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1913

      Saint Jean-Marie Vianney
(Curé d'Ars )

« Quand le prêtre donne l’absolution, il ne faut penser qu’à une chose, c’est que le sang du Bon Dieu coule sur notre âme pour la laver, la purifier et la rendre aussi belle qu’elle était après le Baptême. »

1912

      Saint Jean-Marie Vianney
(Curé d'Ars )

«Sans le sacrement de Pénitence, on serait bien à plaindre.»

1911

      Saint Jean-Marie Vianney
(Curé d'Ars )
« Je sais que nous sommes faibles, que nous pouvons tomber dans le péché. Cependant c’est notre faute, parce que le Bon Dieu ne nous refuse pas sa grâce. Mais rester dans le péché après l’avoir commis, ayant tous les moyens d’en sortir, est une chose que je n’ai jamais pu comprendre. »

1583

      Saint Jean-Marie Vianney 

Dans l'âme unie à DIEU c'est toujours le printemps

1564

   Saint Jean-Marie Vianney (1785-1859) 
   Saint Curé d'Ars
« Quand nous avons communié, si quelqu’un nous disait : “Qu’emportez-vous dans votre maison ?”, nous pourrions répondre : “J’emporte le ciel” »

1563

   Saint Jean-Marie Vianney (1785-1859) 
   Saint Curé d'Ars
A propos de l'Eucharistie :
« Ne dites pas que vous n’en êtes pas digne. C’est vrai : vous n’en êtes pas digne, mais vous en avez besoin. »

1562

   Saint Jean-Marie Vianney (1785-1859) 
   Saint Curé d'Ars
« Toutes les bonnes œuvres réunies n’équivalent pas au sacrifice de la messe, parce qu’elles sont les œuvres des hommes, et la sainte messe est l’œuvre de Dieu. »


1561

   Saint Jean-Marie Vianney (1785-1859)

"La Miséricorde de Dieu est comme un torrent débordé : elle entraîne les cœurs sur son passage."

1553

     Saint Jean-Marie Vianney (1786-1859)
prêtre, curé d'Ars
Sermons (Éds Ste Jeanne d'Arc 1982, t. 1, p. 265)

« Voici que le semeur est sorti pour semer »
Si maintenant vous me demandez ce que veut dire Jésus Christ par ce semeur qui sortit de grand matin pour aller répandre sa semence dans son champ, mes frères, le semeur, c'est bon Dieu lui-même, qui a commencé à travailler à notre salut dès le commencement du monde, et cela en nous envoyant ses prophètes avant la venue du Messie pour nous apprendre ce qu'il fallait pour être sauvés ; il ne s'est pas contenté d'envoyer ses serviteurs, il est venu lui-même, il nous a tracé le chemin que nous devions prendre, il est venu nous annoncer la parole sainte.

Savez-vous ce que c'est qu'une personne qui n'est pas nourrie de cette parole sainte ou en abuse ? Elle est semblable à un malade sans médecin, à un voyageur égaré et sans guide, à un pauvre sans ressource ; disons mieux, mes frères, qu'il est tout à fait impossible d'aimer Dieu et de lui plaire sans être nourri de cette parole divine. Qu'est ce qui peut nous porter à nous attacher à lui, sinon parce que nous le connaissons ? Et qui nous le fait connaître avec toutes ses perfections, ses beautés et son amour pour nous, sinon la parole de Dieu, qui nous apprend tout ce qu'il a fait pour nous et les biens qu'il nous prépare dans l'autre vie, si nous cherchons à lui plaire ?

1060

Saint Jean-Marie Vianney
" Les saints n'ont pas toujours bien commencé, mais ils ont toujours bien fini !"

948

saint Jean-Marie Viannay (curé d'Ars) - (1786-1859)
"On a pas besoin de tant parler pour bien prier,
On sait que le Bon Dieu est là, dans le saint Tabernacle,
on lui ouvre son coeur,
on se complait en Sa Présence
c'est la meilleure prière celle-là !"

841

Saint Jean-Marie Viannay (saint curé d'Ars)
Remarque du Curé d'Ars, répondant à quelqu'un qui s'étonnait de l'heure qu'il passait en prière devant le Saint-Sacrement avant de célébrer : 
« Je vais toucher le Bon Dieu et je vais lui commander, et vous ne voulez pas que je me prépare ! » 

Voilà qui nous interroge sur notre propre faim du Corps du Christ, sur notre soif de son Sang, sur ces autres réalités que nous désirons plus que le Seigneur ! 

646

4 août - Saint Jean-Marie Vianney
Curé d'Ars (1786-1859)
Extraits de la Catéchèse de Benoît XVI du 5 août 2009,


Chers frères et sœurs, […]

Jean-Marie Vianney naît dans le petit village de Dardilly le 8 mai 1786, dans une famille de paysans, pauvre en biens matériels, mais riche d'humanité et de foi et meurt le 4 août 1859 à Ars-sur-Formans (Ain). Il fut Baptisé, comme le voulait le bon usage à l'époque, le jour même de sa naissance, et consacra les années de l'enfance et de l'adolescence aux travaux dans les champs et à paître les animaux, si bien qu'à l'âge de dix-sept ans, il était encore analphabète. Mais il connaissait par cœur les prières que lui avait enseignées sa pieuse mère et il se nourrissait du sentiment religieux que l'on respirait chez lui. Les biographes racontent que, dès sa prime jeunesse, il essaya de se conformer à la divine volonté même dans les tâches les plus humbles.

Il nourrissait dans son âme le désir de devenir prêtre, mais il ne lui fut pas facile de le satisfaire. Il parvint en effet à l'ordination sacerdotale après de nombreuses adversités et incompréhensions, grâce à l'aide de sages prêtres, qui ne s'arrêtèrent pas à considérer ses limites humaines, mais surent regarder au-delà, devinant l'horizon de sainteté qui se profilait chez ce jeune homme véritablement singulier.

Ainsi, le 23 juin 1815, il fut ordonné diacre et le 13 août suivant, prêtre. Enfin, à l'âge de 29 ans, après de nombreuses incertitudes, un certain nombre d'échecs et beaucoup de larmes, il put monter à l'autel du Seigneur et réaliser le rêve de sa vie.

Le saint curé d'Ars manifesta toujours une très haute considération du don reçu. Il affirmait: « Oh! Quelle grande chose que le sacerdoce! On ne le comprendra bien qu'une fois au Ciel... si on le comprenait sur la terre, on mourrait, non d'effroi mais d'amour! » (Abbé Monnin, Esprit du Curé d'Ars, p. 113). En outre, dans son enfance, il avait confié à sa mère: « Si j'étais prêtre, je voudrais conquérir beaucoup d'âmes » (Abbé Monnin, Procès de l'ordinaire, p. 1064). Et il en fut ainsi. Dans le service pastoral, aussi simple qu'extraordinairement fécond, ce curé anonyme d'un village isolé du sud de la France parvint si bien à s'identifier à son ministère, qu'il devint, également de manière visible et universellement reconnaissable, alter Christus, image du Bon Pasteur, qui à la différence du mercenaire, donne la vie pour ses brebis (cf. Jn 10, 11).

A l'exemple du Bon Pasteur, il a donné la vie au cours des décennies de son service sacerdotal. Son existence fut une catéchèse vivante, qui trouvait une efficacité toute particulière lorsque les personnes le voyaient célébrer la Messe, s'arrêter en adoration devant le tabernacle ou passer de longues heures dans le confessionnal.

Au centre de toute sa vie, il y avait donc l'Eucharistie, qu'il célébrait et adorait avec dévotion et respect. Une autre caractéristique fondamentale de cette extraordinaire figure sacerdotale, était le ministère assidu des confessions. Il reconnaissait dans la pratique du sacrement de la pénitence l'accomplissement logique et naturel de l'apostolat sacerdotal, en obéissance au mandat du Christ : « Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis, ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus » (cf. Jn 20, 23).

Saint Jean-Marie Vianney se distingua donc comme un confesseur et maître spirituel excellent et inlassable. En passant « d'un même mouvement intérieur, de l'autel au confessionnal », où il passait une grande partie de la journée, il cherchait par tous les moyens, par la prédication et par le conseil persuasif, à faire redécouvrir aux paroissiens la signification et la beauté de la pénitence sacramentelle, en la montrant comme une exigence intime de la Présence eucharistique.

Les méthodes pastorales de Jean-Marie Vianney pourraient apparaître peu adaptées aux conditions sociales et culturelles actuelles. Comment en effet un prêtre d'aujourd'hui pourrait-il l'imiter, dans un monde qui a tant changé? S'il est vrai que les temps changent et que de nombreux charismes sont typiques de la personne, et donc inimitables, il y a toutefois un style de vie et un élan de fond que nous sommes tous appelés à cultiver. A bien y regarder, ce qui a rendu saint le curé d'Ars a été son humble fidélité à la mission à laquelle Dieu l'avait appelé; cela a été son abandon constant, empli de confiance, entre les mains de la Providence divine. Il a réussi à toucher le cœur des personnes non en vertu de ses dons humains, ni en s'appuyant exclusivement sur un effort, même louable, de la volonté, il a conquis les âmes, même les plus réfractaires, en leur communiquant ce qu'il vivait de manière intime, à savoir son amitié avec le Christ. [...]

Les Pères du Concile œcuménique Vatican II avaient bien présents à l'esprit cette "soif de vérité" qui brûle dans le cœur de tout homme, lorsqu'ils affirmèrent que c'est aux prêtres, "comme éducateurs de la foi", qu'il revient de former "une authentique communauté chrétienne" capable de "frayer la route à tous les hommes vers le Christ" et d'exercer "une véritable maternité" à leur égard, en indiquant ou en facilitant à celui qui ne croit pas "un chemin vers le Christ et son Église" et "pour réveiller les fidèles, les nourrir, leur donner des forces pour le combat spirituel" (cf. Presbyterorum ordinis, n. 6).

L'enseignement que continue de nous transmettre le saint curé d'Ars à cet égard est que, à la base de cet engagement pastoral, le prêtre doit placer une union personnelle intime avec le Christ, qu'il faut cultiver et accroître jour après jour. C'est seulement s'il est amoureux du Christ que le prêtre pourra enseigner à tous cette union, cette amitié intime avec le divin Maître, qu'il pourra toucher les cœurs des personnes et les ouvrir à l'amour miséricordieux du Seigneur. C'est seulement ainsi, par conséquent, qu'il pourra transmettre enthousiasme et vitalité spirituelle aux communautés que le Seigneur lui confie. Prions pour que, par l'intercession de saint Jean-Marie Vianney, Dieu fasse don à son Église de saints prêtres, et pour que croisse chez les fidèles le désir de soutenir et d'aider leur ministère.

#QuestionsdeFoi

📷 Le Curé d’Ars par le sculpteur Émilien Cabuchet (1867)


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St Jean-Marie Vianney
Sermon sur l'examen de consciencie
En second lieu, je dis que nous avons bien besoin des lumières du Saint-Esprit pour connaître nos péchés, parce que notre cœur est le siège de l'orgueil, qui ne cherche que les moyens de nous les faire connaître moindres qu'ils ne sont. Vous voyez que nous avons absolument besoin des secours du Saint-Esprit pour connaître nos péchés tels qu'ils sont.

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St Jean-Marie Vianney
Sermons choisis, mercredi des cendres
Il est certain que celui qui aime les plaisirs, qui recherche sa commodité, qui fuit les occasions de souffrir, qui s'inquiète, qui médit, qui reprend les autres et s'impatiente car l'affaire la plus insignifiante ne se fait pas selon sa volonté et son désir, celui-là n'a de chrétien que le nom ; il ne sert qu'à déshonorer la religion, car Jésus-Christ a dit : Celui qui veut venir à ma suite, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix tous les jours et qu'il me suive.

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St Jean-Marie Vianney
Sermon pour le 1er dimanche d'octobre (fête du saint Rosaire)
« Avec un tel guide, nous dit saint Bernard, l'on ne peut pas s'égarer ; avec une telle protection, il est impossible de périr. » Oh ! comme il est en sûreté, celui qui a une vraie confiance en la sainte Vierge ! Toutes les fêtes de la sainte Vierge nous annoncent quelque nouveau bienfait du ciel. Sa Conception, sa Naissance, sa Présentation au temple, sa Visitation à sainte Élisabeth, la fête de sa Compassion, et enfin son Assomption ; mais nous pouvons dire que la fête du saint Rosaire est comme un résumé de toutes les grâces que le bon Dieu lui a accordées pendant sa vie, et elle nous rappelle que son divin Fils lui a mis entre les mains tous ses trésors. En conséquence, voulons-nous devenir riches des biens du ciel ? Allons à Marie, nous trouverons auprès d'elle toutes les grâces que nous pouvons désirer : grâces d'humilité, de pureté, de chasteté, d'amour de Dieu et du prochain, de mépris de la terre et de désir du ciel.

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St Jean-Marie Vianney
Catéchisme sur la prière


Saint François d'Assise et sainte Colette voyaient Notre Seigneur et lui parlaient comme nous nous parlons. Tandis que nous, que de fois nous venons à l'église sans savoir ce que nous venons faire et ce que nous voulons demander ! Et pourtant quand on va chez quelqu'un, on sait bien pourquoi on y va... Il y en a qui ont l'air de dire au bon Dieu : "Je m'en vais vous dire deux mots pour me débarrasser de vous..." Je pense souvent que, lorsque nous venons adorer Notre Seigneur, nous obtiendrions tout ce que nous voudrions, si nous le lui demandions avec une foi bien vive et un cœur bien pur.

023

St Jean-Marie Vianney
Catéchisme sur la prière
Voyez, mes enfants : le trésor d'un chrétien n'est pas sur la terre, il est dans le ciel. Eh bien ! notre pensée doit aller où est notre trésor.
L'homme a une belle fonction, celle de prier et d'aimer... Vous priez, vous aimez : voilà le bonheur de l'homme sur la terre !
La prière n'est autre chose qu'une union avec Dieu. Quand on a le cœur pur et uni à Dieu, on sent en soi un baume, une douceur qui enivre, une lumière qui éblouit. Dans cette union intime, Dieu et l'âme sont comme deux morceaux de cire fondus ensemble ; on ne peut plus les séparer. C'est une chose bien belle que cette union de Dieu avec sa petite créature. C'est un bonheur qu'on ne peut comprendre. (...)
Mes enfants, vous avez un petit cœur, mais la prière l'élargit et le rend capable d'aimer Dieu... La prière est un avant-goût du ciel, un écoulement du paradis. Elle ne nous laisse jamais sans douceur. C'est un miel qui descend dans l'âme et adoucit tout. Les peines se fondent devant une prière bien faite, comme la neige devant le soleil.

Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)