1640
PADRE PIO ET LES ÂMES DU PURGATOIRE.
Un soir, Padre Pio se reposait.
Seul, il était étendu depuis peu sur un lit de sangles, quand lui apparut un homme drapé dans un manteau noir. Surpris, Padre Pio se leva et lui demanda son nom et le motif de sa visite.
L’inconnu répondit qu’il était une âme du purgatoire: «Je m’appelle Pietro Di Mauro.
J’ai péri dans un incendie, le 18 septembre 1908, dans ce couvent transformé en centre d’hébergement pour personnes âgées, après l’expropriation des biens ecclésiastiques. Surpris dans mon sommeil, j’ai été la proie des flammes. Je viens du purgatoire: le Seigneur m’a permis de venir vous demander de célébrer à mon intention la sainte messe, demain matin. Grâce à votre prière, je pourrai entrer en Paradis.»
J’ai péri dans un incendie, le 18 septembre 1908, dans ce couvent transformé en centre d’hébergement pour personnes âgées, après l’expropriation des biens ecclésiastiques. Surpris dans mon sommeil, j’ai été la proie des flammes. Je viens du purgatoire: le Seigneur m’a permis de venir vous demander de célébrer à mon intention la sainte messe, demain matin. Grâce à votre prière, je pourrai entrer en Paradis.»
Padre Pio l’assura qu’il célébrerait la messe à son intention.Voici ses mots: « Je voulus le raccompagner à la sortie du couvent. Je constatai que je m’étais entretenu avec un défunt seulement quand, sur le parvis, l’homme disparut. J’avoue être rentré au couvent plutôt effrayé. Notre supérieur, l'abbé Paolino de Casacalenda, avait remarqué mon agitation, aussi lui racontai-je ce qui venait d’arriver et lui demandai-je la permission de célébrer la sainte messe à l’intention de cette âme.
Quelques jours plus tard, l'abbé Paolino, intrigué, se rendit au bureau de l’état civil de la commune de San Giovanni Rotondo, où il demanda et obtint la permission de consulter le registre des décès pour le mois de septembre 1908, où figuraient les nom et prénom du défunt, de même que la cause du décès: «Le 18 septembre 1908, dans l’incendie de l’hospice, Pietro Di Mauro, fils de Nicola, a trouvé la mort.»