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2473

        Prières
           ( prière tirée d'un texte de Reinhold Niebuhr (1892–1971), citée dans une homélie du père Roger Hébert  le 16 mai 2020 et adaptée par lui)
« Seigneur, donne-nous la grâce d’accepter avec sérénité les choses qui ne peuvent être changées, le courage de changer celles qui devraient l’être, et la sagesse de les distinguer l’une de l’autre. » 
« Seigneur, donne-nous la grâce d’accepter avec sérénité les choses qui ne sont pas essentielles, le courage de ne jamais transiger sur l’essentiel, et la sagesse de les distinguer l’une de l’autre. »

2367

    Saint Jean de la Croix
    ( (II MC 11,5)
« La perte des grâces de Dieu parce que l’âme se les approprie et n’en profite pas bien. Se les approprier et ne pas en profiter, c’est avoir la volonté de les prendre pour soi ; Dieu ne les donne pas pour que l’âme ait la volonté de les prendre » de façon égoïste

2347

    Saint François de Sales (1567-1622)
    (Introduction à la vie dévote)
"Il m'a aimé, dit saint Paul, et s'est donné pour moi (Ga 2, 20), comme s'Il disait : pour moi seul, tout autant comme s'il n'eût rien fait pour le reste. Ah mon Dieu ! que nous devrions profondément mettre ceci en notre mémoire : est-il possible que j'aie été aimée et si doucement aimée de mon Sauveur, qu'Il allât penser à moi en particulier, et en toutes ces petites occasions par lesquelles Il m'a tirée à Lui ?
Considérez l'amour éternel que Dieu vous a porté, car déjà avant que Notre Seigneur Jésus Christ en tant qu'homme souffrit en Croix pour vous, sa divine Majesté vous projetait en sa souveraine bonté et vous aimait extrêmement. mais quand commença-t-Il à vous aimer ? Il commença quand Il commença à être Dieu. Et quand commença-t'il à être Dieu ? Jamais, car Il l'a toujours été sans commencement et sans fin, et aussi, Il vous a toujours aimé dès l'éternité ; c'est pourquoi Il vous préparait les grâces et faveurs qu'Il vous a faites."

2185

    Saint François de Sales 
      (I.V.D. 3, XXXVIII)
« Quiconque vient louer votre beauté et votre grâce vous doit être suspect, car quiconque loue une marchandise qu’il ne peut acheter il est pour l’ordinaire grandement tenté de la dérober. » 

2169

    Saint François de Sales 
      (Lettre à un gentilhomme n°1974)
« …la défiance de nos forces n’est pas un manquement de résolution mais une vraie reconnaissance de notre misère. C’est un sentiment meilleur de se défier de pouvoir résister aux tentations que non pas celui de s’en tenir pour assuré et fort, pourvu que ce qu’on n’attend pas de ses forces, on l’attende de la grâce de Dieu. » 

2151

    père Paul Baudiquey
      (Pleins signes)
"Le seul danger serait en effet de se réveiller un jour
Avec une âme qui n’aurait jamais servi,
Une âme ensevelie de précautions,
Soigneusement amidonnée,
Repassée et pliée en quatre,
Mais qui tombe en poussière faute d’usage.
Car ce qu’il y a de pire,
C’est d’avoir une âme habituée,
Une âme tellement encroûtée,
Tellement imperméabilisée,
Que la grâce roule sur elle sans rien mouiller,
Comme des gouttes d’eau sur la toile cirée."

2141

    pape François
      (Angélus du 8 mars 2020 - Transfiguration : « le témoin du Christ est choisi par grâce non par ses capacités »)
Chers frères et sœurs, bonjour !
Cette prière de l’angélus d’aujourd’hui est un peu étrange, avec le pape “en cage” dans la bibliothèque, mais je vous vois, je suis proche de vous. Et je voudrais commencer aussi en remerciant ce groupe [présent place Saint-Pierre] qui manifeste et qui lutte “Pour les oubliés d’Idlib”. Merci ! Merci pour ce que vous faites. Mais nous prions l’angélus de cette façon aujourd’hui en appliquant des dispositions préventives, afin d’éviter de petites affluences de personnes, qui peuvent favoriser la transmission du virus.
L’Evangile de ce deuxième dimanche de Carême (cf. Mt 17,1-9) nous présente le récit de la Transfiguration de Jésus. Ce dernier prend avec lui Pierre, Jacques et Jean et il monte sur une haute montagne, symbole de la proximité avec Dieu, pour les ouvrir à une compréhension plus profonde du mystère de sa personne, qui devra souffrir, mourir puis ressusciter. En effet, Jésus avait commencé à leur parler des souffrances, de la mort et de la résurrection qui l’attendaient, mais ils ne pouvaient accepter cette perspective. C’est pourquoi, parvenus au sommet de la montagne, Jésus s’immerge en prière et se transfigure devant les trois disciples : « son visage – dit l’Évangile – devint brillant comme le soleil, et ses vêtements, blancs comme la lumière» (v. 2).
A travers l’événement merveilleux de la Transfiguration, les trois disciples sont appelés à reconnaître en Jésus le Fils de Dieu resplendissant de gloire. Ils progressent ainsi dans la connaissance de leur Maître, en se rendant compte que l’aspect humain n’exprime pas toute sa réalité ; la dimension divine et d’un autre monde de Jésus est révélée à leurs yeux. Et d’en haut résonne une voix qui dit : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé […]. Ecoutez-le » (v. 5). C’est le Père céleste qui confirme l’“investiture” – appelons-la ainsi – de Jésus faite au jour de son baptême dans le Jourdain et qui invite les disciples à l’écouter et à le suivre.
Il faut souligner que, parmi le groupe des Douze, Jésus choisit d’emmener avec lui Pierre, Jacques et Jean sur la montagne. Il leur réserve à eux le privilège d’assister à la transfiguration. Mais pourquoi fait-il cette élection de ces trois-là ? Parce qu’ils sont plus saints ? Non. Pierre le reniera à l’heure de l’épreuve ; et les deux frères Jacques et Jean demanderont à avoir les premières places dans son royaume (cf. Mt 20,20-23). Jésus ne choisit pas selon nos critères, mais selon son dessein d’amour. L’amour de Jésus n’a pas de mesure : il est amour, et Il choisit selon ce dessein d’amour. Il s’agit d’un choix gratuit, inconditionnel, d’une initiative libre, d’une amitié divine qui ne demande rien en échange. Et de la même façon qu’il appelle ces trois disciples, aujourd’hui aussi il appelle certains à rester près de lui, pour pouvoir témoigner. Etre témoins de Jésus est un don que nous n’avons pas mérité : nous nous sentons inadéquats, mais nous ne pouvons pas reculer avec l’excuse de notre incapacité.
Nous ne sommes pas allés sur le Mont Tabor, nous n’avons pas vu de nos yeux le visage de Jésus briller comme le soleil. Cependant, la Parole du salut nous a été confiée à nous aussi, la foi nous a été donnée et nous avons fait l’expérience, de diverses façons, de la joie de la rencontre avec Jésus. A nous aussi Jésus dit : « Relevez-vous et soyez sans crainte » (Mt 17,7). En ce monde, marqué par l’égoïsme et par l’avidité, la lumière de de Dieu est assombrie pour les préoccupations du quotidien. Nous disons souvent : je n’ai pas le temps de prier, je ne suis pas capable de rendre un service en paroisse, de répondre aux demandes des autres… Mais nous ne devons pas oublier que le Baptême que nous avons reçu nous rend témoins, non pas de part nos capacités, mais par le don de l’Esprit.
Durant ce temps propice du Carême, que la Vierge Marie nous obtienne cette docilité à l’Esprit, qui est indispensable pour nous mettre résolument en chemin sur la voie de la conversion. 

2037

      Marthe Robin
     (Journal 3 janvier 1930)
« Je porte en moi la grâce, la vie même de Dieu ! Je veux tout faire pour augmenter sa gloire, pour agrandir son règne.
Seigneur, je suis votre tout petit instrument, je suis là pour faire votre volonté, pour réaliser tous vos désirs, pour vous donner tout mon amour... et pour chanter vos louanges. »

1991

      Fènelon
            (Lettres spirituelles- Tome, II page 133 - Op Tome XI, page 76)
" Je ne m'étonne point de ce que Dieu permet que vous fassiez des fautes, dans le temps même de ferveur et du recueillement où vous voudriez le moins en faire. La Providence, qui permet ces fautes, est une des grâces que Dieu vous fait en ce temps-là : car Dieu ne permet ces fautes que pour vous faire sentir votre impuissance de vous corriger par vous-mêmes...
Profitez de vos fautes, et elles serviront plus, en vous rabaissant à vos propres yeux, que vos bonnes œuvres en vous consolant.
Les fautes sont toujours fautes ; mais elles mettent dans un état de confusion et de retour à Dieu qui nous fait un grand bien... Dieu permet qu'on trouve la boue au fond de son coeur."

1990

      Catéchisme de l'Eglise Catholique 
(CEC n°357)




« L’homme est appelé, par grâce,
à une alliance avec son Créateur,
à Lui offrir une réponse de foi et d’amour que nul autre ne peut donner à sa place. »

1963

      Micaela Bunes Portillo 
(laïque engagée dans les fraternités dominicaines ; Sous-directrice de la formation en éducation infantile de l’université catholique de Murcia, en Espagne - Article paru dans "prêtres du Prado N°134" - Octobre 2017)

La chasteté n’est pas seulement un vœu de frères et de moniales, mais quelque chose que pratique CELUI QUI AIME, parce qu’il n’y a pas d’amour authentique qui ne soit chaste. La chasteté est le respect. Nous admirons l’œuvre de Dieu en l’autre, dans le couple, dans l’ami, et la dignité et la beauté qu’elle confère aux personnes. De cette admiration naît un profond respect, qui est la version la plus délicate de l’amour. Ces délicatesses ne peuvent pas être rassemblées en une sorte de code de conduite : il s’agit d’une offrande, qui prend soin sans envahir ni violenter, sans blesser, qui est discrète et respectueuse dans la plus grande confiance. Le mystère de l’Incarnation me permet de penser que cet amour, qui transmet la vie, ne blesse ni ne violente le corps de Marie, qui s’offre à son tour sans restriction ni condition : « que tout soit fait » (Lc 1,37) a été sa réponse. Et l’amour de Dieu est délicat, parce qu’il est chaste. Cultiver la chasteté, c’est cultiver une sensibilité spéciale, c’est un bon goût, un tact, et cela est à éduquer, à travailler. La chasteté est plus que des bonnes manières de l’amour et pour ces délicatesses, nous avons besoin de cultiver une sensibilité spéciale. La sensibilité n’est pas seulement un sentiment, mais elle requiert l’exercice de la raison et l’action de la grâce qui travaille en notre nature biologique et rationnelle. La sensibilité est la lucidité de l’amour.

1945

      Pape François
(Exhortation apostolique Evangelii Gaudium du 24 novembre 2013 - §47)

"Nous nous comportons fréquemment comme des contrôleurs de la grâce et non comme des facilitateurs. Mais l’Église n’est pas une douane, elle est la maison paternelle où il y a de la place pour chacun avec sa vie difficile."

1905

      Marthe Robin
     (Journal - 3 février 1930)

« Ma devise est : « Toute à Jésus, par Marie Médiatrice de toutes grâces. » Ma vie est toute d’union à Notre-Seigneur par l’union à sa très sainte Mère.
Je l’aime tant, cette bonne et tendre Mère ! Elle est mon étoile et ma demeure. Je vis à sa lumière et toute cachée dans l’asile imprenable de son Cœur immaculé. »

1851

     André Hamon (1795-1874)
        (Méditation pour l'Épiphanie)
" Les mages, ayant l'apparition de l'étoile, vivaient dans les ténèbres du paganisme, et probablement leur vie laissait bien à désirer. Mais sitôt qu'ils ont vu l'étoile et entendu la grâce qui les appelle, ils se convertissent, quittent tout pour être entièrement à Jésus-Christ, et se livrent à la grâce pour la suivre avec simplicité et courage." 

1849

     Concile Vatican II - 
        (Lumen Gentium 16)
" Les hommes qui, sans faute de leur part, ignorent l'Évangile du Christ et son Église, et cependant cherchent Dieu, d'un coeur sincère, et qui, sous l'influence de la grâce, s'efforcent d'accomplir dans leurs actes sa volonté qu'ils connaissent par les injonctions de leur conscience, ceux-là aussi peuvent obtenir le salut éternel. Il ne sont pas encore parvenu, sans qu'ils y ait de leur faute, à la connaissance claire de Dieu, mais s'efforcent, avec l'aide de la grâce divine, de mener une vie droite." 

1827

     Saint François de Sales (1567-1622)
(Traité de l'Amour de Dieu)
" Malgré la vigueur toute-puissante de la main miséricordieuse de Dieu, la volonté humaine demeure parfaitement libre, franche, et exempte de toute sorte de contrainte et de nécessité. La grâce est si gracieuse, et saisit si gracieusement nos cœurs pour les attirer, qu'elle ne gâte rien en la liberté de notre volonté : elle touche puissamment, mais pourtant si délicatement les ressorts de notre esprit, que notre libre arbitre n'en reçoit aucune violation." 

1808

     Saint Cyprien de Carthage (200-258)
    (Sur l'Oraison dominicale)
"Dieu veut que nous demandions le pardon de nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. il nous montre par là que nous ne pouvons obtenir notre grâce qu'autant que nous nous montrons miséricordieux envers nos débiteurs." 

1719

     Jean-Nicolas Grou (1731-1803)
        (l'intérieur de Marie)
"Ce qui a proprement sanctifié Marie n'est pas tant son privilège de l'Immaculée Conception, ni le degré éminent de grâce sanctifiante qui lui a tout de suite été communiqué, mais bien plus encore l'acte libre par lequel elle s'est dévouée à Dieu au premier instant de sa raison, sa persévérance irrévocable dans ce dévouement ne s'étant jamais reprise en la moindre chose, et son inviolable fidélité à toutes les grâces actuelles."

1715

     Jean Rigoleuc (1596-1658)
        (Journal)
"Un homme intérieur rendra plus de services à l'Église en une heure, que ceux qui ne le sont pas ne sauraient lui en rendre en plusieurs années : d'autant que celui-là est intimement uni à Dieu, et que n'apportant pas d'obstacle aux opérations de la grâce, Dieu peut l'employer comme il lui plait pour l'exécution de ses desseins." 

1567

   Dom Helder Câmara (1909-1999)
    (L'Evangile avec Dom Hélder Câmara, Ed Desclée de Brouwer, 2009, page 81)

" Comme nous sommes loin de savoir vivre le Notre Père ! Ainsi, quand nous disons vouloir la volonté de Dieu. C'est plutôt facile d'accepter la volonté de Dieu quand elle coïncide avec la nôtre. Nous savons bien demander au Seigneur, mais que le Seigneur veille bien à être d'accord avec notre désir, notre volonté ! Et qu'il se garde bien de penser ou de vouloir d'une manière différente ! 
La prière que j'aime à dire ? "Seigneur, que ta grâce m'aide à vouloir ce que Tu veux, à préférer ce que Tu préfères..." Parce que, vraiment, que savons-nous ? 
Nous devons tout faire comme si tout dépendait de nous, mais en nous livrant entre les mains du Seigneur, en sachant que notre force est dans l'offrande de notre faiblesse."

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)