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Saint Josémaria Escriva (1902-1975)
(Amis de Dieu, 148)
Dieu est notre Père
Il faut apprendre à se faire tout-petit, il faut apprendre à être enfant de Dieu. Et, au passage, il faut transmettre aux autres cet esprit qui, au milieu des faiblesses naturelles, nous rendra “ fermes dans la foi ”, féconds dans nos œuvres et sûrs dans notre chemin, de sorte que quelle que soit la nature de notre erreur éventuelle la plus désagréable, nous n’hésitions jamais à réagir et à retourner sur la voie royale de la filiation divine qui nous conduit vers les bras grands ouverts de Dieu notre Père qui nous attend.
Il veut que nous l’appelions Père, que nous savourions ce mot qui réjouit profondément notre âme.
Qui pourrait oublier les bras de son père, sans doute moins cajoleurs, moins doux et délicats que ceux de sa mère ? Or ces bras vigoureux et forts nous rassuraient lorsqu’ils nous serraient chaleureusement.
Merci Seigneur pour ces bras fermes. Merci pour ces mains fortes. Merci pour ce cœur tendre et ferme. J’allais même te remercier pour mes erreurs, non, tu ne les veux pas, tout en les comprenant, les excusant, les pardonnant. Mais tu les comprends, les excuses, les pardonnes.
Ceci dit, Dieu notre Père nous aime, chacun de nous, tels que nous sommes !
Si moi, qui ne suis qu’un pauvre homme, je vous aime chacun de vous tel que vous êtes, imaginez donc ce que doit être l’Amour de Dieu, pourvu que nous luttions, pourvu que nous nous efforcions de régler notre vie selon notre conscience bien formée.