854
le pape François et les roses blanches de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus.
« Quand j’ai un problème, je demande à sainte Thérèse, non pas de le résoudre, mais de le prendre en main et de m’aider à l’accepter ; et comme signe, je reçois presque toujours une rose blanche »
On sait que le pape François a un lien spirituel fort avec sainte Thérèse de Lisieux. Il a une image de la « petite Thérèse » sur son bureau et emporte un livre de sainte Thérèse en voyage...
Le 8 septembre 2013, fête de la Nativité de la Vierge, alors qu’il se promenait dans les jardins du Vatican, le Pape s’est vu offrir, par un jardinier, une rose blanche fraîchement cueillie. Une attention délicate, mais pas de quoi, à première vue, en faire en scoop...
Sauf que... pour le Pape François, les roses blanches ont une signification particulière, comme il l’a expliqué le jour suivant à Monseigneur Edoardo Menichelli, Archevêque d’Ancône – Osimo: « ces fleurs sont pour moi un signe, un message de Thérèse de Lisieux » (cf. Vatican Insider, 27.09.2013).
Le livre interview « le jésuite » nous en apprend davantage : aux deux auteurs (Sergio Rubin et Francesca Ambrogetti) , qui s’étaient arrêtés devant un vase plein de roses blanches, posé sur sa bibliothèque, à côté d’une photo de Thérèse de Lisieux, le Cardinal Bergoglio avait expliqué : « Quand j’ai un problème, je demande à sainte Thérèse, non pas de le résoudre, mais de le prendre en main et de m’aider à l’accepter ; et comme signe, je reçois presque toujours une rose blanche ».
Il raconta qu’une fois, ayant à prendre une décision importante à propos d’une question difficile, il remit tout entre les mains de Thérèse. Et quelques temps après, sur le seuil de la sacristie, une femme inconnue lui remit… trois roses blanches.
Il raconta qu’une fois, ayant à prendre une décision importante à propos d’une question difficile, il remit tout entre les mains de Thérèse. Et quelques temps après, sur le seuil de la sacristie, une femme inconnue lui remit… trois roses blanches.
Les saints ont souvent leur fleur : pour Saint Joseph, c’est le nard (qui figure d’ailleurs sur le blason de François, qui a aussi une grande dévotion pour le patron de l’Eglise universelle), celle de Maria Goretti, petite martyre de la pureté, est le lys (elle apparut en songe à son assassin, dans sa prison, cette fleur à la main). Thérèse de l’Enfant Jésus, dont la nourrice s’appelait Rose Taillé (cela ne s’invente pas !) est associée à la Reine des fleurs.
A l’origine de cette association : les paroles de la sainte elle-même à une carmélite. A cette dernière qui lui déclara : “Quelle peine nous aurons quand vous nous quitterez », Thérèse répondit : « Oh ! Non, vous verrez, ce sera comme une pluie de roses ».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire