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    Pape François 
     (Entretien du 24 mars accordée au quotidien italien La Repubblica - dans un contexte de pandémie due au virus Covid-19)
“Nous devons redécouvrir le caractère concret des petites choses, des petites attentions à avoir envers nos proches, nos parents, nos amis. Et comprendre que dans ces petites choses, il y a notre trésor. Il y a des gestes minimes, qui se perdent parfois dans l'anonymat du quotidien, des gestes de tendresse, d'affection, de compassion, qui sont pourtant décisifs, importants. Par exemple, un plat chaud, une caresse, un câlin, un appel téléphonique... Ce sont des gestes familiers d'attention aux petits détails de chaque jour qui donnent un sens à la vie et qui font qu'il y a communion et communication entre nous.”
«Parfois, nous vivons une communication entre nous qui n'est que virtuelle. Nous devrions plutôt découvrir une nouvelle proximité. Une relation concrète faite d'attention et de patience. Souvent les familles à la maison mangent ensemble dans un grand silence qui cependant n’est pas le fruit d’une écoute réciproque, mais lié au fait que les parents regardent la télévision pendant qu'ils mangent et que leurs enfants sont sur leur téléphone portable. On dirait des moines isolés les uns des autres. Il n'y a là aucune communication. Il est important au contraire de s'écouter les uns les autres parce que nous comprenons les besoins de chacun, leurs besoins, leurs efforts, leurs désirs. Il y a un langage fait de gestes concrets qui doit être sauvegardé. A mon avis, la douleur de ces jours doit s’ouvrir vers ce concret».
«Je remercie ceux qui se dépensent pour les autres. Ils sont un exemple de ce caractère concret. Et je demande que chacun soit proche de ceux qui ont perdu des êtres chers, en essayant de les accompagner de toutes les manières possibles.
La consolation doit maintenant être l'engagement de tous». «Notre comportement influence toujours la vie des autres» «Tous sont enfants de Dieu, et Dieu les regarde. Même ceux qui ne l’ont pas encore rencontré, qui n'ont pas le don de la foi, peuvent trouver là leur chemin, dans les belles choses auxquelles ils croient : ils peuvent trouver la force dans l'amour pour leurs enfants, pour leur famille, pour leurs frères et sœurs. Quelqu’un peut dire : ‘Je ne peux pas prier parce que je ne crois pas’. Mais en même temps, il peut croire en l'amour des gens qui l'entourent et là trouver de l'espérance». 
pape François en prière - 2020

2202

    Anonyme
   (Sagesse Amérindienne)
Il fut un temps où la nature fortifiait l’homme, l’instruisait, guérissait ses blessures et lui procurait la force de vivre. Il était empli de compassion et d’amour maternel pour la terre. Il savait que le cœur de l’homme éloigné de la nature se dessèche et devient dur.

Ce temps n’a pas disparu. Il est en toi, indestructible. Il suffit de modifier ton regard sur les choses, de faire taire le vacarme du monde et de retrouver la Parole du cœur.
Aujourd’hui les vastes solitudes ont été peuplées par des villes puissantes. Mais les étoiles restent à la même place dans le ciel et le soleil se lève toujours.

Apprends à contempler ce qui ne change pas, autour de toi, mais aussi à l’intérieur de toi-même, et tu retrouveras l’Unité perdue, la sagesse de l’Esprit et la santé du Corps…

1593

   Cardinal Ouellet
(Le cardinal Marc Ouellet, préfet de la Congrégation pour les Évêques, a présenté, mercredi 2 octobre 2019, son ouvrage intitulé "Amis de l'époux").

A propos du sacerdoce :

"Nous devons tenir compte des «échecs» tel que le cléricalisme, l’ambition, la tendance à «tout contrôler». Néanmoins, cela ne doit pas annuler les «grandes valeurs» du sacerdoce, qui doivent être redécouvertes. C’est pour cette raison que l'humilité doit être mise en avant. Les personnes doivent comprendre qu'un prêtre «est un ami de l'Époux, et non pas l'Époux». Et surtout, le prêtre est un homme de «compassion».


1546

     Marcel Van
(Prière pour la France)
« Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d’amour pour Toi, elle contribue à Te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô Amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de Te rester fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l’univers. »

1469                                             

   saint François de Sales (1567-1622)
 sermon du 15 août 1602
"Notre Seigneur souffrit infiniment en son âme et en son corps ; ses douleurs ne reçoivent point de comparaison en ce monde. Voyez les afflictions de son coeur, voyez les passions de son corps, considérez, je vous supplie, et voyez qu'il n'y a point de douleurs égales aux siennes ; mais néanmoins toutes ces douleurs, toutes ces afflictions, tous ces coups de main, de roseau, d'épines, de fouet, de marteaux, de lance, ne pouvaient Le faire mourir ; la mort n'avait pas assez de force pour se rendre victorieuse sur une telle vie, elle n'y avait point accès." -

1318

  Jean-Nicolas Grou (1731-1803)

 (Manuel des âmes intérieures)

"Pour concevoir ce que c'est que la vraie vertu, c'est dans Jésus-Christ qu'il faut la considérer : il est notre unique modèle, Il nous a été donné comme tel, Il s'est fait homme pour nous rendre la sainteté sensible et palpable. Toute sainteté qui n'est pas formée et moulée sur la sienne est fausse. 
Jésus-Christ ne s'est jamais cherché lui-même, jamais Il n'a eu en vue ses propres intérêts, ni temporels ni spirituels : Il ne s'est jamais abstenu d'aucune bonne oeuvre dans la crainte de leur déplaire. 
Jésus-Christ a eu une tendre compassion pour les pécheurs sincèrement humiliés et repentants de leurs fautes : le publicain, Madeleine, la femme adultère, la Samaritaine, sont traités par Lui avec une bonté qui nous étonne. 
Jésus Christ a supporté avec une douceur inaltérable les défauts et la grossièreté de ses apôtres. A considérer les choses selon nos idées, combien ne devait-il pas souffrir d'avoir à vivre avec des hommes si imparfaits et si ignorants des choses de Dieu ? 
Jésus-Christ a souffert de la part de ses ennemis tous les genres de persécutions. Il ne leur a opposé que son innocence et la vérité ; Il a laissé agir leurs passions, Il s'est tu quand Il les a vus obstinés dans leur malice ; Il n'a pas cherché à se justifier, ce qui lui était si aisé ; Il s'est laissé condamner ; Il leur a pardonné, Il a prié, Il a versé son sang pour eux." 

1257

  Tertullien (160-220)

(De la Pénitence)

"Lorsque tu tends les mains vers les genoux de tes frères, c'est le Christ que tu touches, c'est le Christ que tu implores. Et quand, de leur côté, tes frères versent des larmes sur toi, c'est le Christ qui souffre, c'est le Christ qui supplie son Père."

1255

  Guerric d'Igny (1070-1157)

(Sermon II pour le Carême)

"Tandis qu'il était encore loin, dit l'Évangile, son père l'aperçut et fut pris de pitié, puis accourant il se précipita à son cou et il l'embrassa" A s'en tenir à ces mots, on voit qu'il tardait plus au Père d'avoir donné le pardon à son fils, qu'au fils de l'avoir reçu. Il se pressait de telle sorte de libérer le coupable du tourment de sa conscience, que l'on croirait que la compassion pour ce malheureux faisait plus souffrir celui qui exerçait la miséricorde, que le mal ne faisait souffrir le malheureux lui-même." 

1202

Saint Basile de Césarée (vers 330-379) 

Homélie VI sur saint Luc

"Les biens de cette terre, d'où te sont-ils venus ? Si tu dis 'du hasard', tu es un athée, car tu ne reconnais pas le Créateur, et tu ne sais pas gré à Celui qui t'a pourvu. Si tu confesses qu'ils viennent de Dieu, dis-nous la raison pour laquelle tu les as reçus, et pas ton voisin. Est-ce que Dieu serait injuste, Lui qui nous partage inégalement les biens nécessaires à la vie ? pourquoi es-tu riche et celui-là pauvre ? 
A l'affamé appartient  ce pain que tu mets en réserve ; à l'homme nu, le manteau que tu gardes dans tes coffres ; au va-nu-pieds, la chaussure qui pourrit chez toi ; au besogneux, l'argent que tu conserves enfoui. Ainsi tu commets autant d'injustices qu'il y a de gens à qui tu pourrais donner. "

1195

saint Ambroise (340-397)

Plus il y a de périls, plus Dieu envoie d’assistance ; car il est le Dieu qui aide en temps opportun.

1191

Bse Julienne de Norwich (1342-1416)


« Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux »

"À mes yeux, la miséricorde [de Dieu], c'est l'amour qui œuvre avec douceur et plénitude de grâce, dans une compassion surabondante. Elle est à l'œuvre pour nous garder ; elle est à l'œuvre pour que toutes choses tournent pour notre bien. Elle permet, par amour, que nous défaillions, dans une certaine mesure. Autant nous défaillons, autant de fois nous tombons ; autant nous tombons, autant nous mourons... Cependant, l'œil doux de la pitié et de l'amour ne se détache jamais de nous ; l'œuvre de la miséricorde ne cesse pas.

J'ai vu quel est le propre de la miséricorde et j'ai vu quel est le propre de la grâce : ce sont deux aspects de l'œuvre d'un seul amour. La miséricorde est un attribut de compassion, provenant de la tendresse maternelle ; la grâce est un attribut de gloire, provenant de la puissance royale du Seigneur dans le même amour. La miséricorde œuvre pour garder, supporter, vivifier, et guérir : en tout cela elle est tendresse d'amour. La grâce fait œuvre pour élever et récompenser, infiniment au-delà de ce que méritent notre désir et notre labeur ; elle répand et manifeste la largesse que Dieu, notre souverain Seigneur, nous prodigue en sa merveilleuse courtoisie. Tout cela vient de l'abondance de son amour. Car la grâce change notre défaillance terrible en une consolation abondante et sans fin, la grâce change notre chute honteuse en un relèvement sublime et glorieux, la grâce change notre triste mourir en une vie sainte et bienheureuse.

Je l'ai vu en vérité : chaque fois que notre perversité nous conduit ici-bas à la douleur, la honte et l'affliction, au ciel la grâce, au contraire, nous conduit au réconfort, la gloire et la félicité. Et avec une telle surabondance qu'en arrivant là-haut pour y recevoir la récompense que la grâce y a préparée pour nous, nous remercierons et bénirons notre Seigneur, nous réjouissant sans fin d'avoir souffert de telles adversités. Et cet amour bienheureux sera de telle nature que nous connaîtrons en Dieu des choses que nous n'aurions jamais pu connaître sans être passés par ces épreuves."

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 Saint François de Sales (1567-1622) - 
Introduction à la vie dévote

"Par exemple, si vous voulez méditer Notre Seigneur en Croix, vous vous imaginerez d'être au mont du Calvaire, voyant tout ce qui s'est fait et ce qui s'est dit au jour de la Passion ; ou, si vous voulez, car cela revient au même, vous imaginerez qu'au lieu même où vous êtes se fait le crucifiement de Notre-Seigneur, en la façon que les évangélistes la décrivent."

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mgr Jean-Paul Vesco * , 
évêque d'Oran
Extrait de méditation sur Jn, 12, 1-11

(...) "Des pauvres, vous en aurez toujours parmi vous » répond Jésus à Judas. (Jn 12,13) À cet instant, le pauvre c’est lui qui, déjà, fait face à son supplice. Marie vit la Passion de Jésus par anticipation et la douceur de ses gestes devance la violence du supplice à venir. 
Des pauvres à aider comme on s’acquitte d’une obligation, comme on fait une bonne action, nous en aurons toujours. Mais le pain ne réjouit pas à lui seul le cœur, et les pauvres ont d’abord besoin d’aimer et d’être aimés. Avec respect, avec tendresse. Nous sommes tous des mendiants d’amour, des pauvres qui, parfois, réchauffent le cœur d’autres pauvres. Dans le registre de l’amour, il n’y a pas de pauvres et pas de riches. Bien malin est celui qui pourrait dire qui de Jésus ou de Marie, ce jour-là à Béthanie, était le pauvre ou le riche. On ne voit que deux cœurs brisés qui entrent en communion."


* Jean-Paul Vesco, né le 10 mars 1962 à Lyon (France) est un dominicain et évêque catholique français, évêque d'Oran en Algérie, Il reçoit la distinction de Chevalier de la Légion d'honneur le 5 avril 2017 des mains du premier ministre Bernard Cazeneuve.

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professeur Jérôme Lejeune (1926-1994)

« Il n’y a point d’Homme avec un grand H. Il y a des hommes, des personnes, et chacun d’eux est respectable. Si chacun veut bien verser une larme sur la condition de l’Homme, si les grandes consciences s’enorgueillissent de grands élans en parlant des droits de l’Homme, bien peu se préoccupent de chaque homme, si ce n’est la loi élémentaire de la charité, un mot fort décrié ces temps-ci, et pourtant irremplaçable, car la charité s’étend à tous et à chacun, et surtout au premier venu, celui qui est juste à côté de nous, le « prochain » comme nous le disent nos catéchismes ».

1054

Pape François 

Gaudete et exsultate (paragraphe 107)

« Qui désire réellement se sanctifier… »
« Celui qui veut vraiment rendre gloire à Dieu par sa vie, celui qui désire réellement se sanctifier pour que son existence glorifie le Saint, est appelé à se consacrer, à s’employer, et à s’évertuer à essayer de vivre les oeuvres de miséricorde. C’est ce qu’a parfaitement compris sainte Teresa de Calcutta : « Oui, j’ai beaucoup de faiblesses humaines, beaucoup de misères humaines […] Mais il s’abaisse et il se sert de nous, de vous et de moi, pour que nous soyons son amour et sa compassion dans le monde, malgré nos péchés, malgré nos misères et nos défauts. Il dépend de nous pour aimer le monde, et lui prouver à quel point il l’aime. Si nous nous occupons trop de nous-mêmes, nous n’aurons plus de temps pour les autres » 

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Evagre le Pontique - (345 - 399)
(Une pensée par jour - les pères spirituels d'Orient)
" Prie d'abord pour recevoir le don des larmes, afin d'amollir par le deuil la dureté inhérente à ton âme, et, en confessant contre toi ton iniquité au Seigneur, obtenir de Lui le pardon.

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Marthe Robin - (1902-1981)
25 janvier 1931 d - de son "journal"
"Si l'on connaissait la sollicitude toute particulière et l'amour de Dieu pour chaque créature, et comme Il nous ouvre son coeur chaque fois que le nôtre n'en peut plus, comme on croirait en Lui, comme on l'aimerait et irait pour tout à Lui... cela toujours."

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Benoît XVI, 17 février 2007, dialogue avec les prêtres

« Le christianisme nous annonce la joie, oui ; cette joie ne croît cependant que sur le chemin de l’amour et ce chemin de l’amour a un lien avec la Croix, avec la communion avec le Christ crucifié. Elle est représentée par le grain de blé tombé en terre. Lorsque nous commençons à comprendre et à accepter cela, chaque jour, parce que chaque jour nous impose quelque insatisfaction, quelque poids qui crée aussi de la douleur, lorsque nous acceptons cette école de la sequela du Christ, comme les Apôtres ont dû apprendre à cette école, alors nous devenons également capables d’aider les personnes qui souffrent.
Il est vrai que cela est toujours un peu difficile si une personne qui est plus ou moins en bonne santé ou dans de bonnes conditions doit en réconforter une autre frappée par un grand mal : que ce soit la maladie ou la perte de l’amour. Face à ces maux que nous connaissons tous, tout apparaît presque inévitablement uniquement rhétorique ou pathétique. Mais, dirais-je, si ces personnes sentent que nous sommes « com-patients », que nous voulons porter avec eux la Croix en communion avec le Christ, surtout en priant avec eux, en les assistant également avec un silence plein de sympathie, d’amour, en les aidant autant que nous pouvons, nous pouvons devenir crédibles.
Nous devons accepter, que peut-être dans un premier moment, nos paroles apparaissent comme de simples paroles. Mais si nous vivons réellement dans cet esprit de la vraie sequela de Jésus, nous trouvons également la manière d’être proches à travers notre sympathie. Sympathie, étymologiquement, signifie « com-passion » pour l’homme, en l’aidant, en priant, en créant ainsi la confiance que la bonté du Seigneur existe même dans la vallée la plus obscure. Nous pouvons ainsi ouvrir le cœur à l’Evangile du Christ lui-même, qui est le vrai consolateur ; ouvrir le cœur à l’Esprit Saint qui est appelé l’autre Consolateur, l’autre Paraclet, qui assiste, qui est présent.
Nous pouvons ouvrir le cœur non à nos paroles, mais au grand enseignement du Christ, à son être avec nous et aider ainsi à ce que la souffrance et la douleur deviennent réellement une grâce de maturité, de communion avec le Christ Crucifié et Ressuscité. » 

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saint Jean-Paul IISalficici Doloris n°30
« On pourrait assurément allonger la liste des souffrances qui ont suscité l’émotion humaine, la compassion, la prise en charge, ou bien ne les ont point provoquées. La première et la seconde déclarations du Christ à propos du jugement dernier indiquent sans équivoque possible combien est essentiel, dans la perspective de la Vie éternelle à laquelle tout homme est appelé, le fait de « s’arrêter », à l’exemple du bon Samaritain, près de la souffrance de son prochain, d’avoir pitié d’elle, et enfin de la soulager. Dans le programme messianique du Christ, qui est le programme du Royaume de Dieu, la souffrance est présente dans le monde pour libérer l’amour, pour faire naître des oeuvres d’amour à l’égard du prochain, pour transformer toute la civilisation humaine en « civilisation de l’amour ». Dans cet amour, le sens salvifique de la souffrance se réalise à fond et atteint sa dimension définitive. Les paroles du Christ à propos du jugement dernier permettent de comprendre cela avec toute la simplicité et la clarté évangéliques. » (Jean-Paul II, Salficici Doloris n°30)

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saint Jean-Paul IISalficici Doloris n°29
« L’éloquence de la parabole du bon Samaritain et de l’Evangile entier se résume avant tout à ceci : l’homme doit se sentir comme appelé à titre vraiment personnel à être le témoin de l’amour dans la souffrance. Les institutions sont très importantes et indispensables ; cependant aucune institution ne peut par elle-même remplacer le coeur humain, la compassion humaine, l’amour humain, l’initiative humaine, lorsqu’il s’agit d’aller à la rencontre de la souffrance d’autrui. Ceci vaut pour les souffrances physiques, mais plus encore pour les nombreuses souffrances morales, et par-dessus tout lorsqu’il s’agit de la souffrance de l’âme. »

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)