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Robert de Langeac (1877-1947)(La vie cachée en Dieu)
"De même que la pierre tend par son poids au centre de la terre, notre âme, ô mon Dieu, tend vers Vous de tout le poids de son amour. Dans ce mouvement qui la porte vers Vous, on peut compter des centres successifs, jalons d'étape, points de repos provisoires, d'où l'âme s'élance de nouveau vers Vous avec une vue plus nette du but, un amour plus impatient, des désirs plus avivés qui donnent à sa marche en avant une mystérieuse accélération. C'est un envahissement progressif avec comme des moments d'arrêt apparent. Puis vient une nouvelle vague qui s'étend plus loin que la première et qui paraît partir de plus profond. Rien n'est doucement impressionnant comme cette extension de l'action divine partant du plus intime de l'âme."