Affichage des articles dont le libellé est Humanité. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Humanité. Afficher tous les articles

2476 - pape François - Message du 30 mai 2020 (lors de la veillée mondiale pour l'unité des chrétiens promue par "Charis")

Lorsque la fête de la Pentecôte fut arrivée, tous les croyants étaient réunis en un seul lieu. C’est ainsi que commence le deuxième chapitre du livre des Actes des Apôtres que nous venons d’entendre. Aujourd’hui encore, grâce aux progrès techniques, nous sommes réunis, des croyants de différentes parties du monde, à la veille de la Pentecôte.
Le récit continue: « Soudain, un grand bruit qui venait du ciel, comme un vent fort, résonna dans toute la maison où ils étaient. Et ils leur apparurent comme des langues de feu, réparties sur chacun d’eux. Et ils furent tous remplis de l’Esprit Saint » (vv. 2-4).
L’Esprit se pose sur chacun des disciples, sur chacun de nous. L’Esprit
promis par Jésus vient renouveler, convertir, guérir chacun de nous. Il vient pour guérir les peurs – combien de peurs nous avons! -, les insécurités; il vient guérir nos blessures, les blessures que nous nous faisons aussi les uns aux autres; et il vient pour faire de nous des disciples, des disciples missionnaires, témoins pleins du courage, de l’audace apostolique, nécessaires à la prédication de l’Évangile de Jésus, comme nous lisons qu’il est arrivé aux disciples dans les versets suivants.
Aujourd’hui plus que jamais, nous avons besoin que le Père nous envoie le l’Esprit Saint. Dans le premier chapitre des Actes des Apôtres, Jésus dit à ses disciples: « Attendez l’accomplissement de la promesse que mon Père vous a faites et dont je vous ai parlé. Il est vrai que Jean a baptisé avec l’eau, mais dans quelques jours, vous serez baptisé dans l’Esprit Saint » (v. 4). Et, au verset 8, il leur dit: « Quand l’Esprit viendra sur vous, vous recevrez de la puissance et vous sortirez pour rendre témoignage de moi en Jérusalem, dans toute la région de Judée et en Samarie et même dans les parties les plus éloignées de la Terre ».
Témoignage de Jésus. C’est à ce témoignage que le Saint-Esprit nous conduit. Aujourd’hui, le monde souffre, il est blessé; nous vivons dans un monde très blessé et qui souffre, en particulier dans les plus pauvres, qui sont mis à l’écart, alors que toutes nos sécurités humaines ont disparu, le monde a besoin
que nous lui donnions Jésus. Il a besoin de notre témoignage de l’Évangile, l’Évangile de Jésus. Ce témoignage nous ne pouvons le donner qu’avec la force de l’Esprit Saint.

Nous avons besoin de l’Esprit pour nous donner des yeux nouveaux, ouvrir notre esprit et notre cœur pour affronter ce moment et l’avenir avec la leçon apprise: nous sommes une seule humanité. Ne nous nous sauvons pas seuls. Personne ne se sauve tout seul. Personne. Saint Paul dit dans l’épître aux Galates: « Peu importe d’être juif ou grec, esclave ou libre, homme ou femme, car tous unis au Christ, nous sommes un, un seul corps » (cf. 3, 28), rassemblés par la force de l’Esprit Saint. Par ce baptême dans l’Esprit Saint que Jésus annonce. Nous le savons, nous le savions, mais cette pandémie que nous vivons nous en a fait faire l’expérience d’une manière beaucoup plus dramatique.
Nous avons devant nous le devoir de construire une nouvelle réalité. Le Seigneur le fera; nous, nous pouvons y collaborer: « Je fais toutes choses nouvelles », dit-il (Ap 21,5).
Lorsque nous sortirons de cette pandémie, nous ne pourrons plus continuer à faire ce que nous faisions ni de la façon dont nous le faisions. Non, tout sera différent. Toute la souffrance aura été inutile si nous ne construisons pas ensemble une société plus juste, plus équitable, plus chrétienne, pas de nom,
mais en réalité, une réalité qui nous conduise à une conduite chrétienne. Si nous ne travaillons pas pour en finir avec la pandémie de la pauvreté dans le monde, avec la pandémie de la pauvreté dans le pays de chacun de nous, dans la ville où chacun de nous habite, ce temps aura été en vain.
On sort des grandes épreuves de l’humanité, dont la pandémie, meilleur ou pire. On n’en sort pas pareil.
Je vous le demande: « Comment voulez-vous en sortir? Meilleurs ou pires? Et c’est pourquoi aujourd’hui nous nous ouvrons à l’Esprit Saint pour que ce soit Lui qui change nos cœurs et nous aide à en sortir meilleurs.
Si nous ne vivons pas pour être jugés selon ce que Jésus nous dit – « Parce que j’avais faim et ils m’ont donné à manger, j’ai été prisonnier et ils m’ont rendu visite, étranger et ils m’ont accueilli » (cf. Mt 25, 35-36) -, nous n’en sortirons pas meilleurs.
Et c’est la tâche de tous, de nous tous. Et aussi de vous, de CHARIS, qui êtes les charismatiques unis. 
Le troisième document de Malines, écrit dans les années 1970 par le cardinal Suenens et Dom Helder Camara, qui s’appelle: « Renouveau charismatique et service de l’homme », indique ce chemin à ce courant de grâce. Soyez fidèles à cet appel de l’Esprit Saint! 
Me reviennent maintenant en mémoire ces paroles prophétiques de Jean XXIII quand il annonce le concile Vatican II et que le Renouveau charismatique chérit spécialement:« Que l’Esprit divin daigne écouter de la manière la plus consolante la prière qui monte vers Lui de tous les coins de la Terre: Renouvelle en notre époque, comme en une nouvelle Pentecôte, tes merveilles, et accorde à ton Eglise, d’être, d’une même coeur, assidue à la prière avec Marie, Mère de Jésus, et sous la conduite de Pierre, de faire grandir le royaume du Divin Sauveur, royaume de vérité et de justice, royaume d’amour et de paix ».
Je vous souhaite à tous dans cette veillée la consolation de l’Esprit Saint. Et la force de l’Esprit Saint pour sortir de ce moment de douleur, de tristesse et d’épreuve qu’est la pandémie pour en sortir meilleurs
Que le Seigneur vous bénisse et que la Vierge Mère prenne soin de vous.  

2406

        Benoît XVI
         (Message pour le Carême 2006)
Face aux terribles défis de la pauvreté d’une si grande part de l’humanité, l’indifférence et le repli sur son propre égoïsme se situent dans une opposition intolérable avec le «regard» du Christ. Avec la prière, le jeûne et l’aumône, que l’Église propose de manière spéciale dans le temps du Carême, sont des occasions propices pour se conformer à ce «regard». Les exemples des saints et les multiples expériences missionnaires qui caractérisent l’histoire de l’Église constituent des indications précieuses sur le meilleur moyen de soutenir le développement. Aujourd’hui encore, au temps de l’interdépendance globale, on peut constater qu’aucun projet économique, social ou politique ne remplace le don de soi à autrui, dans lequel s’exprime la charité. Celui qui agit selon cette logique évangélique vit la foi comme amitié avec le Dieu incarné et, comme Lui, se charge des besoins matériels et spirituels du prochain. Il le regarde comme un mystère incommensurable, digne d’une attention et d’un soin infinis. Il sait que celui qui ne donne pas Dieu donne trop peu.

2300

    Saint Jean de la Croix
    ( (Livre 2 - Montée du Carmel ch. 20, 5)
« Si je t’ai déjà tout dit dans ma parole qui est mon Fils, je n’ai maintenant plus rien à te révéler ou à te répondre qui soit plus que Lui. Fixe ton regard uniquement sur Lui, c’est en Lui que j’ai tout déposé, paroles et révélations ; En Lui, tu trouveras même plus que tu ne demandes et que tu ne désires… Si tu fixes les yeux sur Lui, tu trouveras tout cela  (paroles, visions, révélations ), d’une façon complète, parce qu’Il est toute ma Parole, toute ma réponse, toute ma vision, toute ma révélation. Or, je te l’ai déjà dit, répondu, manifesté, révélé, quand je te l’ai donné pour frère, pour maître, pour compagnon, pour rançon, pour récompense. Le jour où je suis descendu avec mon Esprit sur Lui, au Thabor, j’ai dit : Celui- ci est mon Fils Bien- aimé, en qui j’ai mis tout mon amour, écoutez- le ! ( Mat.17,5.)…Considérez comment mon Fils m’a obéi et a été affligé par amour pour moi…
Fixez seulement les yeux sur Lui et vous y trouverez les mystères les plus profonds, les trésors de la sagesse et des merveilles divines qui sont renfermés en Lui…Si vous voulez encore d’autres révélations… regardez toujours dans son Humanité, et vous trouverez dans cette Humanité beaucoup plus que vous ne pensez… En Lui habite corporellement la plénitude de la Divinité ‘(Col.2,9.) … Nous devons toujours nous en tenir à ce que le Christ nous a enseigné. Tout le reste n’est rien… »

2260

    Fernando Pessoa
(poète brésilien - Poème extrait de "O encontro marcado" -le rendez-vous convenu)
Le printemps commence,
Qu'il soit un printemps pour l'Humanité !
De tout il restera trois choses :
La certitude que tout était en train de commencer ;
La certitude qu’il fallait continuer,
La certitude que cela serait interrompu
Avant que d’être terminé.
Faire de l’interruption un nouveau chemin,
Faire de la chute un pas de danse,
Faire de la peur, un escalier,
Du rêve, un pont,
De la recherche…
    Une RENCONTRE


1843

     Jean Guilhem Xerri 
(livre : (Re)vivez de l'intérieur - Cerf)
« Se regarder le nombril est un empêchement à toute croissance intérieure. Inversement, le souci concret de l’autre contribue à me faire avancer dans mon humanité »

1826

     pape François 
(Homélie du 1er janvier 2020, en la Solennité de Sainte Marie Mère de Dieu)

 « En Dieu, il y aura pour toujours notre humanité et pour toujours Marie sera la Mère de Dieu. Elle est femme et mère, c’est ce qui est essentiel. » « Par elle, une femme, le salut est venu et donc il n’ y a pas de salut sans la femme. »  « C’est là que Dieu s’est uni à nous, et si nous voulons nous unir à Lui, il faut passer par le même chemin : par Marie, femme et mère. »

1825

     pape François 
(Homélie du 1er janvier 2020, en la Solennité de Sainte Marie Mère de Dieu)
« Si nous voulons tisser d’humanité les trames de nos jours, nous devons repartir de la femme. »  

1823

     pape François 
(Homélie du 1er janvier 2020, en la Solennité de Sainte Marie Mère de Dieu)
« Par le corps d’une femme, le salut est parvenu à l’humanité: de la façon dont nous traitons le corps de la femme, nous comprenons notre niveau d’humanité. »
 "En ce premier jour de l’année, nous célébrons ces noces entre Dieu et l’homme, inaugurées dans le sein d’une femme. En Dieu, il y aura pour toujours notre humanité et pour toujours Marie sera la Mère de Dieu. Elle est femme et mère, c’est ce qui est essentiel. Par elle, une femme, le salut est venu et donc il n’y a pas de salut sans la femme.
C’est là que Dieu s’est uni à nous, et si nous voulons nous unir à lui, il faut passer par le même chemin : par Marie, femme et mère. C’est pourquoi nous commençons l’année sous le signe de Notre-Dame, la femme qui a tissé l’humanité de Dieu. Si nous voulons tisser d’humanité les trames de nos jours, nous devons repartir de la femme.
Né d’une femme. La renaissance de l’humanité a commencé à partir de la femme. Les femmes sont sources de vie. Cependant elles sont continuellement offensées, battues, violentées, poussées à se prostituer et à supprimer la vie qu’elle portent dans leur sein.
Toute violence faite à la femme est une profanation de Dieu, né d’une femme. Par le corps d’une femme, le salut est parvenu à l’humanité : de la façon dont nous traitons le corps de la femme, nous comprenons notre niveau d’humanité.
Combien de fois le corps de la femme a été sacrifié sur les autels profanes de la publicité, du gain, de la pornographie, exploité comme une surface à utiliser. Il doit être libéré du consumérisme, il doit être respecté et honoré ; c’est la chair la plus noble du monde, elle a conçu et a mis au monde l’Amour qui nous a sauvé!
Aujourd’hui encore, la maternité est humiliée, parce que l’unique croissance qui importe est la croissance économique. Il y a des mères qui prennent le risque de voyages dangereux, cherchant désespérément à donner au fruit de leur sein un avenir meilleur et sont jugées en surnombre par des personnes qui ont le ventre plein, mais de choses, et le coeur vide d’amour."

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)