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1087

professeur Jérôme Lejeune

Au procès de Maryville, une femme, Mary, demandait qu'on lui confiât les embryons congelés qu'elle avait eus avec son mari.Celui-ci demandant le divorce, s'opposait à cette requête.

Dans ce cas de divorce, il fallait trancher : " Car tout bien doit être partagé entre les personnes, toute propriété découpée ou, s'il le faut, liquidée pour être réglée en espèces ". Or, découper ou liquider ne règle rien dans notre espèce ; les enfants sont un bien qu'on ne peut partager (..) dans cette affaire, le juge devait juger de la nature de l'être à son commencement."

"C'est, disait Me Palmer, avocat de la mère, le procès du siècle sur ce point. Une cour se trouve obligée de répondre à la question : quand commence un homme ?"

L'argument était au sens le plus technique du terme, une querelle nominaliste. Les partisans de la non-humanité de la plus extrême jeunesse utilisaient le néologisme " pré-embryon " laissant penser qu'un pré-embryon ne mérite pas le respect dû à des embryons. Chose ou homme, il fallait que le Droit soit dit. Pour cela, il fallait les réponses de la génétique.

Pouvez-vous témoigner de leur humanité ?

Par ces mots, l'avocat appelait comme témoin scientifique Jérôme Lejeune. alors professeur de génétique fondamentale à l'université René Descartes. Il put exposer ce que les généticiens et les embryologistes savaient, établissant ainsi l'humanité des plus jeunes êtres humains.

Le 2 septembre 1989, le juge Dale Young confia à la mère la garde temporaire de ses 7 embryons dans le but d'une implantation.

Établissant l'humanité des embryons, ce jugement reconnait qu'un embryon n'est la propriété de personne puisqu'il est seul au monde à posséder la propriété de développer sa propre personne.
www.genethique.org)

1086

professeur Jérôme Lejeune
(D'après Anne Bernet "Jérôme Lejeune" Presses de la Renaissance, 2004)

Au cours d'un pélerinage en Terre Sainte, Jérôme Lejeune fait une expérience mystique dans une chapelle, celle de la certitude de l'union de Dieu avec l'homme :

"Un fils retrouvant son Père très aimé, un Père enfin connu, un Maître révéré, un Coeur très Sacré découvert, il y avait de tout cela et beaucoup plus. Comment dirais-je, de la tendresse, de la douceur, de l'affection, de l'amour timide et pourtant décidé, un besoin de faire savoir combien j'étais touché jusqu'au coeur de tant de gentillesse et de tendresse de sa part, qu'Il voulût bien être là, qu'Il eût accepté que je l'y reconnusse, qu'il m'eût accueilli si simplement et fraternellement. Comment dire ? Du tendre amour le plus évident."

1083

Cardinal Robert Sarah 
Paris, le 25 mars 2017
En guise d’introduction, j’ai désiré vous rappeler le cadre événementiel et mystique du combat pour la vie menée par le Professeur Lejeune pour mieux en faire ressortir maintenant le sens profond à la lumière de l’Evangile. Examinons ensemble sa vie : on peut affirmer, sans risque d’erreur, que, plutôt que de tomber dans les lâches compromis, le Professeur Lejeune a renoncé aux honneurs et à l’aisance en acceptant l’humiliation et même l’exil, du moins un exil intérieur. En effet, Jérôme Lejeune, contre vents et marées, est resté fidèle au Christ et à l’Evangile ; c’est pourquoi il représente pour chacun de nous un exemple admirable de force dans la foi et de dévouement dans la charité. En effet, comme vous le savez, la mort « in odium fidei », en haine de la foi, n’est pas l’apanage de « cette foule immense d’hommes et de femmes qui viennent de la grand épreuve et ont lavé leurs robes et les ont blanchies dans le Sang de l’Agneau, qui se tiennent debout devant le Trône de Dieu et devant l’Agneau, et le servent jour et nuit dans son Temple », selon la vision de l’Apocalypse (cf. Ap 7, 9). Une telle mort, où le sang est versé par le témoin du Christ, n’est pas la seule voie vers le martyre, car il est vrai qu’une vie de martyr chrétien, c’est aussi une vie durant laquelle on offre tout à Dieu, y compris sa vie, sa famille, sa réputation et son honneur, s’ils viennent à être foulés aux pieds par les païens, une vie où l’on renonce à tout pour l’Amour de Dieu. 



1082

professeur Jérôme Lejeune (1926-1994)

« Si on veut vraiment attaquer le Fils de l’homme, Jésus-Christ, il n’y a qu’un moyen, c’est d’attaquer les fils des hommes. Le christianisme est la seule religion qui dit : ˝votre modèle est un enfant˝, l’enfant de Bethléem. 
Quand on vous aura appris à mépriser l’enfant, il n’y aura plus de christianisme dans ce pays ».

1081

professeur Jérôme Lejeune (1926-1994)

"La supériorité absolue, la complète nouveauté de l'homme, c'est d'être la seule créature capable d'éprouver une sorte de connivence entre les lois de la nature et son sentiment d'exister. La faculté d'admirer n'existe que chez l'homme ; de mémoire de jardinier, on n'a jamais vu un chien humer l'arôme d'une rose. Jamais un chimpanzé n'a contemplé le coucher du soleil ou la splendeur du ciel étoilé."

1080

professeur Jérôme Lejeune (1926-1994)

« Il n’y a point d’Homme avec un grand H. Il y a des hommes, des personnes, et chacun d’eux est respectable. Si chacun veut bien verser une larme sur la condition de l’Homme, si les grandes consciences s’enorgueillissent de grands élans en parlant des droits de l’Homme, bien peu se préoccupent de chaque homme, si ce n’est la loi élémentaire de la charité, un mot fort décrié ces temps-ci, et pourtant irremplaçable, car la charité s’étend à tous et à chacun, et surtout au premier venu, celui qui est juste à côté de nous, le « prochain » comme nous le disent nos catéchismes ».

1500

Professeur Jérôme Lejeune

"Il faut dire clairement les choses : la qualité d'une civilisation se mesure au respect qu'elle porte au plus faible de ses membres. Il n'y a pas d'autre critère de jugement."



Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)