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   pape François 

(Message pour la Journée mondiale des pauvres - 18 novembre 2018)

“La pauvreté n’est pas recherchée mais elle est le fruit de l’égoïsme, de l’orgueil, de l’avidité et de l’injustice. Elle prive les personnes des moyens d’une vie digne. (…) Le manque des moyens de base de subsistance, la marginalisation due au manque de travail, les différentes formes d’esclavage social, malgré les avancées accomplies par l’humanité… Comme Bartimée, l’aveugle de l’Evangile, beaucoup de pauvres sont aujourd’hui au bord de la route et cherchent un sens à leur condition. Combien s’interrogent sur les raisons de leur descente dans un tel abysse, et sur la manière d’en sortir! Ils attendent que quelqu’un s’approchent d’eux et leur disent: «Confiance, lève-toi; il t’appelle.»

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  Vénérable Madeleine Delbrêl (1904-1964)

 (Nous autres gens des rues)

"Comment traitons-nous le Christ dans les hommes : n'avons-nous pour eux cet infini respect qui vient de l'adoration pour eux, cet infini respect qui vient de l'adoration du Christ ; l'obéissant au Christ que nous avons cherché à être devient-il leur serviteur, humble jusqu'aux dernières conséquences ?
Parlons-nous au Christ quand nous parlons aux hommes, parlons-nous du Christ quand nous parlons des hommes ?
Souvenons-nous de certains jugements, de certaines intonations, de certaines expressions.
Si nous ne demandons pas avec quel blé sont faites les hosties pourquoi donnons-nous tant d'importance à la pâte humaine qui habite le Christ ? aux qualités humaines, aux valeurs, aux dons : intelligence, attraits naturels, civilisation ?
N'y a t'il pas des hommes que nous aimons plus comme on aime un chien fidèle que comme on doit aimer le Christ ? n'y a t'il pas des hommes que nous mettons hors du jeu à cause de leurs opinions, de leur classe ou de leur nationalité, de leur race ?
Pour le chrétien, il n'y a pas moyen d'aimer Dieu sans aimer l'humanité ; il n'y a pas moyen d'aimer l'humanité sans aimer tous les hommes ; il n'y a pas moyen d'aimer tous les hommes sans aimer les hommes qu'Il connaît, d'un amour concret, d'un amour actif.
C'est cette loi à elle seule qui est la loi du bien et du mal.
C'est elle qui trie pour l'humanité entre le bon et le mauvais.
C'est la Loi vitale de l'humanité immortelle.
La connaître, c'est avoir la science fondamentale de notre devenir. " 

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  Pape François 

(4 octobre 2013, rencontre avec les pauvres, les chômeurs et les immigrés assistés par la Caritas, à Assise, en Italie.)

"Si nous faisions un christianisme plus humain, sans croix, sans Jésus, sans dépouillement, nous deviendrions des chrétiens de pâtisserie, comme de beaux gâteaux, comme de belles confiseries !"

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  Pape François 

(20 juin 2013, messe à la Maison Sainte-Marthe.)

"La guerre est folie. C’est le suicide de l’humanité"

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Cardinal Robert Sarah (né en 1945- Guinée )

(Interview de Laurent Dandrieu dans Valeurs actuelles du 28/03/2019)

DES PAPES SOLIDES
« Pour nous préparer à cette situation, Dieu nous a donné des papes solides : il nous a donné Paul VI, qui a défendu la vie et le véritable amour, malgré des oppositions très fortes, avec l’encyclique Humanae Vitae ; il nous a donné Jean-Paul II, qui a travaillé au mariage de la foi et de la raison pour qu’elles soient la lumière qui guide le monde vers une véritable vision de l’homme – la vie même du grand pape polonais a été un Évangile vivant. Il nous a donné Benoît XVI, qui a composé un enseignement d’une clarté, d’une profondeur et d’une précision sans égales. Aujourd’hui, il nous donne François, qui veut littéralement sauver l’humanisme chrétien. Dieu n’abandonnera jamais son église. »

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pape François 
le rejet du grand âge est un scandale
aleteia.org 04/03/2015

On juge une société à la façon dont elle traite ses anciens, l’attention aux "anciens" fait la différence entre les civilisations. Une civilisation où l’on prend soin des personnes âgées, où on leur fait une place, a de l’avenir, parce qu’elle sait respecter la sagesse, la sagesse des anciens. (...)
Ils sont une richesse, on ne peut pas les ignorer (…). Ils sont la réserve de sagesse de notre peuple ! Dans la tradition de l’Église il y a un bagage de sagesse qui a toujours soutenu une culture de proximité vis-à-vis des personnes âgées, une disposition à l’accompagnement affectueux et solidaire dans cette phase finale de la vie. Une telle tradition est enracinée dans l’Écriture sainte, comme l’attestent par exemple ces expressions du livre du Siracide : "Ne négligez pas les discours des anciens, parce qu’eux aussi, ont appris de leurs pères. D’eux, tu apprendras le discernement et comment répondre au moment du besoin" (Sir, 8,9) (…)
Les personnes âgées sont des hommes et des femmes, des pères et des mères, qui ont été avant nous sur la même route que nous, dans notre propre maison, dans la même bataille quotidienne que nous pour une vie digne. Ce sont des hommes et des femmes dont nous avons reçu beaucoup. Le vieillard n’est pas un fou. Le vieillard, c’est nous : dans peu de temps, dans longtemps, mais inévitablement, même si nous n’y pensons pas. Si nous n’apprenons pas à bien traiter les personnes âgées, nous serons traités de la même façon.
(...) Une communauté chrétienne où la proximité et la gratuité ne seraient plus considérées comme indispensables perdrait son âme. Là où les personnes âgées ne sont plus honorées, il n’y a pas d’avenir pour les jeunes ».


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professeur Jérôme Lejeune

Au procès de Maryville, une femme, Mary, demandait qu'on lui confiât les embryons congelés qu'elle avait eus avec son mari.Celui-ci demandant le divorce, s'opposait à cette requête.

Dans ce cas de divorce, il fallait trancher : " Car tout bien doit être partagé entre les personnes, toute propriété découpée ou, s'il le faut, liquidée pour être réglée en espèces ". Or, découper ou liquider ne règle rien dans notre espèce ; les enfants sont un bien qu'on ne peut partager (..) dans cette affaire, le juge devait juger de la nature de l'être à son commencement."

"C'est, disait Me Palmer, avocat de la mère, le procès du siècle sur ce point. Une cour se trouve obligée de répondre à la question : quand commence un homme ?"

L'argument était au sens le plus technique du terme, une querelle nominaliste. Les partisans de la non-humanité de la plus extrême jeunesse utilisaient le néologisme " pré-embryon " laissant penser qu'un pré-embryon ne mérite pas le respect dû à des embryons. Chose ou homme, il fallait que le Droit soit dit. Pour cela, il fallait les réponses de la génétique.

Pouvez-vous témoigner de leur humanité ?

Par ces mots, l'avocat appelait comme témoin scientifique Jérôme Lejeune. alors professeur de génétique fondamentale à l'université René Descartes. Il put exposer ce que les généticiens et les embryologistes savaient, établissant ainsi l'humanité des plus jeunes êtres humains.

Le 2 septembre 1989, le juge Dale Young confia à la mère la garde temporaire de ses 7 embryons dans le but d'une implantation.

Établissant l'humanité des embryons, ce jugement reconnait qu'un embryon n'est la propriété de personne puisqu'il est seul au monde à posséder la propriété de développer sa propre personne.
www.genethique.org)

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cardinal Robert Sarah
Paris, 25 mars 2017


Dans l’encyclique Evangelium Vitae, le Pape saint Jean-Paul II déclare que « nous sommes face à une réalité… que l’on peut considérer comme une véritable structure de péché, caractérisée par la prépondérance d’une culture contraire à la solidarité, qui se présente dans de nombreux cas comme une réelle ˝culture de mort˝… Par sa maladie, par son handicap, beaucoup plus simplement, par sa présence même, celui qui met en cause le bien-être ou les habitudes de vie de ceux qui sont plus favorisés, tend à être considéré comme un ennemi dont il faut se défendre ou qu’il faut éliminer. Il se déchaîne ainsi une sorte de conspiration contre la vie »[5]. 

Et le Pape François, avec le franc-parler qu’on lui connaît, qualifie sans détour cette « culture du déchet » qui « ne s'applique pas seulement à la nourriture ou aux biens superflus qui sont objets de déchet, mais souvent aux êtres humains eux-mêmes, qui sont “jetés” comme s'ils étaient des “choses non nécessaires” ». Et il ajoute : « La seule pensée que des enfants ne pourront jamais voir la lumière, victimes de l'avortement, nous fait horreur »[6]. 

Le Saint-Père précise, dans son Exhortation apostolique Gaudium Evangelii (« la Joie de l’Evangile ») du 24 novembre 2013 que « parmi ces faibles, dont l'Église veut prendre soin avec prédilection, il y a aussi les enfants à naître, qui sont les plus sans défense et innocents de tous, auxquels on veut nier aujourd'hui la dignité humaine afin de pouvoir en faire ce que l'on veut, en leur retirant la vie et en promouvant des législations qui font que personne ne peut l'empêcher. Fréquemment, pour ridiculiser allégrement la défense que l’Eglise fait des enfants à naître, on fait en sorte de présenter sa position comme quelque chose d’idéologique, d’obscurantiste et de conservateur. Et pourtant cette défense de la vie à naître est intimement liée à la défense de tous les droits humains. Elle suppose la conviction qu’un être humain est toujours sacré et inviolable, dans n’importe quelle situation et en toute phase de son développement »[7]. 

 Ainsi, le Pape François nous appelle à une mobilisation générale pour la Vie : quand il évoque l’Eglise qui, dit-il, est comme un lazaret ou un « hôpital de campagne » après la bataille, il pense en premier lieu à cette bataille pour la survie de l’humanité terriblement blessée dans sa chair et dans son âme, au chevet de laquelle se tient la Mère Eglise.

[5] Saint Jean-Paul II : Lettre encyclique Evangelium Vitae, 25 mars 1995, n. 12.
[6] Pape François : Discours au Corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège, 13 janvier 2014.
[7] Pape François, Exhortation apostolique Evangelii Gaudium, 24 novembre 2013, n. 213.

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professeur Jérôme Lejeune (1926-1994)

"La supériorité absolue, la complète nouveauté de l'homme, c'est d'être la seule créature capable d'éprouver une sorte de connivence entre les lois de la nature et son sentiment d'exister. La faculté d'admirer n'existe que chez l'homme ; de mémoire de jardinier, on n'a jamais vu un chien humer l'arôme d'une rose. Jamais un chimpanzé n'a contemplé le coucher du soleil ou la splendeur du ciel étoilé."

1080

professeur Jérôme Lejeune (1926-1994)

« Il n’y a point d’Homme avec un grand H. Il y a des hommes, des personnes, et chacun d’eux est respectable. Si chacun veut bien verser une larme sur la condition de l’Homme, si les grandes consciences s’enorgueillissent de grands élans en parlant des droits de l’Homme, bien peu se préoccupent de chaque homme, si ce n’est la loi élémentaire de la charité, un mot fort décrié ces temps-ci, et pourtant irremplaçable, car la charité s’étend à tous et à chacun, et surtout au premier venu, celui qui est juste à côté de nous, le « prochain » comme nous le disent nos catéchismes ».

978

Benoît XVI, Spe Salvi (Sauvés dans l'Espérance) n°36
« Il faut certainement faire tout ce qui est possible pour atténuer la souffrance : empêcher, dans la mesure où cela est possible, la souffrance des innocents ; calmer les douleurs ; aider à surmonter les souffrances psychiques. Autant de devoirs aussi bien de la justice que de l’amour qui rentrent dans les exigences fondamentales de l’existence chrétienne et de toute vie vraiment humaine. »

« Oui, nous devons tout faire pour surmonter la souffrance, mais l’éliminer complètement du monde n’est pas dans nos possibilités – simplement parce que nous ne pouvons pas nous extraire de notre finitude et parce qu’aucun de nous n’est en mesure d’éliminer le pouvoir du mal, de la faute, qui – nous le voyons – est continuellement source de souffrance. » (Spe Salvi n° 36)

909

de saint Vincent de Paul

«Il faut tenir pour maxime indubitable que les difficultés que nous avons avec notre prochain viennent plutôt de nos humeurs que d'autre chose»

897

de saint Vincent de Paul

«Trois font plus que dix quand Notre-Seigneur y met la main ; et il la met toujours quand il nous ôte les moyens humains, et qu'il nous engage dans la nécessité de faire quelque chose qui excède nos forces»

1500

Professeur Jérôme Lejeune

"Il faut dire clairement les choses : la qualité d'une civilisation se mesure au respect qu'elle porte au plus faible de ses membres. Il n'y a pas d'autre critère de jugement."


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Saint Jean-Paul II
Lettre aux femmes, 29 juin 1995, n° 2
Le merci adressé au Seigneur pour son dessein sur la vocation et la mission de la femme dans le monde devient aussi un merci concret et direct aux femmes, à chacune des femmes, pour ce qu'elles représentent dans la vie de l'humanité.
Merci à toi, femme-mère, qui accueilles en ton sein l'être humain dans la joie et dans la peine d'une expérience unique par laquelle tu deviens sourire de Dieu pour l'enfant qui vient au monde, tu deviens le guide de ses premiers pas, le soutien de sa croissance, puis le point de repère sur le chemin de sa vie.
Merci à toi, femme-épouse, qui unis d'une façon irrévocable ton destin à celui d'un homme, dans une relation de don réciproque, au service de la communion et de la vie.
Merci à toi, femme-fille et femme-sœur, qui apportes au foyer familial puis dans le complexe de la vie sociale les richesses de ta sensibilité, de ton intuition, de ta générosité et de ta constance.
Merci à toi, femme-au-travail, engagée dans tous les secteurs de la vie sociale, économique, culturelle, artistique, politique, pour ta contribution irremplaçable à l'élaboration d'une culture qui puisse allier la raison et le sentiment, à une conception de la vie toujours ouverte au sens du « mystère », à l'édification de structures économiques et politiques humainement plus riches.
Merci à toi, femme-consacrée, qui, à la suite de la plus grande des femmes, la Mère du Christ, Verbe incarné, t'ouvres en toute docilité et fidélité à l'amour de Dieu, aidant ainsi l'Église et l'humanité entière à donner à Dieu une réponse « sponsale » qui exprime merveilleusement la communion qu'il veut établir avec sa créature.
Merci à toi, femme, pour le seul fait d'être femme ! Par la perception propre à ta féminité, tu enrichis la compréhension du monde et tu contribues à la pleine vérité des relations humaines.

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Catéchisme de l'Église Catholique
n. 407
La doctrine sur le péché originel – liée à celle de la Rédemption par le Christ – donne un regard de discernement lucide sur la situation de l’homme et de son agir dans le monde. Par le péché des premiers parents, le diable a acquis une certaine domination sur l’homme, bien que ce dernier demeure libre. Le péché originel entraîne " la servitude sous le pouvoir de celui qui possédait l’empire de la mort, c’est-à-dire du diable " (Cc. Trente : DS 1511 ; cf. He 2, 14).
Ignorer que l’homme a une nature blessée, inclinée au mal, donne lieu à de graves erreurs dans le domaine de l’éducation, de la politique, de l’action sociale (cf. CA 25) et des mœurs.
Source : www.vatican.va

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Benoît XVI
Message 8 déc 2006, n. 1 (pour la Journée mondiale de la Paix du 1er janvier 2007)
Au début de la nouvelle année, je voudrais adresser aux Gouvernants des Nations, ainsi qu'à tous les hommes et à toutes les femmes de bonne volonté, mes vœux de paix. Je les adresse en particulier à ceux qui sont dans la douleur et dans la souffrance, à ceux qui vivent menacés par la violence et par la force des armes ou encore à ceux qui, bafoués dans leur dignité, attendent leur réintégration humaine et sociale. Je les adresse aussi aux enfants, qui, par leur innocence, enrichissent l'humanité de bonté et d'espérance et qui, par leurs souffrances, nous incitent tous à être des artisans de justice et de paix. Pensant précisément aux enfants, spécialement à ceux dont l'avenir est compromis par l'exploitation et par la méchanceté d'adultes sans scrupules, j'ai voulu, à l'occasion de la Journée mondiale de la Paix, que l'attention commune se focalise sur le thème: Personne humaine, cœur de la paix. Je suis en effet convaincu qu'en respectant la personne on promeut la paix et qu'en bâtissant la paix on jette les bases d'un authentique humanisme intégral. C'est ainsi que se prépare un avenir serein pour les nouvelles générations.


Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)