« Les larmes sans pourquoi sont celles qui ont le plus de sens. C’est quand ces larmes surgissent qu’il y a irruption de sens dans notre existence. Nous avions pourtant mis tant d’effort à essayer de rendre cette existence tranquille et voilà que les larmes y ouvrent une brèche. Mais cette brèche est salvifique.
Les larmes sont au tournant de nos vies, et d’abord au plus beau tournant de celle-ci : notre conversion, notre retour à Dieu. Enfin, nous faisons Corps avec Dieu, Lui qui a pleuré sur notre Jérusalem.
Puis, quand nous pleurons enfin non plus sur nous-mêmes mais sur autrui ou -mieux- pour autrui, la Charité entre dans nos vies. Les larmes ont non seulement ouvert une brèche mais elles ont indiqué un chemin : le don de soi total. Ces larmes inspirées par la Charité emportent le pécheur vers Dieu. »