manière inconsciente ou incoative. On obtient de Dieu ce qu'on espère de lui et, si on n'attend rien, le Saint-Esprit ne peut pas combler un désir inexistant. Seul le désir peut attirer Dieu en nous et il ne vient qu'à ceux qui le lui demandent avec intensité, confiance et persévérance. On pressent bien cette loi du désir dans l'éducation à la prière : on ne peut pas apprendre à prier à quelqu'un qui n'en a pas le désir intense. Si Marie avait le désir de la maternité, il faut tout de suite ajouter qu'elle ne savait pas ce qu'elle désirait, parce qu'étant habitée par l'Infini, elle était aussi mue par l'Infini. Par ailleurs, ayant fait le propos de virginité, elle ne pouvait pas désirer "quelque chose" dans le domaine de la maternité. Elle désirait dans la ligne des désirs du Peuple d'Israël, mais sans savoir quoi, parce qu'elle n'était pas fixée sur ses petites idées.
[...]
« En réalité, dans sa souplesse, elle avait déjà renoncé à tout..., ce qui est la seule façon de "choisir tout", comme le fit Thérèse, fille de Marie, deux mille ans après. Marie désirait autant la fécondité que la virginité. Ne pouvant abdiquer aucun de ses désirs, et ne voyant pas comment ils pouvaient se concilier, elle avait choisi de ne rien choisir et de s'en remettre à Dieu (avant même la parole de l'ange) sur le "Quomodo fiet istud ?" "Comment cela se fera-t-il ?". L'ampleur illimitée de sa soif exigeait justement, par sa folie même, qu'elle ne prenne aucune initiative pour l'assouvir. (C'est pourquoi je ne suis pas sûr qu'elle ait fait voeu de virginité. Elle a consacré à Dieu, tout simplement, les forces de son âme et de son corps). Incapable de sortir des contradictions où la plongeait le Saint-Esprit, elle s'en remettait à lui, dans une obscurité totale, du soin de les dénouer." (*) »

(*) : M.D. Molinié, "La Sainte Vierge et la Gloire", Cahiers sur la Vie Spirituelle, Deuième Série, L'Epouse, 1973.

620

Benoît XVI 
Angelus, Dimanche 29 mai 2005
(Visite pastorale à Bari pour la clôture du XXIV Congrès
Eucharistique italien. Esplanade de Marisabella)
Avant la Bénédiction finale, récitons à présent l’Angelus Domini, en contemplant le mystère de l’Incarnation, auquel le mystère de l’Eucharistie est intimement lié. A l’école de Marie, « femme eucharistique », comme aimait l’invoquer le regretté pape Jean-Paul II, accueillons en nous-mêmes la présence vivante de Jésus, pour l’apporter à tous dans l’amour généreux. Apprenons à vivre toujours en communion avec le Christ crucifié et ressuscité, en nous faisant conduire pour cela par sa Mère qui est aussi notre Mère céleste. Ainsi, nourrie par la Parole et par le Pain de vie, notre existence deviendra entièrement eucharistique, et se fera action de grâce au Père par le Christ dans l’Esprit Saint.


395

Catéchisme de l'Église Catholique
n. 964
Le rôle de Marie envers l’Église est inséparable de son union au Christ, elle en découle directement. " Cette union de Marie avec son Fils dans l’œuvre du salut est manifeste dès l’heure de la conception virginale du Christ, jusqu’à sa mort " (LG 57). Elle est particulièrement manifeste à l’heure de sa passion :
La bienheureuse Vierge avança dans son pèlerinage de foi, gardant fidèlement l’union avec son Fils jusqu’à la Croix où, non sans un dessein divin, elle était debout, souffrant cruellement avec son Fils unique, associée d’un cœur maternel à son sacrifice, donnant à l’immolation de la victime, née de sa chair, le consentement de son amour, pour être enfin, par le même Christ Jésus mourant sur la Croix, donnée comme sa Mère au disciple par ces mots : " Femme, voici ton fils " (Jn 19, 26-27) (LG 58).
Source : www.vatican.va

331

Compendium du Catéchisme de l'Église Catholique
131. Quels sont le sens et la portée de la Résurrection pour le salut ?
La Résurrection est le point culminant de l’Incarnation. Elle confirme la divinité du Christ, ainsi que tout ce qu’il a fait et enseigné. Elle réalise toutes les promesses divines en notre faveur. De plus, le Ressuscité, vainqueur du péché et de la mort, est le principe de notre justification et de notre résurrection. Dès à présent, elle nous procure la grâce de l’adoption filiale qui est une participation réelle à la vie du Fils unique, lequel, à la fin des temps, ressuscitera notre corps.
Source : www.vatican.va

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)