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    Saint Alphonse de Liguori (1696-1787)
     (Prière pour la communion spirituelle citée par le pape le 24 mars 2020, lors de la célébration de la Messe à la chapelle Sainte Marthe - Rome )
« Mon Jésus, je crois à Votre présence dans le Très Saint Sacrement.
Je Vous aime plus que toute chose et je désire que Vous veniez dans mon âme.
Je ne puis maintenant Vous recevoir sacramentellement dans mon cœur :
venez-y au moins spirituellement.
Je Vous embrasse comme si Vous étiez déjà venu,
et je m'unis à Vous tout entier.
Ne permettez pas que j'aie jamais le malheur de me séparer de Vous. Ainsi soit-il. »

1752

     Saint Alphonse de Liguori (1696-1787)
       (Le grand Moyen de la prière)
"Gardons indéfectible la confession de l'espérance, car celui qui a promis est fidèle." (Hb 10,23) Aussi certain que Dieu est fidèle en ses promesses, aussi certaine doit être notre confiance qu'Il nous exaucera. Peut-être nous trouverons-nous parfois dans un état d'aridité spirituelle ou serons-nous troublés par quelque faute, et ne ressentirons-nous pas dans la prière la confiance sensible que nous souhaiterions ? Efforçons-nous cependant de prier, parce que Dieu ne manquera pas de nous exaucer, et même d'autant mieux que nous prierons alors en nous défiant davantage de nous-mêmes et en nous appuyant uniquement sur la bonté et la fidélité de Dieu, qui a promis d'exaucer qui Le prie." 

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     Saint Alphonse-Marie de Liguori (1696-1787)
       (Traité de l'amour de Jésus-Christ)
"Toute la sainteté de l'âme et sa perfection réside dans l'amour envers Jésus Christ, notre Dieu, notre souverain bien et notre rédempteur. Est-ce que Dieu ne mérite pas tout notre amour ? Il nous a aimés dès l'éternité. "Considère, nous dit-Il, que j'ai été le premier à t'aimer. Tu n'avais pas encore vu le jour, le monde lui-même n'existait pas et moi je t'aimais déjà. Je t'aime du fait même que Je Suis".

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1er août - Saint Alphonse-Marie de Liguori
(1696-1787)
Évêque, fondateur de la :
“Congregatio Sanctissimi Redemptoris”
Docteur de l'Église
Alfonso Maria de’ Liguori naît à Marianella, près de Naples, le 27 septembre 1696, dans une famille noble.
Après de fort brillantes études, docteur en droit civil et canonique à seize ans, il embrassa la carrière d'avocat. Pendant les dix années qu'il remplit cette charge, il fut le modèle du parfait chrétien.
Il commençait à se relâcher, quand il échoua dans un plaidoyer superbe où il avait déployé tous ses talents ; « Ô monde ! s'écria-t-il, désormais je te connais; tu ne m'auras plus. »
Peu après, il entendit une voix lui dire : « Laisse le monde de côté, livre-toi à Moi tout entier... » Aussitôt il répondit, fondant en larmes : « Ô Dieu ! Me voici, faites de moi ce qu'il Vous plaira. » Aussitôt Alphonse va déposer à l'église de la Sainte Vierge son épée de gentilhomme, prend bientôt l'habit ecclésiastique, fait ses études de théologie, et au bout de trois ans reçoit le sacerdoce. Désormais le voilà embrasé du zèle des âmes ; il se mêle au peuple des campagnes et s'éprend d'un amour spécial pour lui.
C'est alors que l'idée lui vint de fonder, pour exercer l'apostolat parmi cette classe si intéressante de la société, la « Congrégation des Rédemptoristes ». Traité d'insensé par son père, ses proches et ses amis, persécuté et abandonné bientôt par plusieurs de ses premiers collaborateurs, délaissé et méprisé par son directeur lui-même, Alphonse endura toutes les souffrances morales qui peuvent tomber sur un homme : rien ne put l'abattre ni le décourager.
Il eut plusieurs visions de la très Sainte Vierge ; une fois, pendant un sermon sur les gloires de Marie, il fut ravi, et environné d'une éblouissante lumière.
Un jour, son pauvre accoutrement le fit prendre pour le cocher des autres missionnaires, et, à son premier sermon, son éloquence fit dire au peuple : « Si le cocher prêche si bien, que sera-t-il des autres ! » Aux travaux apostoliques, Alphonse joignait les travaux intellectuels, et il composa un grand nombre d'ouvrages de piété et de morale qui l'ont fait élever au rang des docteurs.
Sacré évêque, Alphonse égala par ses vertus les plus saints pontifes. Il passa de la terre au ciel, à l'âge de quatre-vingt-onze ans, le Ier août 1787, à Pagani, en Campanie.
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St Alphonse-Marie de Liguori
Méditations sur la Passion, 2, 3
Mon âme est triste jusqu'à en mourir (Mc 14, 34), disait-il à ses disciples. Quelle fut la cause de cette mortelle tristesse ? La vue de la monstrueuse ingratitude avec laquelle les hommes, au lieu de correspondre à son immense amour, n'hésiteront pas à commettre d'innombrables et énormes péchés. Alors, dit saint Luc, sa sueur devint comme des gouttes de sang découlant jusqu'à terre (Lc 22, 44).
Hélas ! Ô mon Jésus, vos bourreaux les plus cruels ne furent pas ceux qui vous flagellèrent, ou bien enfoncèrent les épines dans votre tête sacrée, les clous dans vos mains adorables ; au jardin de Getsémani, vos plus cruels bourreaux furent mes péchés. Faites-moi part, je vous en supplie, de la douleur et de la haine que vous en ressentîtes alors, afin que jusqu'à la mort je pleure amèrement tous les déplaisirs que je vous ai causés. Je vous aime, ô mon Jésus ; daignez accueillir un pécheur qui veut sincèrement vous aimer.

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St Alphonse-Marie de Liguori
Divers exercices de dévotion en l'honneur de la Mère de Dieu, de l'Ave Maria
Dire chaque jour, matin et soir, en se levant et se couchant, trois Ave Maria, la face contre terre, ou du moins à genoux, ajoutant à chaque Ave Maria cette courte prière : " Par votre pure et immaculée conception, ô Marie, purifiez mon corps et sanctifiez mon âme. " Demander ensuite à Marie, comme à notre mère, sa bénédiction, comme faisait toujours saint Stanislas ; et puis se placer en esprit sous le manteau de Marie, la priant de nous garder de tout péché, pendant le jour ou la nuit qui doit suivre. Il est bon d’avoir à cette fin une belle image de Marie auprès du lit.

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St Alphonse-Marie de Liguori
Divers exercices de dévotion en l'honneur de la Mère de Dieu, de l'Ave Maria

Cette salutation angélique est infiniment agréable à la sainte Vierge, parce qu’il semble que par là on lui renouvelle la joie qu’elle ressentit quand saint Gabriel lui annonça qu’elle avait été choisie pour être la Mère de Dieu ; nous devons, dans cette intention, la saluer par l’Ave Maria. C’est ce que Thomas à Kempis nous recommande ; et la Mère de Dieu dit elle-même à sainte Mechtilde qu’on ne peut mieux faire que de la saluer par l’Ave Maria. Quiconque salue Marie en sera salué à son tour. Saint Bernard entendit un jour une statue de la sainte Vierge prendre réellement une voix humaine et lui dire : " Je te salue, Bernard. " Or le salut de Marie, dit saint Bonaventure, est une grâce par laquelle elle répond à celui qui la salue volontiers par un Ave Maria. La mère de Dieu pourra-t-elle, ajoute Richard, refuser à celui qui vient à elle avec l’Ave Maria. Marie promit elle-même à sainte Gertrude autant de grâces à l’heure de la mort qu’elle aurait récité d’Ave Maria. Le bienheureux Alain assurait qu’à la récitation de l’Ave Maria, tandis que le ciel entier est dans la joie, le démon tremble et prend la fuite. Et c’est précisément ce que Thomas à Kempis atteste d’après sa propre expérience : le démon lui étant une fois apparu prit aussitôt la fuite, dès qu’il entendit ces paroles : Ave Maria.

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St Alphonse-Marie de Liguori
Préparation à la mort, 16
La bonté est de sa nature communicative, c'est-à-dire portée à répandre ses biens autour d'elle. Or Dieu est, par nature, la bonté infinie ; et, comme dit saint Léon, la nature de Dieu est la bonté (S. Léon le Grand, Sermon 2 sur la Nativité, ch. 1, PL 54, 194: « Notre Dieu, en effet, tout-puissant et clément, dont la nature est bonté, dont la volonté est puissance, dont l'activité est miséricorde (...) déterminé les remèdes qu'emploierait sa bonté pour la rénovation de l'humanité... » (SC 22bis, trad. R. Dolle, p. 77)). Il a donc un immense désir de nous communiquer son bonheur. Aussi son cœur incline-t-il, non pas à châtier les hommes, mais à les traiter tous avec miséricorde... Dieu ne châtie jamais ici-bas que pour exercer sa miséricorde dans l'autre vie. « Vous avez été irrité et vous avez eu pitié de nous » (Psaume 59, 3). S'il se montre irrité, c'est afin que nous rentrions en nous-mêmes et que nous détestions nos péchés. « Vous avez traité votre peuple bien durement, vous nous avez fait boire du vin de componction » (Psaume 59, 5). Et s'il en vient à nous infliger quelque châtiment, c'est parce qu'il nous aime et qu'il veut nous épargner le châtiment éternel... Envers les pécheurs en particulier, qui pourrait assez admirer et assez louer la miséricorde que Dieu met à les attendre, à les appeler, à les accueillir quand ils reviennent ? Quelle patience que la patience de Dieu, attendant les pécheurs à résipiscence ! (...) Pourquoi une telle patience ? « Voici, répond Isaïe, pourquoi le Seigneur attend ; c'est afin d'avoir pitié de nous » (Isaïe 30, 18). Dieu donc attend le pécheur, afin que le pécheur s'amende et qu'il puisse ainsi recevoir le pardon et se sauver.


Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)