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Pape François, catéchèse du 12 avril 2017


L’espérance qui naît de la Croix

« Jésus a apporté dans le monde une espérance nouvelle et il l’a fait à la manière de la graine : il s’est fait tout petit, comme un grain de blé ; il a laissé sa gloire céleste pour venir parmi nous : il est « tombé en terre ». Mais cela n’était pas encore suffisant. Pour porter du fruit, Jésus a vécu l’amour jusqu’au bout, se laissant rompre par la mort comme une graine qui se laisse rompre sous la terre.

C’est justement là, au point extrême de son abaissement – qui est aussi le point le plus élevé de l’amour – qu’a germé l’espérance. Si quelqu’un de vous demande : « Comment naît l’espérance ? – De la croix. Regarde la croix, regarde le Christ crucifié et de là t’arrivera l’espérance qui ne disparaît plus, celle qui dure jusqu’à la vie éternelle ». Et cette espérance a germé précisément par la force de l’amour : parce que l’amour qui « espère tout, supporte tout » (1 Cor 13, 7), l’amour qui est la vie de Dieu a renouvelé tout ce qu’il a atteint. (…) Contemplons le Crucifié, source d’espérance. Petit à petit nous comprendrons qu’espérer avec Jésus, c’est apprendre à voir dès maintenant la plante dans la graine, Pâques dans la croix, la Vie dans la mort. Je voudrais maintenant vous donner un devoir à faire à la maison. Cela nous fera du bien à tous de nous arrêter devant le crucifix – vous en avez tous un à la maison – le regarder et lui dire : « Avec toi, rien n’est perdu. Avec toi, je peux toujours espérer. Tu es mon espérance ». Imaginons maintenant le crucifix et tous ensemble, disons à Jésus crucifié, disons trois fois : « Tu es mon espérance ». Tous : « Tu es mon espérance ». Plus fort : « Tu es mon espérance ». »

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Jésus disait à ses disciples : "Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai Aimés." (Jn 15, 12)