1514

   Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus 
(MsA 19r)
" Je regarde comme une vraie grâce d’avoir été habituée par vous, ma Mère chérie, à surmonter mes frayeurs, parfois vous m’envoyiez seule le soir chercher un objet dans une chambre éloignée, si je n’avais pas été si bien dirigée je serais devenue très peureuse, au lieu que maintenant je suis vraiment difficile à effrayer… Je me demande parfois comment vous avez pu m’élever avec tant d’amour et de délicatesse sans me gâter, car il est vrai que vous ne me passiez pas une seule imperfection, jamais vous ne me faisiez de reproche sans sujet, mais jamais vous ne reveniez sur une chose que vous aviez décidée, je le savais si bien que je n’aurais pas pu ni voulu faire un pas si vous me l’aviez défendu, papa lui-même était obligé de se conformer à votre volonté, sans le consentement de Pauline je n’allais pas me promener et quand Papa me disait de venir je répondais : "Pauline ne veut pas ;" alors il venait demander ma grâce, quelquefois pour lui faire plaisir Pauline disait oui, mais la petite Thérèse voyait bien à son air que ce n’était pas de bon cœur, elle se mettait à pleurer sans accepter de consolations jusqu’à ce que Pauline dise oui et l’embrasse de bon cœur !"

Aucun commentaire:


Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)