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Des confessions de Saint augustin
« Un seul médiateur entre Dieu et les hommes »

Il est bien juste que je mette en lui la ferme espérance que tu guériras toutes mes maladies par celui qui siège à ta droite et qui t'interpelle pour nous. Autrement, je serais dans le désespoir. Elles sont nombreuses et graves, mes maladies, nombreuses et graves ! Mais ton remède est plus puissant. Nous aurions pu croire que ton Verbe était trop loin de toute union avec l'homme et désespérer de nous, s'il ne s'était pas fait chair et n'avait pas habité parmi nous. Terrifié par mes péchés et par le poids de ma misère, j'avais songé à fuir dans la solitude, j'en avais formé le projet. Mais tu me l'as interdit en me rassurant par ces paroles : Le Christ est mort pour tous afin que les vivants n'aient plus leur vie centrée sur eux-mêmes, mais sur lui, qui est mort et ressuscité pour eux.
Tu vois, Seigneur, je jette en Toi mes soucis, afin de vivre, et je contemplerai les merveilles de T
a loi. Tu connais mon incapacité, ma faiblesse. Enseigne-moi, guéris-moi. Ton Fils unique, en qui sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la science m'a racheté par son sang. Que les orgueilleux cessent de me calomnier, parce que je songe au prix de ma rançon, je Le mange, je Le bois, je Le distribue; pauvre moi-même, je désire en être rassasié parmi les pauvres : ils mangeront, ils seront rassasiés ; ils loueront le Seigneur, ceux qui Le cherchent.
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